The Molochs, groupe emmené par l’americano-argentin Lucas Fitzsimmons, tire son nom de la divinité antique Moloch, roi des sacrifices et dévoreur d’enfants, mais aussi du personnage de roman « Howl » d’Allen Ginsberg. L’écrivain phare de la beat generation et du mouvement de contre-culture américain, désignait sous ce nom tout ce qui s’apparente aux systèmes contraignant comme la société conformiste post-seconde guerre mondiale basée sur le gain matériel.
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Ce sont donc une certaine négativité et une noirceur non feinte qui sont à la genèse d’America’s Velvet Glory, un album au ton honnête, urgent, désespéré et intrépide. La vocation musicale de Fitzsimmons est tout aussi mystique que le nom qu’il a choisi. C’est après un voyage en Inde en 2012 dont il revient transformé qu’il décide de tout remettre à plat et de diriger son propre projet. Ainsi nait le groupe The Molochs. En 2013 leur premier album, Forgetter Blues, enregistré avec son proche collaborateur Ryan Foster (guitare/claviers), sort sur son propre label. 12 titres anxieux imprégnés de garage, proto-punk, folk et rock, influencé par le Velvet Underground et autres Modern Lovers. Après 3 ans enfermé à explorer sa créativité, « America’s Velvet Glory » voit le jour, enregistré avec « facilité » sous la houlette de Jonny Bell au studio JazzCats de Long Beach où ont travaillé d’autres artistes d’Innovative Leisure comme Wall Of Death ou encore Hanni El Khatib.
En ressort un album qui laisse transparaître des flash de rock garage des 60’s, des solos à la Lou Reed, le son de Jonathan Richman, teintés des sentiments d’anxiété, de doute, de perte mais aussi de beauté et de paix intérieure.
THE MOLOCHS
« America’s Velvet Glory »
Sortie le 27 janvier (Innovative Leisure / Modulor)
Tracklisting
1. Ten Thousand
2. No Control
3. Charlie’s Lips
4. That’s the trouble with you
5. The One I love
6. Little Stars
7. No More Cryin’
8. You And Me
9. New York
10. I Don’t Love You
11. You Never Learn
