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NOTHING BUT THIEVES – Broken Machine (2017)

NOTHING BUT THIEVES - Broken Machine (2017)

1. I Was Just A Kid
2. Amsterdam
3. Sorry
4. Broken Machine
5. Live Like Animals
6. Soda
7. I’m Not Made By Design
8. Particles
9. Get Better
10. Hell, Yeah
11 . Afterlife
12. Reset Me
13. Number 13
14. Sorry (Acoustic)
15. Particles (Piano Version)

Date de sortie : 8 septembre 2017 / Label : Sony Music – RCA / Pays d’origine : Royaume-Uni

Avec un premier album musclé et ambitieux sorti en 2015 le jeune groupe anglais de Southend-On-Sea avait fait du bruit de l’autre côté de la Manche, alignant des singles ravageurs, s’auto-déroulant par la même occasion un vrai tapis rouge pour préparer sereinement leur nouvel album. Au-delà de l’efficacité, Nothing But Thieves traînaient néanmoins derrière eux de nombreuses et encombrantes influences, Muse étant la plus évidente. Avec « Broken Machine » cet aspect n’a pas totalement disparu, mais on sent d’emblée le bon en avant réalisé par le quintet en termes de composition et surtout de production, avec aux manettes Mike Crossey qui a déjà travaillé avec Wolf Alice, The 1975 ou Imelda May qui a su leur offrir le son d’un véritable album de Rock, puissant et particulièrement tranchant.

Ainsi, de la ligne de basse en ouverture de « I was Just a Kid » qui nous causerait bien un décollement de la plèvre au single ultra efficace « Amsterdam », Nothing But Thieves déroule, en machine de guerre particulièrement bien huilée. Conor Mason a gardé (et développé) ses habitudes vocales avec chant teinté d’un lyrisme parfois un peu trop forcé, mais avec un timbre de voix impeccable. C’est à la fois ce qui pourra vous séduire ou vous énerver sur cet album. Le principal défaut de leur premier disque était peut-être de vouloir aller trop vite à l’essentiel, en alignant les meilleurs titres au début pour n’en laisser que peu du même acabit à la fin. De ce point de vue le groupe a rectifié le tir, même s’il donne encore l’impression de partir en trombe. Le troisième titre, « Sorry », permet déjà un peu de souffler sans perdre de vue pour autant cet objectif : caracoler en haut des charts.

C’est sûr, il y a un peu de ça chez le quintet anglais, et « Broken Machine » a le potentiel pour en arriver là, il est d’ailleurs entré directement en seconde position des ventes d’albums au Royaume-Uni, ce qui illustre bien leur renommée grandissante. Globalement les compositions ont gagné en maturité, avec une construction plus complexe, notamment sur le titre qui donne son nom à l’album, mais aussi sur le Rock un poil électronique de « Live Like Animals » où Conor Mason chante pour une fois assez différemment.

Il n’y a peut-être rien de bien révolutionnaire à l’horizon, le groupe frôle même parfois le Rock pompier sur un « Particles » moins inspiré et un peu trop mainstream, mais à chaque fois les refrains marchent bien et le groupe démontre qu’il est très à l’aise quand il s’agit de monter le volume et d’aiguiser ses riffs de guitares, notamment sur le break – vraiment excellent – de « I’m Not Made By Design ». « Broken Machine » a donc toutes les caractéristiques de l’album Rock qui inondera les ondes des radios pour l’année à venir. Nothing But Thieves, c’est finalement le groupe que l’on prend un plaisir coupable à écouter, on aimerait les voir plus indés, moins produits, mais ne nous voilons pas la face : que c’est bon… Hell Yeah !

Pour plus d’infos:

Lire la chronique de ‘Nothing But Thieves’ (2015)

Lire l’interview de Nothing But Thieves, le 25 novembre 2015

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