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ANDREW BIRD – Armchair Apocrypha (2007)

ANDREW BIRD - Armchair Apocrypha (2007)1. Fiery Crash
2. Imitosis
3. Plasticities
4. Heretics
5. Armcharis
6. Darkmatter
7. Simple X
8. Super
9. Cataracts
10. Scythian Empires
11. Spare-Ohs
12. Yawny at the Apocalypse

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Date de sortie : 20 mars 2007 / Label : Fargo Records – Fat Possum Records / Pays d’origine : Etats-Unis

Andrew Bird est aujourd’hui devenu un artiste incontournable de la scène Folk-Rock indépendante : une nouvel album attendu par tous avec beaucoup d’impatience, un concert à la Maroquinerie complet depuis des lustres, conséquences logiques de l’énorme succès de la critique et du public offert à son précédent opus, ‘The Mysterious Production Of Eggs’. Ce succès amplement mérité ne s’est pourtant pas fait en un jour, puisqu’il a déjà sorti 5 albums dont 3 avec sa formation Bowl Of Fire entre 1998 et 2001, avant de se lancer en solo avec ‘Weather System’. Si son premier album avait déjà connu un certain succès, son successeur lui a ouvert les portes de la reconnaissance internationale.

C’est donc avec beaucoup de plaisir que l’on retrouve aujourd’hui cet artiste qui a vraiment un don pour nous concocter des mélodies enivrantes. Folk-Rock ? Mon Dieu, que ce terme est réducteur ! Un poète pas si lointain de Jeff Buckley, mais aussi de Neil Hannon (The Divine Comedy) en raison de son goût prononcé pour les arrangements orchestraux, au violon notamment (‘Armchairs’, ‘The Supine’, ‘Scythian Empires’…). Si le disque fourmille de détails qui lui confèrent une très grande variété, Andrew Bird, ‘l’homme orchestre’, nous invite pourtant dans ce voyage en toute simplicité. L’écoute ne demande jamais d’efforts, on se retrouve vite entraîné par le pouvoir de séduction de l’ensemble, malgré une construction atypique des chansons, de ‘Fiery Crash’ qui ouvre l’album ou de ‘Imitosis’, un titre dans lequel on trouve aussi bien des influences jazzy que latines.

Une beauté que l’on retrouve jusque sur la pochette du disque, sur laquelle le plumage d’une belle perruche se détache sur un fond noir. Alors Andrew, est-ce-toi l’oiseau qui dégage tant de lumière? ‘Plasticities’ et ‘Heretics, des titres d’une incroyable finesse, pleins de charme, ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres de la créativité débordante d’Andrew Bird. C’est en communion avec la nature qu’il nous quitte, sur le magnifique instrumental ‘Yawny At The Apocalypse’, où la musique cède peu à peu la place aux chants d’oiseaux. Une fin envoûtante pour un disque qui ne l’est pas moins. Andrew, tu nous donnes des ailes…

Titres conseillés : Fiery Crash, Imitosis, Plasticities, Heretics, Armchairs

Pour plus d’infos :

http://www.andrewbird.net
http://www.myspace.com/andrewbird
http://www.fargorecords.com

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