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Sam Fender : « J’ai les meilleurs fans du monde » !

En deux ans à peine, Sam Fender est passé des premières parties de Declan McKenna au sommet des charts britanniques, sans compter une nomination aux Brit Awards cette année, qui fait suite au « Critic’s Choice Award » de l’édition précédente. Malgré ce succès, le jeune auteur compositeur anglais a toujours les pieds bien sur terre et nous raconte sans fard son histoire, sa ville natale et les sujets qui lui tiennent à cœur qu’il traite avec passion sur son premier album « Hypersonic Missiles ».

Sam Fender - Interview - Paris, lundi 24 février 2020

En guise d’introduction, peux-tu me parler un peu de toi et de tes origines ?

Sam Fender : Je viens d’une ville qui s’appelle North Shield, au Nord Est de l’Angleterre. C’est une sorte de ville ouvrière de pêcheurs, mais il y avait aussi des restes d’industries qui étaient là avant, comme la construction navale. J’ai eu une enfance plutôt normale. Mon père était électricien, mais dans les années 70 il jouait aussi de la musique le soir dans des clubs. Donc j’ai baigné dans la musique en permanence, j’étais entouré de musiciens mais aussi de gars qui avaient des boulots manuels en journée et qui ressortaient le soir pour faire des concerts avec leurs guitares et claviers. Mon frère aîné a 10 ans de plus que moi et il était déjà musicien quand je n’avais que 13 ans. Il faisait de la batterie, jouait de la guitare, et il était vraiment bon ! J’ai grandi au milieu de toutes ces personnes.

Comme tu as grandi dans un environnement familial plutôt musical, t’ont-ils encouragé à embrasser une carrière musicale ?

Sam Fender : Je dirais qu’ils ne m’en ont pas découragé, mais ils ne m’ont pas encouragé non plus. C’était plutôt du genre « Si tu veux le faire, tu peux ». J’étais relativement libre. Mais je passais la plupart du temps à jouer avec mon sabre laser, j’adorais Star Wars et je m’amusais beaucoup avec mes jouets ! C’est à l’âge de 8 ou 9 ans que j’ai eu une guitare. On ne m’a jamais imposé d’apprendre quoi que ce soit avec, je pense que j’en avais tout simplement envie. Je crois que c’est parce que je voulais être comme mon père et mon frère, c’était tellement normal de faire de la musique et de chanter chez moi.

Et c’est justement dans le club où tu jouais, le Low Lights, que ton manager t’a découvert ?

Sam Fender : Oui, il m’a trouvé dans ce tout petit pub de North Shields. J’y travaillais aussi en tant que barman et un jour il est venu me voir. Il manageait Ben Howard qui venait de gagner deux Brit Awards. Il s’est présenté à moi et c’est tout ! Il m’avait vu jouer et il m’a demandé si j’avais des compositions. J’en avais quelques-unes, je lui ai joué et c’est à partir de là qu’il m’a pris sous son aile et qu’il a commencé à me faire faire des concerts. Mais c’était il y a presque 8 ans déjà.

Avant la musique, j’avais lu que tu avais commencé comme acteur quand tu étais jeune dans des séries télévisées britanniques, donc je suppose que l’intérêt pour les arts a toujours été là en toi ?

Sam Fender : Oui, absolument.

Tu étais encore assez jeune ?

Sam Fender : Oui, ma grand-mère m’avait envoyé faire des cours de théâtre les samedis après-midi. C’était un truc pour les enfants normaux, pas les enfants chics, une école d’art dramatique juste derrière chez moi. J’ai appris l’improvisation et des pièces de théâtre. C’était super et ça m’a aidé à gagner de la confiance en moi quand j’étais enfant. Ma musique restait ce que j’aimais le plus, mais je pense que jouer la comédie m’a aussi aidé pour jouer sur scène plus tard. Mais ça n’a pas duré très longtemps, la musique a pris le dessus. Je préfère la musique parce que c’est la mienne, c’est ma création et pas la vision de quelqu’un d’autre.

