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Date de sortie : 23 mars 2017 / Label : Inertia / Pays d’origine : Australie

C’est étonnant à quel point une recommandation peut parfois en entraîner une autre. Il y a quelques mois, au hasard d’une suggestion Youtube, nous découvrions l’artiste Australienne Olympia. De la même façon nous avons récemment fait la découverte d’Ali Barter, qui a justement effectué les premières parties d’Olympia en Australie. Après avoir sorti un premier EP en 2012 intitulé « Trip », elle enchaîne deux ans plus tard avec un second, « Community » et enfin un dernier l’an dernier, « AB EP » dont est issu le titre ‘Hypercolour’.

Les amateurs d’Indie Rock – et d’Olympia – ne devraient pas s’y perdre. Ali Barter nous propose une musique qui vient rejoindre les rangs de plus en plus nombreux d’une jeune génération Rock australienne particulièrement inspirée, notamment les Jezabels pour lesquels elle a également ouvert en concert, mais aussi, sans ordre particulier, Courtney Barnett, Little May, Butterfly Boucher, Howling Bells et tant d’autres…

Pourtant d’un point de vue musical, elle se détache légèrement de ses pairs pour nous offrir un album Indie Rock enjoué qui fait la part belle aux guitares électriques et nous rappelle étrangement Liz Phair au milieu des années 90, avec qui elle partage d’ailleurs un certain féminisme dans le propos. Car Ali Barter a le sens du tube. Ses premiers singles dévoilés, ‘Girlie Bits’, qui évoque le traitement des femmes dans l’industrie de la musique – « Give us a smile, princess, it’s better for business » – et ‘Cigarette’, qui traite de la superficialité masculine, sont d’imparables Pop songs qui nous permettent d’entrer dans son univers en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Cette touche Pop 90’s ne quittera d’ailleurs pas le disque d’un bout à l’autre, comme la bande originale parfaite pour un Teen Movie de l’époque.

Tout cela confère à ce disque un côté particulièrement cool et rafraichissant. L’ensemble est exécuté avec vélocité et dynamisme avec une touche Indie qui lorgne particulièrement du côté des Etats-Unis. Cette digne héritière des 90’s a dû écouter en boucle les groupes de l’époque, de Veruca Salt aux Smashing Pumpkins, même si elle évolue dans une tonalité finalement plus Pop. Voici un disque dont la sortie physique est encore limitée à l’Australie, mais Ali Barter devrait sans nul doute vite dépasser les limites de ses frontières tant sa musique est universelle et fédératrice.

Pour plus d’infos:

http://www.alibartermusic.com/
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