Vous êtes ici
Accueil > Chroniques > LIAM GALLAGHER – C’mon You Know (2022)

LIAM GALLAGHER – C’mon You Know (2022)

LIAM GALLAGHER - C’mon You Know (2022)1. More Power
2. Diamond In The Dark
3. Don’t Go Halfway
4. C’mon You Know
5. Too Good For Giving Up
6. It Was Not Meant To Be
7. Everything’s Electric
8. Worlds In Need
9. Moscow Rules
10. I’m Free
11. Better Days
12. Oh Sweet Children

Date de sortie : 27 mai 2022 / Label : Warner Records / Pays d’origine : Angleterre

En 2019, l’album « Why Me? Why Not. » a changé la donne pour Liam Gallagher, faisant subitement de l’enfant terrible de Manchester un chanteur sensible derrière son comportement de dernière rock star indomptable. Après avoir passé une décennie dans l’ombre de son frère Noel, enchaînant des projets au succès relatifs, c’est finalement en solo que les premiers signes encourageants de son retour s’étaient matérialisés avec « As You Were » (2017).

Liam avait sans doute alors compris à quel point ses fans l’attendaient, et pas seulement à la tête d’un groupe. Et peu importe s’il n’a que co-écrit la plupart des titres, encore une fois en grande partie avec Andrew Wyatt, mais aussi quelques noms très renommés, dont Dave Grohl, qui est à la batterie sur le single « Everything’s Electric » et Ezra Koenig de Vampire Weekend sur « Moscow Rules ». Et puis Liam écrit seul aussi, quand même, sur le deuxième single extrait de l’album, « C’mon You Know » qui s’avère être l’un des meilleur de ce disque, une belle illustration de l’évolution de son écriture.

« C’mon You Know » est présenté comme son album le plus aventureux et expérimental à ce jour. C’est certain, il y a un peu de cela sur ce disque qui ne se cantonne pas à refaire de morceaux à la manière d’Oasis, même si l’impression générale qui s’en dégage est son côté très classic rock, très proche des Beatles dans ses influences (c’est particulièrement flagrant sur « Sweet Children »). Il en est peut-être justement proche parce que les Fab Four n’ont eux-mêmes jamais été avares d’expérimentations ou simplement d’arrangements riches et variés, ce que Liam Gallagher s’efforce de faire sur le très attachant « More Power » et ses chœurs d’enfant en introduction, la balade au piano « Too Good For Giving Up » que n’aurait pas renié Sir Paul McCartney, le psychédélique et rythmé « Better Days », et puis cette sensation permanente d’écouter des tubes, car ce disque n’en manque pas.

Finalement plus le temps passe et plus on s’attache à ce Liam Gallagher qui a su se construire au fil des ans une image bien plus sympathique, tout en conservant son caractère, ses provocations, tout ce qui fait de lui un rebelle qui est tout de même un peu rentré dans le rang. Peu d’artistes peuvent se permettre de chanter à la limite du faux, et surtout en concert (le live « Down By The River Thames » sorti le même jour qui n’est pas pour autant moins convaincant) et de continuer à rassembler les foules et déchaîner les passions comme si de rien n’était. Bref, c’est certainement l’apanage des vraies rock stars…

Pour plus d’infos :

Chroniques :

MTV Unplugged (Live At Hull City Hall) (2020)
Why Me? Why Not. (2019)

Le Zénith – Paris – vendredi 21 février 2020 : galerie photos

https://liamgallagher.com/
https://www.facebook.com/LiamGallagherOfficial/
https://twitter.com/liamgallagher

Vous aimerez aussi…

Laisser un commentaire

Top