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GHINZU – Blow (2004)

GHINZU - Blow (2004)1. Blow
2. Do You Read Me?
3. Jet Sex
4. Cockpit Inferno
5. ‘Til You Faint
6. The Dragster-Wave
7. Sweet Love
8. High Voltage Queen (The Reign Of)
9. 21st Century Crooners
10. Mine
11. Horse
12. Sea-Side Friends

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Date de sortie : 7 septembre 2004 / Label : Atmosphériques / Pays d’origine : Belgique

Ça fait bien un an et demi que l’on en entend beaucoup parler en France, et pourtant ils ont déjà pas mal roulé leur bosse…dans la famille des nouvelles sensations belges je voudrais Ghinzu, s’il vous plaît !… ‘Blow’, album aussi sensible qu’énervé, a ouvert en 2004 au groupe les portes de la reconnaissance internationale. Car il faut remonter à 1999 pour trouver les origines de Ghinzu, composé de John Stargasm (chant, piano, clavier, basse), Fabrice George (batterie), Mika Nagazaki (basse, guitare, synthés), Greg Remy (guitare, basse) et Sanderson Poe (double basse, choeurs). Une bande de multi instrumentistes, qui sort sous son propre label l’album Electronic Jacuzzi en l’an 2000. Un album qui, grâce au bon accueil de ses singles successifs (Dolly Fisher, Electronic Jacuzzi puis Rotten Star) va leur permettre d’obtenir une certaine notoriété en Belgique. Ghinzu augmente alors la fréquence de ses concerts, auxquels les membres se présentent affublés d’une perruque qui deviendra dès lors l’un des signes distinctifs du groupe.

En 2004 sort leur deuxième album, ‘Blow’, en février pour la Belgique, puis août pour la France, sous deux pochettes différentes (vous voyez ici la pochette Belge). Une pochette qui exprime pas mal de rage, sentiment omniprésent tout au long de l’album, mais aussi très maîtrisé. Mi-dEUS, mi-Radiohead, Ghinzu a su tirer le meilleur des groupes les plus influents de ces dernières années. En passant avec maestria des mélodies les plus douces à des refrains endiablés (notamment sur Blow, le premier titre qui commence dans le calme, qui prend son temps – 8 minutes 54 ! – pour se terminer dans une avalanche de guitares), les belges semblent avoir trouvé la bonne formule pour attirer l’attention de tous. ‘Jet Sex’ ou ‘Sweet Love’ ont même une finesse proche d’un ‘Pyramid Song’ de Radiohead.

Du coup ‘Do You Read Me’, le (très bon) extrait qui est probablement le plus passé sur les ondes ici, paraîtrait presque trop direct, trop facile ! Ghinzu varie sa musique avec plusieurs titres (presque) totalement instrumentaux : Cockpit, 21st Century Crooners (thème musical maintenant utilisé pour la dernière pub SNCF), le Pink Floydien ‘Horse’, ou le plus bruyant mais moins convaincant ‘Mine’. Mais c’est dans les mélodies poignantes que le groupe excelle tout particulièrement, parvenant à nous tirer des larmes : ‘Jet Sex’, ‘Sea-Side Friends’, voire même ‘High Voltage Queen’, pendant lequel on ne sait finalement pas si l’on doit taper du pied ou s’émouvoir devant de si belles mélodies.

En définitive la diversité de Ghinzu, entre piano et guitares, entre instrumental et vocal, entre pop et rock, peut leur permettre de plaire à tous, et c’est bien ce qui est en train de se passer. Décidément la Belgique n’a pas fini de nous surprendre, on se sentirait presque tout petits, ici, en France…

Titres conseillés : Blow, Jet Sex, Cockpit, Do You Read Me, The Dragster-Wave, High Voltage Queen, 21st Century Crooners.

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