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AMANDA PALMER – Interview – Paris, vendredi 19 octobre 2012

Voici une interview depuis longtemps fantasmée qui est enfin devenue réalité. Nous avions acclamé haut et fort son premier album solo, « Who Killed Amanda Palmer ». Elle est aujourd’hui de retour avec un groupe, ‘The Grand Theft Orchestra’, et un nouveau disque plutôt différent, mais débordant toujours d’imagination, et surtout d’originalité, à l’image de son cette artiste haute en couleurs qui nous dit tout dans cette longue interview vidéo (à regarder de préférence en HD)… que vous pouvez aussi lire ci-dessous.

Ton nouvel album est très différent du premier, voulais-tu te détacher de l’image d’Amanda Palmer et son piano ?

Amanda Palmer : Non, je ne voulais pas ‘m’échapper’ du piano. Je n’aime pas le piano. Je pense qu’il y a beaucoup d’autres artistes qui aiment leur piano. Moi je regarde le miens comme un outil. Je n’aime pas en jouer ou m’y entraîner, j’aime ce que ça peut faire. Mais je ne me considère pas comme une pianiste. J’en joue, mais je ne me définis pas ainsi. Pour ce disque j’ai écrit des chansons, et j’ai fait ce dont elles avaient besoin. C’était différent pour chaque morceau. Pour ‘The Bed Song’, qui est l’une de mes préférées sur l’album il y avait Jherek (Bischoff) qui a fait les cordes sur ‘Trout Heart Replica’ et des arrangements sur les autres morceaux qui s’est occupé de l’orchestration de ce morceau. Les cordes, les carillons, la basse… plein de belles choses. J’ai écouté le mix et j’ai tout retiré. Parce que c’est une chanson au piano, ça marche mieux ainsi. Mais pour les chansons du groupe, je pense qu’elles sonnent meilleures à plusieurs. ‘The Killing Type’ est super seule au piano, mais ça sonne mieux avec une batterie, une basse, tout cet ensemble plus complet. La plupart des chansons Rock que j’ai composées au piano suggèrent la présence d’un groupe. Ça peut être super d’écouter une seule personne réaliser ça au piano. C’est une sorte d’intensité différente. Je prends vraiment du plaisir à diriger un groupe, chanter devant les gens au lieu d’être collée à ce truc comme un aimant.

Sur cet album tu montres un goût prononcé pour le son des années 80. Etait-ce délibéré, ou est-ce venu comme ça ?

Amanda Palmer : C’est plutôt arrivé comme ça. C’est comme ce que je disais sur la façon dont les chansons sont apparues. Elles ont demandé des synthés. Une chanson comme ‘Want It Back’ réclamait des synthés. Je pouvais les entendre, c’est ce genre de chanson. Tout comme ‘Do It With A Rockstar’ voulait une basse et une guitare. C’est un morceau Glam 70’s, il fallait que ces choses en fassent partie, c’est ce qu’elle réclamait. Donc à chaque fois les chansons m’ont dicté ce dont elles avaient besoin et je leur ai donné.

A quoi fait référence le titre de l’album, ‘Theatre Is Evil’ ?

Amanda Palmer : Je ne parviens pas à m’en souvenir ! Je crois que le titre ‘Theatre Is Evil’ est venu pendant une conversation avec Michael, le batteur, et j’ai dit ‘c’est un putain de titre cool et hilarant pour un album !’… Désolée ! Et tout le monde m’a dit, ‘Ok, qu’est-ce que ça veut dire ?’ J’ai répondu ‘Je ne sais pas mais ça fait vraiment bien l’affaire !’.

AMANDA PALMER - Interview - Paris, vendredi 19 octobre 2012Peux-tu me parler des gens qui jouent avec toi sur le disque, ‘The Grand Theft Orchestra’. Qui sont-ils et comment les as-tu recrutés ?

