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ALVVAYS – Antisocialites (2017)

ALVVAYS - Antisocialites (2017)1. In Undertow
2. Dreams Tonite
3. Plimsoll Punks
4. Your Type
5. Not My Baby
6. Hey
7. Lollipop (Ode to Jim)
8. Already Gone
9. Saved By A Waif
10. Forget About Life

Date de sortie : 8 septembre 2017 / Label : Transgressive – [PIAS] Cooperative / Pays d’origine : Canada

Alvvays, c’était la charmante surprise Dream Pop de l’année 2014. La petite bande menée par Molly Rankin avait semé un vent de fraîcheur dans un genre musical qui en avait bien besoin, avec un album éponyme qui faisait office de modèle d’élégance. De ses débuts Alvvays n’a rien perdu de sa touche Pop, le groupe a même accentué cet aspect pour revenir avec un album instantané et sans failles, qui se détache un peu de ses sonorités DIY originelles sans pour autant donner l’impression que le groupe ne maîtrise plus son sujet. C’est même plutôt l’inverse, le premier extrait « In Undertow » nous avait mis sur la piste : « Antisocialites » était voué à devenir le grand album Indie Pop canadien de l’année, redonnant par la même occasion une belle bouffée d’oxygène à cette contrée phare de l’Indie Rock à l’heure où ses plus prestigieux représentants (Arcade Fire) montrent quelques signes d’essoufflement.

La musique d’Alvvays a le grand mérite d’être à la fois légère comme un plume et tranchante comme un rasoir. Le chant presque juvénile de Molly Rankin n’y est pas pour rien, elle a trouvé une aisance qui porte totalement des titres tels que « Plimsoll Punks », avec son refrain très aigu. Et à l’image de ce morceau porté par des arpèges de guitares exécutés à toute vitesse – on pense aux Wedding Present et aux Smiths – « Antisocialites » s’impose souvent par la variété de son jeu. Un peu de la même manière « Your Type » va droit à l’essentiel en à peine plus de deux minutes, alors que « Not My Baby » retrouve quelques sons de claviers et une touche Lo-Fi qui était assez représentative de leur premier album.

L’ensemble navigue habilement entre joie et mélancolie avec toujours en toile de fond une trame sonore (et vocale) héritée e de la Twee-Pop de Stereolab. Le disque a surtout l’avantage de bien gérer son rythme, alternant les titres calmes et surtout plus énervés comme l’hymne Indie Pop « Lollipop (Ode To Jim) » ou « Hey » dont la dernière moitié évoque étrangement The Strokes. Oui, la musique d’Alvvays est sucrée mais jamais mielleuse, et comme tous les bons desserts, on en reprendra volontiers une deuxième fois.

Pour plus d’infos:

Lire l’interview d’Alvvays, le 16 février 2015

Lire la chronique d’Alvvays (2014)

Le Badaboum – Paris, lundi 16 février 2015 : galerie photos

http://alvvays.com/
http://www.facebook.com/ALVVAYS
http://twitter.com/alvvaysband

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