Nectar Woode et ses bonnes vibrations

Nectar Woode a affiné et développé sa musique au sein de la communauté néo-soul londonienne dont elle fait partie. Fille d’un père saxophoniste amateur ghanéen et d’une mère anglaise artiste de mode, elle a grandi à Milton Keynes et a été exposée à un mode de vie créatif dès son plus jeune âge. Bercée pendant son enfance par Erykah Badu et D’Angelo, elle s’est plongée dans leur musique alors qu’elle était à l’université en jouant dans des groupes de reprises de leurs chansons. Inspirée par l’idée de commencer à écrire ses propres compositions, elle s’est installée à Londres et s’est retrouvée immergée dans une communauté qui a nourri son son jazz et l’a aidée à devenir l’artiste qu’elle est aujourd’hui.

Dans « Nothing to Lose », chanson titre et dernier single de son premier EP sorti le 23 février chez Communion Music, sa voix chaude se place sur un beat hip-hop et ses touches gospel. Assurée et ancrée dans la réalité, « Nothing To Lose » renforce l’idée qu’elle est une artiste promise à un grand avenir en 2024. Le titre est accompagné d’une vidéo « faite de tous les souvenirs incroyables de cette dernière année, et du chemin parcouru pour en arriver là! ».

Des racines musicales chaleureuses de son héritage ghanéen à la narration brute de chanteuses comme Lauryn Hill qui a soulevé son intérêt dès l’adolescence, en passant par la communauté musicale solidaire du sud de Londres dans laquelle elle a trouvé un refuge ces dernières années, une chose relie le puzzle musical de Nectar Woode, 24 ans : l’honnêteté. Ses deux premiers singles « Good Vibrations » et « God Talks Back » co écrits et produits avec Bad Sounds (Arlo Parks, Rose Gray) ont séduit la presse anglaise et l’ont conduite à ouvrir pour Alice Phoebe Lou ou encore November Ultra.