Amanda Palmer : Commençons par Michael, le batteur. C’est mon ex-petit ami. A quand nous nous sommes rencontrés nous voulions faire une collaboration théâtrale, mais la collaboration s’est terminée en relation amoureuse… qui n’a pas fonctionné. Donc on est revenu à l’idée de collaborer sur le théâtre. A l’origine il faisait ce genre de choses sur les tournées et ça tombait bien il jouait de la batterie, alors je lui ai dit ‘OK, implique-toi, joue de la batterie, trouve des idées pour la scène. Il a fait venir Chad Raines aux synthés, guitares, trompettes… Et la dernière personne qui nous a rejoints c’est Jherek Bischoff, qui est impressionnant à la basse. Ils sont tous les trois d’incroyables musiciens, mais aussi des personnes incroyables. Ce sont tous des ‘cinglés’ uniques à leur manière ! Et ils ont chacun des talents très variés, ils sont multitâches. Chad a écrit les parties de cuivres, Jherek les cordes, Michael s’est occupé de la scène. Tout le monde participe. Michael a aussi réalisé le premier clip du groupe quand on a repris ‘Polly’ de Nirvana, j’ai fait le scénario et Michael l’a réalisé et on a fait la même chose pour ‘The Bed Song’. J’ai écrit le script de la vidéo et Michael était à la réalisation. Donc c’est super, c’est comme un collectif d’artistes.

Tu as toujours été une compositrice très douée, avec des paroles qui peuvent être à la fois drôles et sérieuses. D’où vient cette inspiration, est-ce autobiographique sur l’album?

Amanda Palmer : Oui, c’est une drôle de soupe avec pas mal d’ingrédients. Il y a sans aucun doute beaucoup de choses spécifiques à moi et à ma vie, mes relations, mes problèmes. C’est la base, c’est ce qui maintient tout ensemble. Mais il y a aussi des petites pincées de fiction.

Comment s’est passé l’enregistrement ? C’était différent du premier album ?

Amanda Palmer : Oh oui ! Vraiment différent du premier album solo. Il m’a fallu un an pour enregistrer ‘Who Killed Amanda Palmer’, parce que j’allais dans tel ou tel studio, puis il y avait une pause, un break, puis un autre studio, et des changements de producteurs. C’était long et fragmentaire sur une longue période. Alors que ce disque a été enregistré en cinq semaines. Je savais ce que je voulais, je l’ai planifié, planifié, puis j’ai frappé un grand coup et il était là! C’était donc un procédé très différent. Mais c’était avec un groupe, et un ingénieur du son dédié à plein temps, ce qu’il n’y avait pas non plus sur le disque précédent.

John Congleton a produit le disque, et il en a fait une tuerie! C’était le producteur parfait. Il écoutait mes chansons et il me disait « Oh oui ! Je sais ce que tu veux faire là », je lui répondais « Tu sais qu’il y aura des synthés », il répondait « oui, des synthés »… « Guitares ? », « Oui, guitares ! ». Il parlait le langage des chansons. Il savait exactement où j’allais parce qu’il a le même ADN musical. Il a grandi en écoutant les mêmes groupes, la même musique.

Pour cet album tu as amassé un incroyable montant d’argent via Kickstarter (1,2 millions de dollars, ndlr). Cet argent a-t-il été bien et complètement dépensé ?

Amanda Palmer : Eh bien c’est plus que parti ! (rires). L’argent de Kickstarter a vraiment été récolté dans le but de le dépenser. On a immédiatement grossi notre budget donc tout l’argent est parti, ce qui est plutôt sympa d’une certaine manière. Je suis contente que nous l’ayons dépensé. Je pense que c’est mieux de l’avoir dépensé que de l’avoir conservé en se demandant ce que l’on aurait pu faire avec. Mais j’ai toujours eu cette habitude de réinvestir tout mon argent dans l’art. J’ai toujours fait ça avec les Dresden Dolls. Je plane toujours aussi près de zéro que possible parce que je ne sais pas dans quoi je dépenserais mon argent.

Tu investis dans ta carrière ?

Amanda Palmer : Oui, je pense que c’est la meilleure manière de le dire.

As-tu été surprise par l’énorme réponse des fans quand tu as voulu récolter des fonds ?

Amanda Palmer : Non. Pas du tout.