Sam Fender - Interview - Paris, lundi 24 février 2020Tu écris tes chansons mais tu les as aussi enregistrées dans ton propre studio ?  Comment cela arrive-t-il, de pouvoir construire son propre studio ?

Sam Fender : C’est tout bête. Oui nous avons construit ce studio. Tu peux faire ce genre de choses à Newcastle, c’est impossible à Londres parce que c’est tellement cher. Dans me ville natale de North Shields, louer ce vieux garage ça coûtait des cacahuètes. C’est donc là que nous avons construit le studio. Mais tous les éléments qu’il contient peuvent être facilement enlevés et déplacés. Nous avons juste construit la structure à l’intérieur du bâtiment.

Le disque a été produit par Bramwell Bronte et je crois que tu le connais depuis un certain temps déjà. Peux-tu me parler de lui et de votre travail ensemble ?

Sam Fender : Oui, il, est un peu le côté de Sam Fender que les gens ne voient pas. J’écris toutes les chansons mais je ne sais pas les produire, donc Bramwell est la personne qui traduit mes idées en sons sur le disque. C’est un traducteur et j’en ai besoin parce je ne suis pas du doué dans ce domaine, je suis plutôt technophobe ! J’ai appris beaucoup de choses en production, mais c’est le fait de s’assoir derrière un ordinateur qui ne me convient pas. Je sais ce que je veux, mais Bramwell comprend comment retranscrire tout ça, c’est pour ça que je ne veux pas travailler avec qui que ce soit d’autre, pas pour le moment en tout cas.

Certaines chansons de ton EP sont sur l’album. La plupart des chansons de l’album datent-elles de cette époque, ou sont-elles même antérieures, ou lce disque est-il plutôt basé sur des titres récents ?

Sam Fender : L’album est en grande partie très vieux, beaucoup de titres ont été écrits il y a des années. C’est notamment parce que j’avais envie de donner à mes fans les chansons qu’ils aiment.

Les paroles de Bruce Springsteen ont également eu une forte influence sur ton écriture ?

Sam Fender : Oui, j’adore Bruce Springsteen !

Y-a-t-il une de ses chansons en particulier qui a tout déclenché en toi ?

Sam Fender : Je suppose que ce serait son album « Born To Run », c’était assez incroyable. Mais toutes ses chansons en fait. « Racing in the Street » aussi parce qu’il y avait beaucoup de courses là où j’ai grandi.

Et comme il chante beaucoup pour la classe ouvrière, penses-tu que cela reflète aussi l’environnement dans lequel tu as grandi ?

Sam Fender : Énormément ! Je viens d’une ville au bord de la mer qui a beaucoup de similarités avec le New Jersey je pense. Nous avons tous les amusements merdiques du bord de mer, les familles mafieuses du Nord à qui tous les clubs appartiennent. Il y a tout ça : des gens similaires, des personnages similaires, très col bleu. Il y a probablement beaucoup de parallèles. Tu connais l’horrible émission de télé-réalité « Jersey Show » ? Ils en ont fait une version à basée à Newcastle parce qu’ils trouvaient que c’était tellement similaire. Nous avons donc eu droit au « Geordie Shore » en écho au « Jersey Show ».

Après le divorce de tes parents, la situation financière n’a pas toujours été très facile chez toi. Cela t’a-t-il donné envie de devenir en quelque sorte la voix de la classe ouvrière, ou le portraitiste de l’endroit où tu as grandi ?

