Voici un troisième album qui s’est fait attendre et qui a bien failli ne pas voir le jour. Il aura fallu à Interpol trois longues années pour donner un successeur à ‘Antics’ qui les avait définitivement propulsés en haut de tous les classements, même si celui-ci était bien inférieur à l’initial ‘Turn On The Bright Lights’.
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BLONDE REDHEAD – 23 (2007)
Un groupe de Pop Rock pas comme les autres…. Ça fait déjà bien longtemps que l’on dit cela de Blonde Redhead. A tel point qu’il paraît bon de dire aujourd'hui "j'écoute Blonde Redhead" comme si l’on disait "j’écoute Radiohead". Il ne restait plus au trio qu’à prouver le bien fondé de tout cela. Après le subtil ‘Misery Is A Butterfly’ sorti en 2004, le groupe continue sur sa lancée, s’éloignant encore un peu plus loin des envolées bruitistes qui avaient fait son succès il y a déjà près de 15 ans.
AU REVOIR SIMONE – The Bird Of Music (2007)
On aurait facilement pu passer à côté d’Au Revoir Simone sans même s’en rendre compte tant ces jeunes demoiselles sont discrètes (pas d’éclats dans la presse People, aucun signe apparent d’abus ou de rébellion) et leur musique minimaliste au premier abord… Pourtant ces trois amies originaires de Brooklyn sont devenues le temps d'un Maxi (‘Inaugural Verses Of Comfort’) et d'un album un nom connu et reconnu de la scène électro-pop.
MY BRIGHTEST DIAMOND – Bring Me The Workhorse (2006)
On n’a pas souvent l’occasion de pouvoir écouter un album Indie Rock si lyrique, si classieux. My Brightest Diamond, c’est le ‘nom de groupe’ de Shara Worden, une artiste américaine au très large background musical, avec pour influence principale une formation classique qui donne ce ton si particulier à son premier album.
ASOBI SEKSU – Citrus (2006)
Dreampop, Shoegaze, Noise…appelez cela comme vous voudrez, si les étiquettes collent encore aujourd’hui à la peau des groupes, l’intérêt que l’on porte envers eux reste toujours le même. Dans le cas d’Asobi Seksu, je me suis senti presque ‘happé’ par ce nom étrange et cette musique noyée sous des effets et des murs de guitares dignes de My Bloody Valentine.
SONIC YOUTH – Rather Ripped (2006)
Il y a de grands manques que l’on met parfois du temps à combler. Un webzine qui se dit ‘indé’ et qui n’a jamais écrit une chronique sur Sonic Youth, c'est justement un manque de taille! Un groupe qui nous a pourtant tant offert depuis plus de 20 ans ! Heureusement il n’est jamais trop tard pour se rattraper, c’est pourquoi nous sommes heureux de vous ‘présenter’, si l’on peut dire, le groupe via son nouvel album, ‘Rather Ripped’.
YEAH YEAH YEAHS – Show Your Bones (2006)
Les Yeah Yeah Yeahs… derrière ce nom particulièrement Rock’n’Roll se cache le groupe qui représente aujourd’hui le mieux la ‘Hype’ New-Yorkaise, ce drôle de phénomène jonglant entre surmédiatisation, culture de l’image via le look, la presse, la mode... et pompage incessant dans les meilleur du Punk Rock des 20 dernières années.
WE ARE SCIENTISTS – With Love And Squalor (2006)
Moi j’aime beaucoup les chats. Alors serait-ce donc cette pochette qui aurait retenu mon attention ? Oui, mais pas seulement. Il faut remonter légèrement plus loin, en décembre 2005, lorsque le trio assura la première partie de Stars au Nouveau Casino. Un set fort sympathique qui, à défaut de m’avoir donné envie de me jeter sur l’album dès sa sortie, m’aura fait retenir ce nom, afin d’y prêter une oreille attentive.
VANESSA AND THE O’S – La Ballade D’O (2005)
Vous avez peut-être déjà eu l’occasion de les entendre sur la dernière compilation CQFD des Inrockuptibles. Vanessa & The O’s est un groupe cosmopolite, composé d’une chanteuse parisienne (Vanessa Contenay-Quinones, ex Espiritu) entourée de James Iha (à la guitare, inutile de le présenter…), Andreas Mattson (Popsicle) et Niclas Frisk (Atomic Swing / A Camp).
THE STROKES – First Impressions Of Earth (2006)
On l’annonçait depuis des mois : “le grand retour des Strokes !”, « un album plus divers, plus rock, plus sombre… ». Et il y a d’abord eu ce single, ‘Juicebox’, qui tourne sur les radios depuis novembre. Un titre de bonne augure, car il répondait sans aucun doute aux commentaires précédant la sortie du nouvel album. Une œuvre plus mature en fait.