BANTAM LYONS – Melatonin Spree (2016) Chroniques On aime by David Servant - 6 avril 201613 juin 2016 1. Away From The Bar 2. Slowly Sliding (Tranx) 3. Beds 4. Michel 5. Something Familiar 6. Deft Hands 7. Leopard Print Wide Beater Acheter sur Amazon.fr Date de sortie : 1er avril 2016 / Label : Kshantu – L’Autre Distribution / Pays d’origine : France Enfin! Quelques mois après la sortie d’un EP plein de promesses, les Bantam Lyons arrivent enfin avec un premier album qui contient à peine plus de titres (7) mais qui n’est pas aussi court qu’on pourrait le penser, et surtout pas à court d’idées d’ailleurs. Ces Brestois d’origine installés à Nantes font souffler un vent 90’s sur la scène Indé française. Il y a à vrai dire longtemps que l’on n’avait pas entendu de nouveaux venus Français aussi convaincants dans ce répertoire, probablement parce que tous les éléments sont là : l’atmosphère parfois bercée de larsens, comme lorsque l’on appelait encore l’Indie Rock « Shoegaze », le lyrisme du chant de Loïc Le Cam qui semble tout donner lorsqu’il s’époumone sur le refrain du renversant ‘Something Familiar’, et puis tout simplement cette façon de faire, de composer à quatre mains, cette sensation de groupe qui s’impose comme une évidence. Découverts aux Transmusicales de Rennes 2014 et aux Inouïs du Printemps de Bourges 2015, les Bantam Lyons nous remémorent une époque où les groupes de l’hexagone étaient effectivement plein d’espoirs, en pleine effervescence suite à la démocratisation d’un Rock plus alternatif suite à l’explosion du Grunge aux US et surtout cette même époque charnière au Royaume-Uni, de l’apparition du style ‘Baggy’ des Stones Roses en passant par la Dream Pop / Shoegaze et les prémices de la Britpop. Bref, un temps où résonnaient en France des noms tels que Welcome To Julian parmi les groupes qui ‘osaient’. « Melatonin Spree » est un disque de cette trempe, avec son inquiétude héritée du Post Punk (‘Beds’, ‘Michel’, ‘Deft Hands’), ses titres urgents et imparables (‘Away From The Bar’, ‘Slowly Sliding (Tranx) ‘, ‘Something Familiar’) et ses passages plus lourds, instrumentaux et surtout Noisy à la manière d’un Mogwai sur l’épique final ‘Leopard Print Wife Better’ qui culmine à 8 minutes 08 secondes. La production de Peter Deimel à l’incontournable Black Box Studio et le mix de Thomas Poli, complice de Laetitia Shériff, apportent la touche finale à l’ensemble. Au fil des écoutes ‘Melatonin Spree’ dévoile de nouvelles subtilités, derrière l’urgence des guitares, et un monde d’émotions s’offre alors à vous. Contrairement à nombre de leurs pairs, les Bantam Lyons n’ont pas besoin d’être des poseurs pour s’imposer, tout est dans leur musique et voici un premier album qui a tout pour convaincre. Pour plus d’infos : http://www.bantamlyons.com/ https://www.facebook.com/BantamLyons https://twitter.com/bantamlyons https://soundcloud.com/bantam-lyons Vous aimerez aussi… VON PARIAHS – Genuine Feelings (2016) LAETITIA SHERIFF – Pandemonium, Solace And Stars (2014) THE DRIFT – Never So Loud (1991) Articles similaires :BANTAM LYONS - "Oh Cordélia" -…NADA SURF - You Know Who You Are (2016)TEAM WILD - Clear Eyes, Full…RADIOHEAD - Kid A (2000)BALINGER - Let Go (2016)BJÖRK - Homogenic (1997)