Sam Fender : Quand mes parents étaient ensemble la vie était confortable. Ma mère était infirmière et mon père électricien et nous vivions dans un pavillon. L’endroit où j’ai grandi n’était pas particulièrement aisé, plutôt classe moyenne inférieure, puis ils ont divorcé… Quand j’ai déménagé avec ma mère nous vivions dans un petit appartement HLM et elle ne pouvait pas payer le loyer parce qu’elle ne travaillait pas, elle n’était pas en état de travailler à l’époque. Donc nous avions le « DWP » (Department for Work & Pensions) sur le dos. Ils l’ont obligée à aller au tribunal et je pense que ce fut ma première expérience du côté sombre du gouvernement, de la façon dont le DWP traite les classes inférieures, dont nous faisions ‘techniquement’ partie à l’époque puisque nous n’avions ni travail, ni argent. Nous n’avions plus rien, même plus de télévision. Je ne veux pas m’apitoyer mais nous étions à sec et ma mère criblée de dettes. C’était dur. Et c’est là que je me suis rendu compte que la première moitié de ma vie avait été un privilège, le fait d’avoir une famille unie, avec du travail, et une stabilité financière. Ma famille était tout de même de la classe ouvrière, mais passer de ça au chômage et aux difficultés financières, de voir ma mère dans la tourmente, très stressée, ça m’a fait voir le vrai visage des « tories », ce gouvernement conservateur. J’ai vu la façon dont le DWP a traité ma mère. Ils ne l’ont pas lâchée et ils l’ont envoyée au tribunal pour la forcer à retourner au travail mais elle n’était pas en état. Je crois que ça a fait empirer sa santé mentale. Cette situation qui consiste à dépenser autant d’argent pour poursuivre les handicapés, les mère célibataires, les handicapés mentaux et les obliger à retourner au travail, tout en aidant leurs putains d’amis millionnaires en réduisant leurs taxes, ou Amazon qui ne paie pas le moindre penny, les putains de Google, Tesco, Sainsbury’s, toutes ces boîtes qui ne paient pas d’impôts, c’est une goutte d’eau dans l’océan, mais ils retournent le problème à l’envers. Au lieu de dire que ces sociétés volent le pays, ils ont créé cette théorie qui consiste à dire que la voleuse c’est ma mère… C’était une infirmière… Elle a probablement mis au monde à la moitié des bébés dans ma ville, et c’est ainsi que vous remerciez vos citoyens ? J’étais très en colère, putain, et je le suis toujours. Maintenant tout va bien, j’ai une situation confortable et ma mère n’a plus besoin de s’inquiéter pour le loyer, je bénéficie d’une sécurité financière, mais tu n’oublies jamais. Je n’oublierai jamais la façon dont ils l’ont traitée.

Sam Fender - Interview - Paris, lundi 24 février 2020

Les paroles de « White Privilege » sont très puissantes, c’est une critique assez féroce de l’époque dans laquelle nous vivons, mais aussi de toi-même. As-tu peur d’être assimilé à toutes les choses que tu critiques dans cette chanson ?

Sam Fender : Non, je suis probablement coupable de la plupart d’entre elles ! Les gens disent « oh ! Il ne sait pas de quoi il parle ! A un moment il critique la droite, puis la gauche ! » Eh bien c’est ça l’idée, c’est exactement ce que je fais là ! Cette chanson c’est la ronde d’un jeune de 23 ans désorienté, ses divagations. Je crois qu’une grande partie vient de la frustration que m’inspire l’époque dans laquelle nous vivons. Mais c’est aussi la reconnaissance du fait que le privilège d’être blanc existe, et je suis privilégié d’être un homme blanc dans l’industrie de la musique. C’est aussi une critique de ce type particulier de libéralisme qui aliène la classe ouvrière. Il y a certaines personnes à gauche qui sont condescendantes, elles n’encouragent pas les gens de la classe ouvrière à rejoindre leur cause parce que pour elles ce sont des idiots ou des mendiants. Ils te disent que tu es un sale idiot parce que tu es raciste, et même si c’est vrai ce n’est pas ainsi que tu vas changer l’avis des gens. Il y a beaucoup de ça dans cette chanson, une frustration causée par cette incapacité à communiquer. Je suis quelqu’un autant à gauche que possible, mais il y a une certaine catégorie de personnes de gauche qui se marie mal avec les gens de la classe ouvrière.

Dans « Hypersonic Missiles », tu dépasses les frontières de l’Angleterre pour te questionner sur le monde, qu’est-ce qui a inspiré cette chanson ?

