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[Live report] Rock en Seine 2016 – Jours 2&3

Étant indisponible la journée du 26 août, notre compte-rendu de Rock en Seine ne couvre que les deux derniers jours. « Pas trop grave » nous a-t-on dit, la journée du vendredi n’a pas été la plus mémorable pour nos amis médias présents ce jour-là, même si de nombreux spectateurs ont certainement trouvé leur bonheur avec Two Door Cinema Club ou The Last Shadow Puppets.

Quoiqu’il en soit nous voilà enfin arrivés sous un soleil de plomb en ce samedi 27 août. En ce début de journée notre curiosité nous attira vers la scène Pression Live, toujours le bon endroit pour faire des découvertes. Joycut ouvre le bal avec son Electro Post Rock qui ne parvient pas à nous passionner mais parfaitement maîtrisé. En effet, c’est Beau que nous attendions, après les avoir vues au festival Les Femmes s’en Mêlent au printemps dernier, l’envie de les revoir était grande, et leur Pop Folk parfois délicate, souvent entraînante a su faire mouche grâce de ce duo féminin en pleine ascension.

Beau
BEAU

Après, pour nous ce fut un peu le trou noir, avec d’un côté Bring Me The Horizon, très « Rock Metal » et de l’autre Papooz et Grand Blanc (avec un peu plus d’attirance pour ces derniers tout de même), si on aime la Pop Française. Voilà ce qui arrive à aller voir des concerts toute l’année, on aime bien se plaindre! Heureusement les indécrottables L7 ont toujours la fougue de leurs 20 ans et nous ont reboosté pour la suite.

L7
L7

A 21h45 Sigur Ros investit la scène de la Cascade et à partir de là les choses vraiment sérieuses ont enfin pu commencer, avec un show « son et lumières » d’une rare ampleur. Pour nous c’était de loin le meilleur concert du jour. Il faut dire que nous avons raté Massive Attack qui ne désirait pas être photographié, avant de changer d’avis 5 minutes avant le concert, trop tard pour la plupart des photographes trop loin sur le site ou déjà partis. Nous avons donc préféré nous rediriger vers la scène Pression Live pour découvrir un peu mieux Half Moon Run. C’était… mignon… Une Pop Rock bien mélodique mais surtout bien lisse qui ne remet pas en cause l’envie du groupe qui a fait son concert avec l’énergie nécessaire.

Sigur Ros
SIGUR ROS

Après un samedi mi-figue, mi-raisin, retour au Parc de Saint Cloud pour le dernier jour des festivités. Et là Rock en Seine allait enfin prendre une autre dimension, celle que l’on attend de ce type d’événement. Départ en trombe sur la grande scène à 16h avec le show impeccable (comme toujours) d’Editors, avec un Tom Smith particulièrement en verve qui n’a pas été avare de vieux tubes. C’était étrange de voir si tôt un tel groupe que l’on aurait bien vu il y a quelques années évoluer vers la position de tête d’affiche.

Editors
EDITORS

Juste un petit coup d’œil sur le concert bien énervé de Sum 41 et direction la Scène de la Cascade pour retrouver Ghinzu, le groupe belge qui s’est fait bien trop rare pendant de longues années mais qui n’a rien perdu de son énergie. A ce moment-là de la journée on se dit que dimanche va vraiment être bon. Et on ne croyait pas si bien dire avec l’arrivée d’Iggy Pop sur la grande scène, toujours une bête de scène qui malgré le poids des ans tient toujours bon pour se donner à fond et entamer un concert tambour battant avec les indémodable « I Wanna Be Your Dog », « The Passenger » et « Lust For Life » … Un vrai Punk, notre ami photographe qui ‘est fait cracher dessus « juste pour le fun » ne vous dira pas le contraire…

Iggy Pop
IGGY POP

Nous n’avons pourtant pas regardé beaucoup plus de cette prestation hors normes parce que nous yeux étaient déjà de nouveau tournés vers la scène Pression Live avec Aurora que l’on ne cesse de soutenir depuis ses débuts. C’était… fabuleux ! Elle n’a que 20 ans, mais déjà lors de son premier passage à Paris à la Boule Noire l’an dernier sa présence nous avait totalement envoûtés. Après la sortie de son album en mars dernier et les nombreuses tournées accumulées à travers le monde tout au long de l’année, le groupe qui l’accompagne a gagné en puissance et en aisance. Pleine de générosité, Aurora a totalement enflammé le public par ses qualités vocales et tout l’univers féérique qui l’entoure. Un grand concert à la fin duquel elle revenue, au pied de la scène, pour passer un long moment à parler avec ses fans.

Aurora
AURORA

Denier acte du festival et grande tête d’affiche : Foals. Nous savions déjà que le groupe Anglais avait toutes les qualités requises pour accomplir cette tâche, même si nous pensions qu’Iggy Pop, plus célèbre auprès du grand public, aurait dû occuper ce créneau. Eh bien on peut dire que la prestation en béton de Foals nous a vite fait oublier nos doutes. Quel concert ! Quelle puissance ! Yannis Philippakis est lui aussi un showman et il l’a bien démontré en descendant voir le public à plusieurs reprises, s’offrant même un petit slam en fin de concert. Franchement, c’était la cerise sur le gâteau, le genre de concert sur lequel repose la réussite d’un festival.

Foals
FOALS

Ah mais nous avons zappé plein de groupes, vous avez bien dû vous rendre compte ! Eh bien oui, c’est ce qui arrive avec un seul photographe / chroniqueur qui n’a pas encore le don d’ubiquité. Mais malgré nos critiques peut-être un peu sévères envers la journée de samedi Rock en Seine fut bel et bien une réussite, en terme d’ambiance mais aussi d’organisation, impeccable, que ce soit pour l’accueil du public, les indications sur le site, les accès aux handicapés, le paiement aux stands, et bien sûr toute l’équipe qui a accueilli et accompagné nos chers amis médias. Bref, en 2017, si on est là, on reviendra !

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