Depuis ses débuts on le sait, on le sent : Laura Marling est une artiste à part, qui ne cesse de se bonifier au fil des albums. Elle semble loin, si loin des modes et des dictats d’une époque où tout va si vite, des artistes « 2.0 », connectés et marketés. Entre ‘Alas I Cannot Swim’ (2008) et ‘A Creature I Don’t Know’ (2011), on avait décelé une évidente évolution dans ses compositions. Lentement, mais sûrement, elle s’éloignait du moderne Folk épuré qui avait fait son succès pour inculquer à sa musique d’autres couleurs, quelques pointes de Jazz notamment.