Sam Fender : Là encore, ça vient d’un moment où je lisais le journal et j’ai vu cette histoire de missiles hypersoniques, quelle insanité ! Je vis dans un monde où il y a des missiles qui peuvent voler à 2km par seconde, qui peuvent détruire des pays et ne peuvent pas être abattu par les satellites de défense américains. Ils sont inarrêtables. Cette chanson est un peu inspirée par la guerre froide. Il y a une sorte de malédiction qui plane, que ce soient les missiles, le changement climatique, ou même ce putain de coronavirus ! Il y a toujours ce sentiment que le monde va finir. Je voulais donc écrire une chanson sur l’Armageddon, mais avec le sentiment qu’elle parle d’amour. Les gens ordinaires n’ont aucun contrôle la plupart des choses pour lesquelles nous nous inquiétons, comme les missiles supersoniques, le coronavirus… Même le changement climatique. Tu peux être vegan, tu peux faire plein de choses mais tu ne contrôles rien. Si le gouvernement n’y fait rien alors il n’y a aucune chance. Tu n’as rien entre tes mains, tu peux aller protester dans la rue autant que tu veux, s’ils ne font rien, alors nous sommes foutus. Donc j’ai adopté l’idée que me dire « Et puis merde, je vais profiter de ma vie ! ». Je vais la passer avec les gens que j’aime, parce que nous ne sommes peut-être pas supposés être là pour toujours. En fait c’est arrogant de croire que l’espèce humaine sera là pour toujours. Évidemment je préférerais que ce soit le cas, mais en même temps c’est peut-être tout ce que nous méritons ! (rires)

La chanson « Dead Boys » parle du suicide des adolescents…

Sam Fender : Pas des ados, des hommes tout simplement !

C’est un sujet qui te touche particulièrement ?

Sam Fender : J’ai perdu un ami qui s’est suicidé et deux autres personnes que je connaissais qui étaient assez proche de lui aussi. Ça faisait pas mal de gens de ma ville à qui cela arrivait et c’étaient tous des hommes. Ce n’est pas toujours le cas mais en majorité oui. J’ai écrit cette chanson en réaction à ça. J’ai lu plus tard, après l’avoir écrite, que 84 hommes mettent fin à leurs jours chaque semaine au Royaume-Uni. C’est la première cause de mortalité masculine dans le pays, devant le cancer ou les accidents de la route pour les personnes de moins de 45 ans. Ces statistiques sont assez similaires ailleurs, mais elles sont particulièrement élevées au Royaume-Uni. C’est vraiment horrible. C’est comme une pandémie. Et comme j’ai toujours été une personne très sensible, ce dont j’avais honte quand j’étais enfant, j’ai eu plus ou moins ce genre de pensées en grandissant. Quand je traversais des moments difficiles j’avais l’habitude de fantasmer à ce sujet. C’est quelque chose de très sombre mais je pense que ça arrive à la plupart des gens, de nombreuses personnes doivent se dire à un moment « Je me demande si … » et c’est ça le plus effrayant, il doit suffire d’un rien pour passer de cette petite pensée que tu as derrière la tête à la réalité et de te dire que c’est la seule solution pour te débarrasser de ta douleur. Mais cette chanson a fini par devenir très positive, comme un mantra, et un hymne pour la santé mentale. Je connais aussi l’histoire de ce gars qui voulait se suicider qui écoutait la radio et m’a entendu parler de « Dead Boys » avec l’animateur Nihal en direct sur Radio 5 Live. Il a arrêté sa voiture, parce qu’il n’avait probablement jamais entendu d’hommes parler de ça. Cette incapacité à en parler c’est aussi le résultat d’années d’éducation à entendre « les garçons ne pleurent pas ! Tu es un homme ou une poule mouillée ? ». Tous ces stéréotypes ridicules qui sont si communs à cause de la pression de la société. Il a donc stoppé son véhicule et il a demandé de l’aide parce qu’il avait entendu quelqu’un en parler à la radio. Cela a suffit à l’arrêter. Et s’il ne faut que ça pour empêcher quelqu’un de commettre l’irréparable, alors il y a un tas d’autres personnes que l’on peut arrêter. C’est rageant parce que ça pourrait être si simple ! Le monde est tellement hostile, je pense que c’est un endroit de plus en plus instable en ce moment, les gens sont de plus en plus en colère et ils adressent cette colère aux étrangers. Sur Twitter plein de gens sont horribles envers moi, horribles. Et ils ne me connaissent pas. C’est juste parce que je suis célèbre, ils sont jaloux ou détestent ma musique. Et quand tu es quelqu’un de sensible comme moi, tu n’imagines pas la colère et la douleur qu’ils t’adressent. Au début ça me faisait mal de lire ça. Et je pense que c’est justement parce que nous sommes tellement connectés aujourd’hui que la vraie connexion a disparue. Quand tu n’avais pas internet tu allais parler à tes amis ou aux gens autour de toi. Maintenant que tu peux envoyer un message à n’importe qui, la déconnexion va avec. C’est si imparfait et fragile qu’en cinq minutes tu peux écrire une chose et son contraire, c’est devenu vide de sens, parce qu’il est impossible que les gens qui t’insultent sur Twitter viennent te le dire en face. Ils n’oseraient pas te dire « Je te déteste, j’espère que tu vas crever ! ». Je trouve tout ça terrifiant. En tout cas j’essaie de comprendre pourquoi certaines personnes en viennent à se suicider, et je pense vraiment que les réseaux sociaux et le monde dans lequel nous vivons créent un environnement propice à la dépression, sans parler des parlementaires qui détruisent le pays, de Donald Trump, Boris Johnson et de ce foutu Brexit !

