Était-ce un présage ? En 2020, Laura Marling sortait en plein Covid un album salvateur intitulé « Song for Our Daughter ». Un disque au ton optimiste qui illustrait le chemin parcouru vers le bonheur de l’anglaise. L’aventure Lump n’y fut sans doute pas étrangère non plus. Ce vœu de maternité est aujourd’hui une réalité, et c’est à son enfant que l’on entend au tout début de l’album qu’elle parle et chante désormais.
Chroniques
POM POM SQUAD – Mirror Starts Moving Without Me (2024)
Nous avions découvert Pom Pom Squad sous les traits d’un pom-pom girl cabossée qui ne jurait que par les Grunge à ses débuts. Nous faisons aujourd’hui la connaissance de Mia Berrin, une chanteuse qui s’affirme, se détache de cette image et endosse une tenue d’Alice au Pays des merveilles pour nous entraîner avec elle de l’autre côté du miroir, dans un voyage musical plutôt osé, comme s’il était temps de couper le cordon avant qu’il ne soit trop tard.
SYLVIE KREUSCH – Comic Trip (2024)
« Montbray » n’était donc qu’un avant-goût. La plus si débutante Sylvie Kreusch revient aujourd’hui avec un deuxième album solo mais bien plus que cela au regard de sa discographie avec d’autres groupes. Aujourd’hui cette expérience longuement acquise semble rejaillir à travers une nouvelle forme d’inspiration, aux origines peut-être plus classiques, pour un résultat parfaitement canalisé.
MY BRIGHTEST DIAMOND – Fight The Real Terror (2024)
Mais où était donc passée My Brightest Diamond ? Elle fut, il n’y a pas loin de vingt ans, l’un des grands amours musicaux de Stars Are Underground (« Bring Me TheWorkshorse » était notre album de l’année 2006 !), mais aussi du public français qui s’était habitué à ses venues au Point Ephémère, à la Cigale, au Café de la Danse, au Badaboum…
THE CURE – Songs Of A Lost World (2024)
Notre dernière chronique de The Cure remonte à novembre 2008, il y a 16 ans, pour la sortie de « 4:13 Dream », un album qui sonnait rétrospectivement comme la fin d’une longue aventure musicale, plaisant mais dispensable au regard de leur carrière. Peut-être est-ce pour cela que Robert Smith a tant reculé avant de sauter des années durant, annonçant à plusieurs reprises – et surtout bien trop tôt – la sortie imminente d’un nouvel opus, à tel point que ce quatorzième album était surtout devenu une arlésienne, une annonce que l’on finit par croire sans lendemain… à tort !
ORLA GARTLAND – Everybody Needs a Hero (2024)
C’est beau de voir une artiste grandir au fil des ans. En la voyant arriver aujourd’hui avec son deuxième album ont pourrait croire que l’ascension d'Orla Gartland a été fulgurante, mais il n’en est rien. Onze années séparent son premier EP de ce disque. Et plusieurs sorties autoproduites ont vu le jour les années suivantes, jusqu’au titre qui allait enfin la faire sortir de sa chambre : « Why Am I Like This? » en 2019.
Chroniques express #49 : Nina Nesbitt, Deadletter, Molly Payton, beabadoobee, Hannah Frances
Cette nouvelle édition de nos chroniques express place les autrices compositrices sous le feu des projecteurs, avec Nina Nesbitt que l'on redécouvre en folkeuse à l'univers intimiste, Molly Payton avec un album navigant entre Indie Folk et Rock 90s, beabadoobee qui part à l'assaut des charts britanniques, Hannah Frances et son Avant-Folk pastorale absolument captivante et enfin, pour mettre une dose de guitares plus nerveuse dans ce cocktail, le premier album de Deadletter, Post-Punk quand tu nous tiens...
THE SMILE – Cutouts (2024)
Mais qu’est-ce qui fait courir The Smile ? Non content de nous avoir offert l’excellent « Wall of Eyes » en début d’année, le trio est déjà de retour avec « Cutouts » … Quand on pense que nous les avions déjà trouvés prolifiques en janvier dernier, après un premier album n’avait qu’un an et demi, nous n’étions pas au bout de nos surprises !