Et comment expliquerais-tu ce lien très fort que tu as avec tes fans ?

AMANDA PALMER - Interview - Paris, vendredi 19 octobre 2012Amanda Palmer : Tout le monde me pose cette question et je pense qu’au lieu d’y répondre je vais te dire comment c’est d’entendre ça. C’est comme si quelqu’un te demandait pourquoi tu aimes ta femme. En gros, qu’est-ce que tu me dis ? C’est une relation longue et compliquée qui va de soi tout simplement. Elle est parfois bonne, parfois mauvaise, mais c’est une relation fervente. J’ai du dévouement pour mes fans. Ils le savent et moi aussi. Et nous partageons nos vies, notre temps, nos ressources, nos histoires, nos infos, nos liens, nos projets… Et ce n’est pas quelque chose que l’on fabrique, ça existe tout simplement, comme toute bonne relation. Tu ne peux pas aller acheter un meilleur ami dans une boutique. Il faut que tu crées cette amitié et que tu la construises avec le temps. Et tu sais j’ai de la chance parce que c’est la partie de mon travail que j’aime vraiment. J’aime vraiment parler aux gens. Je suis vraiment intéressée par les gens. J’aime les serrer dans mes bras. J’aime regarder leur art. J’aime être avec eux. Je suis plus intéressée par les gens que par la musique. Et je n’ai pas honte de l’admettre. Je fais de la musique afin d’être avec les gens, parce que ça rend les choses plus faciles, c’est une belle excuse.

Et penses-tu que des sites comme Kickstarter sont de bons modèles sur le long terme pour récolter des fonds pour faire de la musique ?

Amanda Palmer : Je pense que Kickstarter est une option parmi beaucoup d’autres pour les artistes. Pour moi, à ce point de ma carrière c’était une excellente option. Et je ne peux pas imaginer dans le futur ne pas m’adresser directement à mes fans. Pour leur vendre des choses, pour leur en demander, pour être en connexion avec eux. Il n’y a pas vraiment de meilleur moyen. C’est la finalité. Une fois qu’il n’y a plus que toi et ton public, tu ne peux pas te rapprocher plus, sinon tu passerais au travers ! Donc le financement collectif et Kickstarter ne sont pas pour moi des lubies, mais plutôt des outils pour faciliter l’arrivée à la dernière étape, c’est-à-dire toi et moi. Je fais de la musique et tu m’aides à vivre pour que je puisse en faire. C’est pas plus compliqué que ça, ça ne peut pas. Et les outils pourraient changer, le financement par les fans pourrait changer, Kickstarter aussi. En regardant l’histoire inévitablement ça changera. Mais la connexion entre deux êtres humains ne peut pas être plus rapprochée, on y est arrivé finalement. Je suis excitée de voir ce que l’on peut faire en plus, mais pour le moment je trouve que j’ai trouvé le moyen parfait de me connecter. C’est directement.

Peux-tu me parler de la vidéo de ‘Want It back’ ? La nudité ne te fait pas peur ?

Amanda Palmer : Je n’ai pas peur de la nudité ! Non ! (rires) Je porte des vêtements maintenant mais c’est juste parce que tu pourrais en avoir peur, ou ils pourraient en avoir peur. Il pourrait y avoir quelqu’un qui regarde à la fenêtre, il faut y penser.

Je pense que ça dépend aussi de la façon dont c’est montré.

Amanda Palmer : Oui ! La nudité c’est quelque chose de vraiment très puissant. C’est un concept et un outil puissant. En général j’aime être nue, principalement parce que je déteste que l’on me dise ce que je dois faire. S’il faut chaud en particulier pour moi porter des vêtements c’est comme porter une contradiction. Donc quand je suis seule à la maison et qu’il fait chaud je ne porte jamais rien. Je marche toute nue tout le temps. Si tu viens chez moi il faudra t’y faire. Si je vois que tu n’es pas à l’aise je mettrai un peignoir, mais si tu ne l’es pas je resterai debout à te parler toute nue, parce que ça ne me gêne pas.

OK, ça me va !

