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THE CURE – The Cure (2004)

THE CURE - The Cure (2004)1. Lost
2. Labyrinth
3. Before three
4. The end of the world
5. Anniversary
6. Us or them
7. Alt.end
8. (I don’t know what’s going) on
9. Taking off
10. Never
11. The promise
12. Going nowhere

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Date de sortie : 29 juin 2004 / Label : Geffen Records / Pays d’origine : Royaume-Uni

Et voilà…une fois de plus The Cure va faire couler beaucoup d’encre et déchaîner les passions! Personnellement je m’en suis très vite rendu compte en allant voir l’avis des acheteurs du côté d’Amazon ou de la Fnac. Ces avis sont tout sauf neutres.

D’une part il semble que le groupe ne parviendra plus jamais à satisfaire ses vieux fans, déçus une fois de plus. Mais pourtant d’autres, dont moi, vous diront tout à fait le contraire. D’autre part The Cure semble à l’aube d’une nouvelle ère, prêt à séduire tout un nouveau public.

En un mot tout le problème est là. Les puristes regretteront Disintegration ou Pornography, mais la bande à Robert Smith a bien changé et il serait peut-être bien décevant de les voir nous ressortir le clone d’un album de vingt ans. Robert Smith et les siens vont de l’avant. Après le peu inspiré ‘Wild Mood Swings’ en 1996 et Bloodflowers, encore un faux album d’adieux, beau mais assez lent, en l’an 2000, The Cure revient avec un album vraiment différent cette fois-ci.

Sursaut d’orgueil? Influence des collaborations récentes de Robert Smith? ‘The Cure’ sonne en tout cas comme un album de notre époque, avec de la puissance. Avec la collaboration de Ross Robinson derrière la console (une ‘pointure’ du nu-metal : Korn, Slipknot) et les duos récent de Bob Smith avec Blink 182 on pouvait effectivement craindre le pire. Mais le groupe n’a heureusement pas eu la mauvaise idée de nous offrir un album métal version quadragénaires. Et Ross Robinson n’y est pas pour rien non plus: le groupe n’a effectivement probablement jamais eu un aussi gros son, mais le tout sonne juste. Car The Cure se libère. The Cure renaît. Il y a des années que l’on n’avait pas entendu Robert Smith avec une telle voix, qui avait plutôt tendance à s’effacer sous les guitares et les nappes de claviers ces dernières années.

Ainsi Lost, titre torturé, nous ouvre les portes de ce nouvel opus. Tout en crescendo, la chanson nous entraîne à la perfection dans ce ‘nouveau’ Cure. La basse de Simon Gallup, très présente, est sans aucun doute l’un des élément clés de cet album: lourde, rock, envoûtante. Le jeu des comparaison avec les albums mythique du groupe restent néanmoins évidentes sur des titres tels que Labyrinth, dont l’intro n’est pas sans rappeler les sonorités de The Top. Le jeu de Jason Cooper à la batterie n’aura jamais été aussi fluide et ce dernier n’a aujourd’hui plus à rougir de la difficile succession à Boris Williams, batteur du groupe de 1985 à 1993.

Les chansons pop sont également toujours aussi bien ficelées, tel un ‘Just Like Heaven’ ou ‘Friday I’m In Love’, ‘The End Of The World’, premier single issu de cet album, marque par la qualité de ses mélodies. Sur les même trace se situe également le titre ‘Before Three’. D’autres sonorités nous rappelleront également le légendaire Pornography, tels que l’ambiance générale de ‘Anniversary’ ou de ‘The Promise’, pas si lon d’un ‘Carnage Visors’. Enfin le Cure 2004 se définira définitivement par sa puissance: Us Or Them, magnifique de puissance et de violence, convainc une fois pour toute que le groupe a retrouvé la bonne voie. Le DVD Bonus de cette édition ne nous apportera en fait pas grand-chose de plus à se mettre sous la dent, mais c’est toujours ça de plus…

Pour conclure que dire si ce n’est que cet album est (enfin!) une grande réussite. The Cure a définitivement perdu une partie de ses fans mais ils risquent d’en (re)conquérir bien d’autre en route. Alors que cette année le groupe fête ses 25 ans il n’aura jamais été autant d’actualité. Non, ce n’est pas le meilleur album de Cure, mais Robert Smith a trouvé là de quoi faire taire plus d’un détracteur.

Ah! De si belles retrouvailles!…

Titres conseillés: Lost, Labyrinth, Before Three, The End Of The World, Us Or Them, The Promise

Pour plus d’infos:

Lire la chronique de ‘Greatest Hits’ (Edition Limitée – Double CD)
Lire la chronique de ‘Bloodflowers’
Lire la chronique de ‘Paris’
Lire la chronique de ‘Disintegration’
Lire la chronique de ‘Staring at the sea – the singles‘
Lire la chronique de ‘The Head On The Door’
Lire la chronique de ‘Pornography’
Lire la chronique de ‘Seventeen Seconds’
Lire la chronique de ‘Three Imaginary Boys’

http://www.thecure.com/

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