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WAND – Plum (2017)

WAND - Plum (2017)1. Setting
2. Plum
3. Bee Karma
4. Charles de Gaulle
5. High Rise
6. White Cat
7. The Trap
8. Ginger
9. Blue Cloud
10. Driving

Date de sortie : 22 septembre 2017 / Label : Drag City – Differ-Ant / Pays d’origine : Etats-Unis

Wand n’est peut-être pas le plus connu des groupes indés, à part son leader Cory Hanson, mais c’est assurément l’un des plus prolifiques ! Le groupe de Los Angeles hébergé sur le label Drag City a sorti en septembre dernier son quatrième album depuis 2013. On serait presque passé à côté de ce disque dont la pochette particulièrement minimaliste ne révèle pas grand-chose, car derrière ce nuage bleu se cache un groupe qui fourmille d’idées et qui a su élargir sa palette sonore au fil du temps.

A la fois très direct, mais très attaché à l’expérimentation, voici un groupe comme on n’en fait plus aujourd’hui, héritier des bricoleurs du Rock qu’étaient jadis Pavement, mais avec une touche de psychédélisme 70’s en plus. On retrouve donc une alternance de titres courts et très longs, les premiers étant particulièrement directs, à l’image de « Plum » qui donne son nom à l’album, mais surtout de l’imparable « Bee Karma » qui lui succède, où l’on sent que l’arrivée de Sofia Arreguin (claviers, voix) dans le groupe apporte également beaucoup, avec ses chœurs qui viennent compléter le chant de Corey Hanson. C’est d’ailleurs dans la première moitié de l’album que le groupe se consacre plus à ce type de morceaux. Des titres enflammés qui se suffisent parfois à eux-mêmes, sans paroles (« High Rise ») ou d’autres dont les fantaisies totalement psychédéliques sont un vrai régal pour les oreilles (« White Cat »).

S’octroyant un moment de répit sur les chansons plus calmes « The Trap » et « Ginger », le groupe s’engage alors dans un final très aventureux, avec deux derniers morceaux qui dépassent chacun les 7 minutes. Par sa variété, « Blue Cloud » résume bien à lui seul toute l’audace de ce disque, porté par le chant décidément parfait de Cory Hanson, avec des intermèdes instrumentaux qui lorgnent presque vers le Jazz, avant de s’engager dans un final aux allures de Rock progressif. Le tout dégage un parfum d’inattendu, un état esprit plein de liberté qui se laisse porter par les instruments.  Une sorte de Pink Floyd des temps modernes, certainement plus Indé, qui se laisse porter au fil de ses improvisations en retombant toujours sur ses pieds.

Pour plus d’infos :

http://wandband.info/
https://www.facebook.com/wandbandinfo/
http://www.dragcity.com/artists/wand

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