Amanda Palmer : (rires)

Depuis les Dresden Dolls, il semble que le terme Punk Cabaret ait évolué, reflétant ta carrière, en allant bien plus loin que ce que l’on pourrait juste appeler un style musical, es-tu d’accord ?

AMANDA PALMER - Interview - Paris, vendredi 19 octobre 2012Amanda Palmer : Punk Cabaret était un bon nom pour définir le genre des Dresden Dolls. On s’est auto-proclamé ‘Punk Cabaret’. Mais c’est aussi une sorte de philosophie, tout comme le Punk est une philosophie continuelle. Sa signification change avec le temps. Pour moi l’idée du Punk Cabaret c’est cette fusion du Punk, où tu es entièrement authentique – il n’y a rien de superficiel ou de faux à propos de ta musique, de ton fonctionnement et de ta connexion avec les fans et les gens. En parlant de vérité il s’agit de ne laisser personne t’influencer ou te dire quoi faire, c’est ça le Punk. Et le Punk peut être plein de choses, ça peut être du Rap, du Classique, du Blues, du putain de Punk Rock. C’est une de ces choses que tu ne peux pas définir mais tu sais ce que c’est quand tu le vois, quand quelqu’un est Punk Rock et utilise son art pour faire passer ses idées. C’est ça le Punk Rock… Généralement c’est fort ! Et le Cabaret c’est la fête. C’est ce beau fantasme romantique que nous avons tous d’être dans le bar parfait au moment idéal, où tout le monde est fou et artistique, et beau, et courant partout à poil… Probablement avec un boa en plumes, habillé en Drag. Tu vois, le Cabaret c’est un théâtre fou, mis côte à côte avec le Punk. Donc le Punk Cabaret est ce que j’ai toujours voulu faire.

Steve Albini a déclaré que tu étais une imbécile, parce que tu avais proposé à tes fans de jouer en concert avec toi et de les payer en bières et en embrassades… Quelle est la réalité derrière cette histoire ?

Amanda Palmer : Oh ! La réalité n’est pas si dramatique. Steve Albini a écrit sur ce sujet sur le forum Electrical Audio qui un forum vraiment obscur pour les musiciens et ingénieurs, et la presse s’est emparée de l’histoire, ce qui est un peu méchant, je me sentais vraiment mal pour Steve Albini parce qu’il était juste en train de chatter avec ses amis et ils ont pris ça et l’on déballé au monde entier. Il s’est rétracté et a dit « Je ne voulais pas la traiter d’imbécile. Je ne suis toujours pas d’accord avec ce que qu’elle fait, mais ce n’est pas une idiote. » Et puis il a remis ça. Tout cela avait tourné à la stupide controverse, il est encore revenu et a dit « OK, c’est cool, tout va bien ». Steve Albini… J’ai bien été forcée de réfléchir là-dessus. Steve Albini a une esthétique très connue qui est minimale, pas de fioritures, Do It Yourself… Punk! Minimal : « Tu n’as pas besoin de ce machin en plus, pourquoi ajoutes-tu ça, débarrasse t’en ». Tu vois? Quelque chose de vraiment immédiat. Mon esthétique est Do It Yourself maximale! Ajouter plus de choses, plus de gens, tellement de choses pour le rendre plus grand, plus gros, plus fou. Inviter tout le monde à manger une pizza pour construire ce putain de spectacle de marionnettes. Et c’est une approche très différente. C’est aussi Punk et Do It Yourself. Mais au lieu de faire les choses soi-même il s’agit plus de faire les choses avec tout le monde. Quiconque désire nous rejoindre peut participer à la construction du navire. Et je pense que c’est le principal aspect qui définit que nous sommes les faces opposées d’une même pièce. Aucun de nous ne veut être ennuyé par le système, on préfère faire les choses à notre manière et qu’on nous laisse tranquille. Mais lui le fait d’un façon réductrice et moi expansive. Steve Albini c’est juste un mec, un super producteur, j’adore beaucoup de ses disques. J’en ai probablement entendu seulement 2%, mais ces 2% font partie de mes préférés… PJ Harvey! Donc tu vois, les gens parlent, Steve Albini est également connu pour être très opiniâtre, je suis flattée qu’il ait une opinion sur moi!

