KATE JACKSON – British Road Movies (2016) Chroniques by David Servant - 23 juin 201628 juillet 2016 1. The End Of Reason 2. Homeward Bound 3. Metropolis 4. Wonder Feeling 5. 16 Years 6. Lie To Me 7. Stranded 8. The Atlantic 9. Last Of The Dreamers 10. Velvet Sofa From No 26 Acheter sur Amazon.fr Date de sortie : 20 mai 2016 / Label : Hoo Ha Records / Pays d’origine : Royaume-Uni Kate Jackson, souvenez-vous, c’était la chanteuse des Long Blondes. Un groupe dont la carrière ne fut pas si longue (2003 – 2008) mais qui, en l’espace de deux albums (et surtout le premier), avait fait souffler un vent de Britpop au beau milieu des années 2000. Depuis tout ce temps, on aurait pu croire qu’elle avait quitté la musique, mais ce ne fut jamais le cas. Les choses ont pris du temps tout simplement, puisque cela fait déjà plusieurs années qu’elle enregistrait ses démos avec Bernard Butler (Suede) qui a produit cet album. Et puis Kate dessine et peint, c’est son premier amour, et elle avait d’ailleurs organisé une exposition de ses œuvres en début d’année. C’est elle qui avait réalisé les pochettes des albums des Long Blondes, et c’est évidemment encore le cas sur ce premier effort en solo. Mais venons-en à la musique. De l’eau a coulé sous les ponts et il ne faut pas s’attendre à découvrir un album dans la pure lignée des Long Blondes, même si Kate Jackson conserve une sensibilité Pop un peu rattachée au passé. Il y a toujours eu un petit côté « rétro » dans sa musique, que l’on peut notamment déceler sur « Wonder Feeling » et « The Atlantic », deux titres qu’elle avait d’ailleurs sortis sur un 45T en 2011 (et du coup on s’étonne un peu de les retrouver sur l’album, même si ces deux titres sont très bons). Le disque démarre pourtant d’une façon un peu trop Pop avec ‘The End of Reason’, un titre bercé par des arrangements électroniques qui ne reflète pas nécessairement ce qui va suivre et peut tromper sur la marchandise avec ses accents Pop 80’s. La suite est effectivement beaucoup plus marquée par un style Indie Rock, une distorsion plus présente, notamment sur ‘Homeward Bound’, ‘Metropolis’ ou ‘Stranded’, trois titres plus enjoués (avec les deux premiers cités plus haut) qui nous permettent de mieux entrer dans cet album. Tout cela représente donc une bonne moitié de « British Road Movies » qui alterne également quelques ballades (les deux derniers titres de l’album), ou d’autres passages aux influences encore rétro (‘Lie to Me’). Dans l’ensemble « British Road Movies » est un album solide mais peut-être un peu court, et auquel il manque peut-être une ligne directrice, Kate Jackson semblant encore chercher parfois sur quel pied danser, entre Pop et Rock. Heureusement le second l’emporte aisément, et l’ensemble se révèle être finalement plus marquant que le dernier album des Long Blondes. Pas encore parfait mais un « début » solo prometteur. Pour plus d’infos : Chroniques des Long Blondes : Someone To Drive You Home (2006) « Couples » (2008) Lire l’interview des Long Blondes, le 6 mars 2008 à Paris Le Trabendo, Paris, Jeudi 29 mars 2007 : Compte-rendu / galerie photos Black Session #204, France Inter, Paris, Lundi 4 décembre 2006 http://www.katejackson.co.uk/ https://www.facebook.com/katejacksonandthewrongmoves https://twitter.com/katejacksonwm Vous aimerez aussi… THE LONG BLONDES – Someone To Drive You Home (2006) EMMA POLLOCK – In Search Of Harperfield (2016) THE JOY FORMIDABLE – Hitch (2016) Articles similaires :KATE JACKSON - "The End Of Reason"THE LONG BLONDES - Someone To…THE BIG MOON - Love In The 4th…THE LONG BLONDES - « Couples » (2008)Amber Arcades : nouvel album le 23…THE WEDDING PRESENT - Seamonsters (1991)