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ARLO PARKS – My Soft Machine (2023)

ARLO PARKS - My Soft Machine (2023)

1. Bruiseless
2. Impurities
3. Devotion
4. Blades
5. Purple Phase
6. Weightless
7. Pegasus
8. Dog Rose
9. Puppy
10. I’m Sorry
11. Room (Red Wings)
12. Ghost

Date de sortie : 26 mai2023 / Label : Transgressive – Pias / Pays d’origine : Angleterre

Énorme révélation de l’année 2021, Arlo Parks était attendue au tournant à l’occasion de la sortie de son deuxième album. A la sortie de « Collapsed in Sunbeams » il y avait effectivement des signes qui ne trompent pas : un style, une voix, des textes et déjà beaucoup de personnalité. Adoubée de toutes part et rapidement propulsée vers de nouvelles sphères des deux côtés de l’Atlantique, avec notamment des premières parties de Billie Eilish, Arlo Parks aurait pu souffrir de cette surexposition et de sa renommée vite acquise.

Forcément, « My Soft Machine » ne peut que souffrir des comparaisons avec son prédécesseur, mais il s’en détache en fait assez rapidement. Toujours bâti sur un terreau Soul, ce nouveau disque s’autorise pas mal d’embardées plus Pop qui illustrent à la fois une envie de ne pas rester enfermée dans les clichés d’un genre, mais aussi les moyens plus conséquents dont elle a bénéficié pour la réalisation de son disque. L’album a été enregistré entre Londres et Los Angeles, avec les producteurs Paul Epworth, Ariel Rechtshaid, Romil Hemnani (Brockhampton), Buddy Ross, collaborateur de Frank Ocean, et Carter Lang (SZA) – ainsi qu’une autoproduction d’Arlo Parks elle-même.

« My Soft Machine » demeure cependant une œuvre profondément personnelle, une exploration de ses expériences à l’orée de la vingtaine. Après avoir dévoilé un premier single intitulé « Devotion » qui alternait des couplets plutôt doux et un refrain à l’esprit 90’s, porté par une guitare saturée très percutante, elle a enchaîné avec « Blades » qui retourne vers un univers plus Soul/R&B, puis « Weightless » avec ses nappes de claviers 80’s, « Impurities » et enfin « Pegasus », avec la participation de Phoebe Bridgers.

En fin de compte « My Soft Machine » est un disque qui, malgré de sa variété, peut mettre plus de temps à séduire ses auditeurs, notamment par sa production très léchée, mais Arlo Parks n’a rien perdu de son inspiration. Elle élargit plutôt ses horizons tout en demeurant aussi pertinente dans sa musique et attachante dans sa façon d’être.

Pour plus d’infos :

Lire la chronique de « Collapsed in Sunbeams » (2021)

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https://www.instagram.com/arlo.parks/

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