De plus il n’y avait pas vraiment de raison pour une controverse, parce que tu procèdes ainsi depuis des années.

Amanda Palmer: Les choses changent vraiment quand les gens croient que tu as de l’argent, ou quand tu en as effectivement. Je pense que c’est aussi le fruit de cette époque où les artistes ont peur, les musiciens ont peur, ils ne savent pas d’où va venir l’argent. Puis ils regardent quelqu’un comme moi qui se baigne dedans, dans leur esprit je prends un bain au milieu de billets de 100$, et ça les met en colère, parce qu’ils n’ont pas trouvé leur propre chemin vers le succès, ou simplement réussi à capitaliser sur le fait qu’ils ont un grand talent et qu’il faut les payer pour ça. Je comprends cette frustration. C’est une frustration vachement classique chez les musiciens, d’être vraiment passionné et talentueux et de se demander qui va vous payer, vous aider. Et c’est une grande question. Les ventes de disques chutent, dans beaucoup d’endroit les ventes de tickets aussi, le marché est saturé, des salles ferment… ça craint. Et toute cette colère devait retomber quelque part et j’en ai pris une partie en pleine figure, mais ça ne me dérange pas trop parce que je sais qui je suis et mes fans aussi. Et pour le public qui ne sait pas qui je suis, il m’a regardé rapidement sans comprendre se qui se cache derrière cette histoire. C’est dommage mais ça ne m’empêche pas de faire ce dont j’ai envie, de continuer. Ca n’empêche à personne de venir à mes concerts, ou de me comprendre. Donc je pense que c’est OK.

Comme tu es une femme très indépendante dans l’industrie musicale, que penses-tu de la situation des Pussy Riot en Russie?

Amanda Palmer: pfff… Je ne sais pas quoi dire sur les Pussy Riot, à part que c’est extrêmement triste. Que puis-je ajouter qui n’ait pas déjà été dit? L’art est si important que les gens doivent le droit d’expérimenter, se planter, mettre les gens en colère, les amener à se questionner. C’est le rôle de l’art. Et même si leur performance craignait, et même si c’était totalement irrévérencieux et inapproprié de faire ce qu’elles ont fait dans cette église. Même si ces choses étaient vraies, la déclaration qu’elles ont faite simplement à travers cette action, et le fait que toi et moi soyons là à en parler, prouve que c’est un coup de force artistique. Ca nous rappelle combien les performances artistiques peuvent être puissantes, pour le meilleur ou pour le pire. Mais si les gens sont si facilement offensés, l’art est vraiment une putain de bombe, tu peux causer des dégâts aux autres et à toi-même. C’est un signe de peur et de problèmes profonds dans notre société où des choses comme ça arrivent . C’est cinglé… Mais que puis-je dire de plus?

Propos recueillis le vendredi 19 octobre 2012 à Paris.

Un grand merci à Amanda Palmer, à Marion Pacé pour avoir rendue cette interview possible, ainsi que toute l’équipe de l’agence Ephélide.

Pour plus d’infos :

Chroniques:

‘Theatre Is Evil’ (2012)
‘Amanda Palmer Goes Down Under’ (2011)
‘Who Killed Amanda Palmer’ (2008)

Chroniques des Dresden Dolls :

‘No, Virginia’ (2008)
‘Yes, Virginia’ (2006)
‘The Dresden Dolls’ (2004)
‘A Is For Accident’ (2003)

Le Divan Du Monde, Paris, vendredi 6 février 2009 : compte-rendu / galerie photos
La Boule Noire, Paris, jeudi 23 octobre 2008 : Compte-rendu / galerie photos
The Dresden Dolls, le Bataclan, Paris, jeudi 18 mai 2006 : compte-rendu / galerie photos
The Dresden Dolls, le Klub, Paris, jeudi 16 février 2006 : compte-rendu / galerie photos
The Dresden Dolls, le Nouveau Casino, Paris, mardi 21 juin 2005 : compte-rendu / galerie photos

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