THE DIVINE COMEDY - Rainy Sunday Afternoon (2025)

1. Achilles
2. The Last Time I Saw the Old Man
3. The Man Who Turned Into a Chair
4. I Want You
5. Rainy Sunday Afternoon
6. All the Pretty Lights
7. Down the Rabbit Hole
8. Mar-a-Lago by the Sea
9. The Heart is a Lonely Hunter
10. Can’t Let Go
11. Invisible Thread

Date de sortie : 19 septembre 2025 / Label : The Divine Comedy Records / Pays d’origine : Irlande du Nord

Retour aux sources pour The Divine Comedy ! Depuis « Office Politics », un disque qui en avait surpris plus d’un qui remonte déjà à l’ère pré-COVID, Neil Hannon s’est beaucoup fait attendre bien qu’il n’ait pas chômé, avec notamment l’écriture de la bande originale de « Wonka ». Et depuis tout ce temps le monde a aussi beaucoup changé . Résultat : au revoir à la légèreté assumée de son précédent opus pour un nouvel opus qui renoue avec les sonorités du passé et se démarque par sa tonalité plus grave.

C’est évidemment l’œuvre d’un artiste dont l’expérience de la vie prend une place plus importante dans la musique. Si « Rainy Sunday Afternoon » retrouve les orchestrations et les arrangements du passé, l’insouciance et la fantaisie des jeunes années semblent bien lointaines. Voici un disque aux couleurs plus automnales et à l’atmosphère générale très intime. Neil Hannon y brille finalement plus par l’économie des arrangements que par leur omniprésence.

Au milieu de cette œuvre mesurée, chaque note trouve alors sa place, au service de compositions plus personnelles comme la perte de son père (« The Last Time I Saw The Old Man »), ses souvenirs d’enfance (« All The Pretty Lights »), l’état du monde (« Down The Rabbit Hole »), le dégoût suscité par Donald Trump (« Mar-a-lago by the Sea ») et l’amour d’un père envers sa fille (« Invisible Thread »).

L’ensemble est joué dans une atmosphère très posée, les seuls passages vraiment plus rythmés étant le refrain à la guitare électrique de « Down The Rabbit Hole » et la rythmique de l’excellent single « Achilles », une chanson qui trainait dans ses cartons depuis une dizaine d’années et qui a enfin pris forme sur ce disque de la plus belle des manières.

Si l’économie succède donc à l’extravagance, elle ne peut nous empêcher de ressentir que ce treizième album aux couleurs automnales est probablement son plus inspiré depuis le début des années 2010, que l’on peut certainement savourer un pluvieux dimanche après-midi, et tout autre jour propice au calme et à la contemplation.

Pour plus d’infos:

Lire l’interview de The Divine Comedy, le 19 juin 2025.

Chroniques :

Office Politics (2019)
Foreverland (2016)
Bang Goes The Knighthood (2010)
Victory For The Comic Muse (2006)
Absent Friends (2004)
Regeneration (2001)

The Duckwoth Lewis Method – Sticky Wickets (2013)

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