Date de sortie : 11 juillet 2025 / Label : Domino / Pays d’origine : Angleterre

Pas facile d’être la révélation Indie de l’année 2022. Avec un single imparable, « Chaise Longue », et un solide premier album, Wet Leg a rempli cette mission haut la main. Et forcément suscité beaucoup d’attente en vue de leur deuxième album, celui qui allait d’une part séduire encore plus leurs fans et d’autre donner du grain à moudre à leurs détracteurs. Mais le duo formé par fondé par Rhian Teasdale et Hester Chambers n’en est plus un depuis bien longtemps. Elles ont officiellement intégré à leur line-up Ellis Durand (basse), Henry Holmes (batterie) et Joshua Mobaraki (guitare, synthé) qui étaient en fait là depuis bien longtemps, mais aujourd’hui plus impliqués dans la composition, après avoir beaucoup tourné ensemble.

Et pour démontrer qu’elles ne sont pas restées assises bien longtemps sur leur chaise longue, Wet Leg fêtent leur retour avec un single fort qui montre ses biceps, « Catch These Fists », avec un nouveau look qui colle bien à leur nouvelle image, et la sensation de nous refaire le coup du tube incendiaire qui précède l’album. Ce n’est pas le seul titre de cet acabit, « Liquidize », tout comme le plus posé et charmant « Davina Mccall » remplissent aussi bien cette mission de divertissement, à la différence près que ces nouveaux morceaux ne ressemblent finalement que modérément à ceux du premier album. Il y a quelques touches nettement plus Pop sur « Pokemon » et « 11 :21 », deux titres qui illustrent bien l’évolution de Wet Leg qui semblent avoir aujourd’hui plus à nous offrir que quelques petites pépites indés, bien que ce soit encore dans ce domaine qu’elles restent le plus efficace, notamment sur le grinçant « mangetout » le refrain de « Pond song » ou sur le mi-Shoegaze « U and me at home » qui clôt l’album avec beaucoup d’entrain.

Avec ses refrains accrocheurs et son humour intact « Moisturizer » voit donc Wet Leg s’inscrire dans la durée parmi les nouveaux groupes qui comptent sur la scène alternative britannique. Ce disque produit par le tandem Dan Carey – Alan Moulder possède toutes les caractéristiques attendues d’un second album, à savoir un aspect plus élaboré dans la composition et une légère retenue par rapports aux débuts qui n’empêchent pas pour autant Wet Leg d’atteindre leur but au bout du compte, avec des titres qui devraient sans mal bercer votre été… et le reste de l’année.

Pour plus d’infos :

Lire la chronique de Wet Leg (2022)

Festival Rock en Seine – Dimanche 27 août 2023
Le Point Ephémère – Paris, samedi 14 mai 2022
Festival Pitchfork Avant-garde – Supersonic – Paris, vendredi 19 novembre 2021

http://www.wetlegband.com/
https://www.instagram.com/wetlegband/
http://facebook.com/WetLegit
http://x.com/wetlegband

Vous aimerez aussi…