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THE DEARS – Degeneration Street (2011)

THE DEARS - Degeneration Street (2011)1. Omega Dog
2. 5 Chords
3. Blood
4. Thrones
5. Lamentation
6. Torches
7. Galactic Tides
8. Yesteryear
9. Stick w/ Me Kid
10. Tiny Man
11. Easy Suffering
12. Unsung
13. 1854
14. Degeneration Street

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Date de sortie : 15 février 2011 / Label : Dangerbird Records / Pays d’origine : Canada

On ne va pas vous mentir, pendant un bon moment on a cru que The Dears, c’était fini. La faute à un album, ‘Missiles’, sorti il y a trois ans, qui nous avait complètement déstabilisés. Il faut dire qu’à l’époque le groupe était en pleine crise. Fini le collectif, de la formation d’origine ne subsistait que le duo Murray A. Lightburn et sa femme Natalia Yanchak. Du coup ‘Missiles’ faisait figure d’album à part dans leur discographie, mais il lui manquait les tubes imparables qui avaient fait le succès du groupe, comme ‘Lost In The Plot’, ou ‘Ticket To Immortality’. Une semi déception donc, surtout que le quintet faisait partie de nos grands coups de cœurs musicaux des années 2000.

Du coup la surprise de voir The Dears revenir au grand complet aujourd’hui a réveillé en nous de vieilles et belles émotions, avec l’espoir que cette fois-ci la verve passée serait au rendez-vous. Et nous sommes comblés. ‘Degeneration Street’ aurait dû s’appeler ‘Regeneration Street’, tant les canadiens ont retrouvé leur inspiration, leur énergie, leur classe.

Le début de ce disque est un festival de tubes en veux-tu en voilà. Avec une très belle entrée en matière où Murray Lightburn impose son chant Soul à la chaleur toujours intacte, qui notons-le, s’éloigne encore plus – pour ne pas dire totalement – de cette vieille comparaison avec Morrissey. Dès lors on sent qu’il va se passer quelque chose. On n’attendra pas longtemps : ‘5 Chords’ explose littéralement, nous lance directement dans le cœur de cette œuvre particulièrement puissante, autant d’un point de vue émotionnel que sonore. Une pop d’orfèvre qui se poursuit sur le plus énervé ‘Blood’, puis ‘Thrones’… Ca ne s’arrête pas.

Le groupe se permet de souffler tout de même un peu à mi-parcours, sur un ‘Lamentation’ au tempo un peu plus lent qui ne manque pas pour autant d’ampleur, surtout dans sa seconde partie, lorsque les choeurs se font entendre. On s’aperçoit que dans l’ensemble le quintet a pris un tournant plus Rock sur ‘Degeneration Street’, ce qui est rarement le cas après plusieurs années de carrière, mais qui n’est certainement pas pour nous déplaire.

La seconde partie de l’album renoue un peu avec une Pop plus douce et mélodique jadis si chère au groupe, dont on retiendra le séduisant mais rythmé ‘Yesteryear’ ou le mélancolique ‘ Tiny Man’. ‘184’ retrouve pour sa part le lyrisme, le côté ‘cinématographique’ et progressif des premiers albums du groupe. Cependant le disque se définit surtout par un son de guitare lourd et des amplis poussés à fond, notamment sur ‘Stick W/ Me Kid’.

Voilà! Revenus de loin, The Dears nous démontrent qu’il ont encore beaucoup, beaucoup de choses à dire, avec 14 titres – une heure d’écoute! – qui demandera de nombreuses relectures. Ce petit chef d’oeuvre de Pop qui devrait finir bien placés dans nos classements de fin en est l’impressionnante démonstration. Franchement, c’est la grande classe.

Titres conseillés : Omega Dog, 5 Chords, Blood, Thrones, Lamentation, Stick W/ Me Kid, Tiny Man, 1854

Pour plus d’infos :

Lire la chronique de ‘Gang Of Losers’

http://www.thedears.org/
http://www.facebook.com/TheDears

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