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LOW – The Great Destroyer (2005)

LOW - The Great Destroyer (2005)1. Monkey
2. California
3. Everybody’s Song
4. Silver Rider
5. Just Stand Back
6. On the Edge Of
7. Cue the Strings
8. Step
9. When I Go Deaf
10. Broadway (So Many People)
11. Pissing
12. Death of a Salesman
13. Walk Into the Sea

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Date de sortie : 25 janvier 2005 / Label : Sub Pop – Rough Trade Records / Pays d’origine : Etats-Unis

Low est un groupe américain originaire de Duluth, dans le Minnesota (à la frontière du Canada). Un trio qui a déjà pas mal vécu. Formé en 1994 par Alan Sparhawk (guitare/chant), sa femme Mimi Parker (batterie/chant) et de Zak Sally (basse, claviers), Low a d’abord surfé à sa manière sur la vague du shoegazing en nous offrant une musique saturée mais calme et poétique, qualifiée à l’époque de ‘slow-core’. Onze ans et sept albums plus tard, le groupe, l’un des rares survivants de ces années 90, est toujours là.

Souvent discret et peut-être un peu oublié ces dernières années, Low revient pourtant avec un album chargé de mélodies imparables et d’une émotion palpable. C’est l’oreille experte de Steve Albini qui a offert ses précieux services au groupe. A l’arrivée une atmosphère pesante, inquiétante, se dégage de ce Great Destroyer, mais surtout un charme particulièrement envoûtant. Avec, pour ouvrir l’album, trois tubes magnifiques : ‘Monkey’, qui donne le ton de l’album, saturé, lent, avec son subtil mélange de voix. ‘California’ et ses couplets bruyants et un magnifique final où le chant est un peu plus en avant. Puis le plus agressif ‘Everybody’s Song’ et ses guitares saturées.

Un disque qui part tellement fort qu’il paraît difficile de maintenir la cadence sur les 10 titres suivants. L’accalmie se fait donc sentir sur le quatrième titre, ‘Silver Song’, mais garde encore toute cette poésie planante qui fait le charme des compositions, tout comme les breaks/refrains de ‘On The Edge Of’ et sa longue plainte vocale qui s’éteint progressivement en fondu à la fin du titre, pour reprendre avec autant de brio dès le morceau suivant, ‘Cue The Strings’, dont l’introduction repose principalement une fois de plus sur ce délicat mélange de voix avec un seul son de clavier en fond.

La seconde partie de l’album se voudra dans l’ensemble plus calme, mais tout aussi efficace, avec le très long ‘Broadway (So Many People)’ qui atteint les 7 minutes 14 et l’inquiétant crescendo de ‘Pissing’.

En conclusion ce disque fait aussi bien la part belle aux voix qu’aux sons torturés des guitares. On sent derrière cet album toute l’expérience et la maturité du trio. Bien que Low n’ait jamais vraiment imposé sa présence en haut des charts, on comprend mieux avec ce ‘Great Destroyer’ pourquoi ils ont toujours su garder leur ‘fanbase’ au fil des ans. Seraient-ils le secret le mieux gardé de ces 10 dernières années ?

Titres conseillés : Monkey, California, Everybody’s Song, Just Stand Back, On The Edge Of, Cue The Strings, Step, Broadway (So Many People), Pissing.

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