ANDREW BIRD – Noble Beast (2009) Chroniques by David Servant - 5 février 200922 avril 2022 1. Oh No 2. Masterswarm 3. Fitz And The Dizzy Spells 4. Effigy 5. Tenuousness 6. Nomenclature 7. Ouo 8. Not A Robot But A Ghost 9. Unfolding Fans 10. Anoanimal 11. Natural Disaster 12. The Privateers 13. Souverian 14. On Ho Date de sortie : 20 janvier 2009 / Label : Bella Union / Pays d’origine : Etats-Unis Voici le retour de notre siffleur préféré… Si Andrew Bird a toutes les apparences d’un artiste discret, sa renommée s’est énormément développée en France au fil des ans, et surtout depuis les magnifiques ‘Mysterious Production Of Eggs’ et ‘Armchair Apocrypha’. Et c’est encore une fois en amoureux de la nature qu’il nous revient. ‘Amrchair Apocrypha’, c’était une musique tournée vers le ciel. Aujourd’hui ‘Noble Beast’ représente en quelque sorte un retour à une nature plus profonde et terrestre. A l’image de sa pochette ‘champêtre’, le nouvel opus d’Andrew Bird est un évident clin d’œil à tous ces éléments qui ont toujours fait partie de son inspiration. Mais après le succès de son précédent album, celui-ci avait probablement également envie de revenir à quelque chose de plus simple. On n’ira pas jusqu’à dire que ‘Noble Beast’ est moins ambitieux, avec ses 14 titres et 54 minutes d’écoute, mais il est assurément plus posé, moins extravagant et du coup un peu plus difficile d’accès. Il faut en effet un peu de temps avant de vraiment dans se plonger dans le charme de ses mélodies qui n’ont pourtant rien perdu de leur subtilité. Les chansons de Noble Beast prennent simplement leur temps et laissent plus de place à la construction guitare / chant / violon, laissant les autres arrangements légèrement en retrait. Et la formule marche à merveille sur le très raffiné ‘Effigy’ ou sur le titre d’ouverture ‘Oh No’, bercé par les sifflements de son auteur. Mais les moments les plus marquants de cet album restent aussi les plus ‘mordants’, tel ‘Nomenclature’ qui bénéficie d’une seconde partie un peu plus musclée et surtout de l’avantage de durer moins de 3 minutes, alors que la plupart des morceaux oscillent entre 5 et 7 minutes. On se délecte encore plus de ‘Not a Robot, But a Ghost’, un généreux mariage des genres qui ose le grand écart entre Folk, Jazz, Musique du monde et Electro ! Finalement la beauté des mélodies d’Andrew Bird ne peut que séduire, et même si l’on se retrouve en terrain familier sur ‘Anonanimal’ ou ‘Fitz and the Dizzyspells’, il faudra cette fois-ci se donner la peine de passer le cap d’une première écoute plus difficile, et d’une longueur qui dessert un peu les meilleurs moments de cette œuvre. Mais même un peu en dessous de son prédécesseur, ‘Noble Beast’ reste un grand disque, celui d’un artiste à part qui a définitivement trouvé sa voie en nous invitant à prendre avec lui la clé des champs. Titres conseillés: Oh No, Fitz and the Dizzyspells, Effigy, Nomenclature, Not a Robot, But a Ghost, Anonanimal, Natural Disaster Pour plus d’infos : http://www.andrewbird.net https://www.facebook.com/AndrewBirdMusic/ https://twitter.com/andrewbird Articles similaires :Andrew Bird : nouvel album le 3 juinANDREW BIRD - Break It Yourself (2012)ANDREW BIRD - Le Trianon - Paris,…ANDREW BIRD - Armchair Apocrypha (2007)ANDREW BIRD - My Finest Work Yet (2019)ENTRANCE - Book Of Changes (2017)