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BEVERLY – The Blue Swell (2016)

BEVERLY - The Blue Swell (2016)1. Bulldozer
2. Crooked Cop
3. You Said It
4. Victoria
5. South Collins Lake House
6. Contact
7. The Smokey Pines
8. You Used To Be A Good Girl
9. Don’t Wanna Fight

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Date de sortie : 6 mai 2016 / Label : Kanine Records / Pays d’origine : Etats-Unis

Beverly est un groupe originaire de Brooklyn qui a vu le jour en 2013, formé par Frankie Rose dont on ne présente plus les groupes dont elle a été membre en dehors de sa carrière solo (Crystal Stilts, Vivian Girls, Dum Dum Girls) et de Drew Citron. Leur premier album, « Careers », est sorti en 2014, mais dès lors Frankie Rose quitte le navire, laissant Drew seule aux commandes. Le nom de la première d’entre elles était pourtant un facteur important de la réussite de ce projet. Mais Drew Citron l’a porté à bout de bras, assurant la tournée qui s’en suivit et prolongeant cette aventure qui semblait pourtant bien mal engagée avec la complicité de Scott Rosenthal (Crystal Stilts) et Kip Berman (The Pains of Being Pure at Heart). Bien lui en a pris, non seulement « The Blue Swell » n’a rien à envier à la qualité de son prédécesseur, mais de plus il s’en démarque en adoptant un approche plus Pop, s’écartant – légèrement – des bases plus Noisy posées aux débuts du groupe.

Comme pour dire au revoir à cette période révolue, ‘Bulldozer’ ouvre l’album tête baissée, dans un style très proche des Dum Dum Girls.  Mais en se retrouvant seule sur le devant de la scène, Drew Citron a finalement su apporter une belle pointe de douceur sur ce disque en prenant des intonations rêveuses sur une Dream Pop éthérée qui rappelle dans ses meilleurs moments Mazzy Star, notamment sur ‘South Collins’. D’une manière générale, Beverly a mis l’accent sur la mélodie, avec une pointe de nostalgie à peine dissimulée de l’époque Shoegaze, notamment sur ‘Lake House’ qui est également le nom du lieu où l’album a été enregistré, un envoûtant morceau digne du meilleur de Lush. Et lorsque le ton devient plus mordant sur ‘Contact’, le chant de Drew Citron fait toute la différence (et fait encore une fois penser à celui de Miki Berenyi de Lush). Kip Berman connaît bien lui aussi la recette du tube Noisy Pop simple et efficace avec son groupe The Pains Of Being Pure At Heart, et co-signe justement un titre dans cet esprit, ‘Victoria’. L’album se terminera sur une ambiance plus rétro avec le très Pop 60’s Don’t Wanna Fight dont la beauté laisse rêveur.

Plus ce disque avance et plus on se rend compte que Beverly est bien plus qu’un énième projet de Noisy Pop car il se détache rapidement du lot par la qualité de ses titres, démontrant le rôle prépondérant de Drew Citron, aussi bien en tant que compositrice qu’interprète. Tantôt poétique, tantôt Rock, le résultat est particulièrement réussi. Beverly a peut-être perdu un membre précieux, mais gagné en identité. Il ne nous reste plus qu’à vous inviter à vous laisser emporter par cette « houle bleue », car le voyage en vaut la peine.

Pour plus d’infos :

https://www.facebook.com/wearebeverly
https://twitter.com/WEAREBEVERLY

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