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SLOY – Electrelite (1998)

SLOY - Electrelite (1998)1. Seedman
2. No way out !
3. Disconnected elite
4. I’m an electrelite
5. Spermadelic
6. White blood
7. Surprised inside the black hole
8. The elect
9. Semen
10. Electric survivor

Date de sortie : 1er octobre 1998 / Label : Tube Records / Pays d’origine : France

En 1992 Virgine Peitavi (guitare, basse, sampler), Armand Gonzales (guitare, chant) et Cyril Bilbeaud (batterie) décident de monter Sloy dans leur ville natale, Béziers. Mais le rock ne suscite pas grand intérêt dans leur région et le groupe quitte sa ville pour d’autres cieux plus cléments, ceux de Rennes. Alors les choses s’enchaînent rapidement.

Le groupe sort son 1er quatre titres ‘Fuse’ sous le label Rosebud et se fait remarquer par sa présence scénique, notamment aux Transmusicales de Rennes 1994.

En Mai 1995 le groupe sort son 1er album, ‘Plug’ signé par Les Productions du Fer/Roadrunner. Ce premier album puissant et rythmique, enregistré sous la houlette de Steve Albini (Pixies, Nirvana, P.J. Harvey) ne tarde pas à connaître un succès unanime en France, où il recueille de nombreux suffrages dans les référendums de fin d’année, mais aussi à l’étranger.

John Peel, célèbre animateur de radio outre-manche (les fameuses ‘Peel Sessions’), donne l’occasion à Sloy d’enregistrer une performance « live » pour la BBC. S’ensuit un concert à Londres en première partie de Shellac (le groupe de Steve Albini), show épileptique qui séduit immédiatement la grande P.J. Harvey. A la rentrée de la même année, le groupe part en tournée à travers l’Europe avec Les Skippies, Welcome to Julian ou encore P.J. Harvey et apparaît plusieurs fois à la télé, notamment à Nulle Part Ailleurs pour un passage très remarqué qui poussera Philippe Gildas à proclamer Sloy « meilleur groupe de rock français ».

Alors que le trio s’isole pour composer son prochain album début 96, le single ironique Pop devient un véritable tube à travers l’Europe. En 1996 sort le 2eme album, ‘Planet Of Tubes’ sous le propre label du groupe (Tubes), en licence chez PIAS. Second disque malheureusment moins inspiré, mais Sloy enchaîne les tournées, notamment avec Girls Against Boys en 1996, et clôture le festival des Eurockéennes de Belfort en 1997.

Electrelite, troisième opus explosif et créatif sort le 14 septembre 1998.

Comme à l’accoutumée, il est suivi pendant de longs mois d’une série de concerts « choc », notamment aux côtés de Placebo. L’une des qualités propres a Sloy, non pas seulement sur Electrelite mais aussi sur toutes leurs compositions, est la voix d’Armand, utilisee comme un quatrième instrument plus qu’un chant à part entière. Sloy a su inventer son style reconnaissable entre tous.

Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin et Sloy tire sa révérence durant l’été 2000. Armand décide d’épauler Miossec tandis que Cyril se charge de la rythmique de Theo Hakola et d’une nouvelle formation, Laudanum.

« Dernier volet d’une trilogie sponsorisée par EDF, Electrelite démontre que Sloy préfère toujours la gégène à l’halogène. Ici, pas de baisse de tension, mais une lumière aveuglante de néon no-wave, des implosions hardcore douloureuses. Sloy joue du rock comme on crève un abcès, dont il sort aujourd’hui des choeurs, des violons, une trompette. Grâce à une profusion d’arrangements tranchants sur une rythmique toujours économique, Sloy réussit à enrichir sa musique tout en la radicalisant. S.D. »

Source :Les Inrocktuptibles

Titres conseillés : Seedman, No way out !, Disconnected Elite, I’m an electrelite, White Blood, Semen

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