On savait, avant même que ne sorte que cet album, que My Brightest Diamond n’est pas le genre d’artiste qui va nous offrir à chaque fois le même plat. Son précédent opus l’avait bien démontré, en allant puiser loin dans l’expérimentation mais aussi dans la complexité, puis tous les autres projets très variés auxquels elle a participé, dont l’album de Sarah Kirkland Snider l’an dernier, ‘Penelope’, où elle venait poser sa très belle voix sur un fond de musique classique.

My Brightest Diamond. C’était un peu l’invitée surprise de la fin d’année 2006, dont on n’attendait justement plus vraiment de grosse surprise. En un premier album flamboyant, Shara Worden avait su marier et réconcilier les genres comme peu d’artistes l’avaient fait avant. Un disque qui mélangeait habilement rock – les comparaisons avec PJ Harvey n’ont pas tardé à montrer le bout de leur nez – Folk – le lyrisme d’une Joanna Newsom – et surtout Classique, sa formation initiale.

On n’a pas souvent l’occasion de pouvoir écouter un album Indie Rock si lyrique, si classieux. My Brightest Diamond, c’est le ‘nom de groupe’ de Shara Worden, une artiste américaine au très large background musical, avec pour influence principale une formation classique qui donne ce ton si particulier à son premier album.