Sur un sujet différent, ton album est entré directement à la première place dans les charts britanniques. Est-ce que ce fut une surprise ou y avait-t-il des signes qui t’avaient fait sentir que quelque chose comme ça pouvait arriver.

Sam Fender : Je n’en avais pas la moindre idée. Je ne pensais pas que ça arriverait, nous avons fait deux fois plus de ventes que ce que nous imaginions, c’était dingue !

En regardant les réseaux sociaux, tu sembles avoir une fanbase très engagée et fidèle ?

Sam Fender : Ils sont incroyables, j’ai les meilleurs fans du monde ! Je les aime, je les adore ! Ce sont eux qui me font sortir du lit le matin, vraiment. Mon groupe, mes fans et mes potes, ce sont les trois plus belles choses, c’est ma famille.

Je t’ai vu jouer avec Elton John à la soirée Academy Awards Viewing Party il y a deux semaines. Comment de telles occasions se présentent-elles, et qu’est-ce que ça fait de jouer avec un chanteur aussi célèbre ? Ça doit être fou de se retrouver avec lui sur scène ?

Sam Fender : Oui c’est… pfff ! C’est complètement dingue, n’est-ce pas ?

Et il a chanté l’une de tes chansons ?

Sam Fender : Oui, il a chanté « Will We Talk ? », c’était complètement fou. Elton John est super, il est si amical. Il s’est comporté comme un ami, il a veillé sur nous.

Tu as sorti il y a une semaine un nouveau single surprise intitulé « Hold Out », que peux-tu me dire sur celui-ci ?

Sam Fender : C’est une très vieille chanson, plus ancienne que la plupart de celles qui figurent sur l’album, j’avais environ 20 ans, il y a presque 6 ans, quand je l’ai écrite. Elle parle du fait d’être un jeune adolescent dépressif qui boit probablement un peu trop et qui n’a pas vraiment de but. C’est ce truc sur les gars du Nord de l’Angleterre qui noient leurs problèmes dans l’alcool et se soûlent, une histoire de masculinité toxique vieille comme le monde !

Tu ressens le besoin de sortir de nouvelles chansons rapidement ?

Sam Fender : Pas rapidement mais je pense que le gros du second album est déjà écrit… Il faut juste que je l’enregistre !

Propos recueillis à Paris le lundi 24 février 2020.

Un grand merci à Sam Fender, à Emma Boesch pour avoir rendue cette interview possible, ainsi qu’à oute l’équipe de Caroline Records France.

Pour plus d’infos :

La Cigale, Paris, lundi 24 février 2020 : galerie photos

Lire la chronique de Hypersonic Missiles (2019)

Rock en Seine – Domaine National de Saint Cloud – 25 août 2019 : galerie photos

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