ANDREW BIRD – Break It Yourself (2012) Chroniques by David Servant - 11 avril 201222 avril 2022 1. Desperation Breeds 2. Polynation 3. Danse Caribe 4. Give It Away 5. Eyeoneye 6. Lazy Projector 7. Near Death Experience Experience 8. Behind the Barn 9. Lusitania 10. Orpheo Looks Back 11. Sifters 12. Fatal Shore 13. Hole in the Ocean 14. Belles Date de sortie : 5 mars 2012 / Label : Bella Union / Pays d’origine : Etats-Unis Andrew Bird nous avait laissés au beau milieu de la forêt en 2010 avec son album ‘Noble Beast’, un hommage à la nature qui se perdait lui-même peu à peu dans la complexité et la multitude de ses idées et de ses arrangements. Il semble que l’artiste lui-même se soit peut-être rendu compte combien les chemins de ce disque étaient tortueux. Non pas qu’il nous revienne aujourd’hui avec quelque chose de ‘facile’, ça ne lui ressemblerait pas, mais cette fois-ci les 14 titres qui composent ‘Break It Yourself’ sont indéniablement plus abordables, tout en conservant le charme sans pareil auquel nous a habitué ce violoniste sifflotant. Ainsi tous les éléments qui font la musique d’Andrew Bird (violons, guitares acoustiques, sifflements – bien sûr – et nombreux bruitages et arrangements vocaux) semblent cette fois-ci s’accorder à merveille. La beauté de ses mélodies nous emporte en un rien de temps. Tout en conservant une approche très calme et posée, les chansons de cet opus sont autant d’invitations au voyage, avec quelques passages plus entraînants, notamment le single ‘Eyeoneye’ et ‘Give It Away’. Un peu plus loin on retrouve en sa compagnie Annie Clark (St. Vincent) en duo sur le titre ‘Lusitania’, et dire qu’une telle collaboration est une preuve de bon goût est un euphémisme. On retrouve d’ailleurs la demoiselle un peu plus loin sur ‘Fatal Shore’. L’autre élément important de cet album semble être l’approche très ‘musique traditionnelle’ qu’on ne lui connaissait pas forcément auparavant, en tout cas dans de telles proportions. Ainsi ‘Orpheo Looks Back’ a tout d’un vieux classique Irlandais. Mais ce disque, Andrew Bird l’a voulu aussi dansant (eh oui!), comme le démontrent les notes chaudes de ‘Danse Caribe’. Et si vous avez peur de ne pas vous y retrouver dans ces nombreuses ambiances qui s’enchaînent toutefois parfaitement, comme s’il ne s’agissait que d’une seule et longue chanson, vous devriez vous retrouver en terrain plus connu avec ‘Near Death Experience Experience’, l’un des points culminants de cette oeuvre, plus proche de ce que l’on a pu entendre sur ses albums passés. Pour conclure, on vous dira que même lorsqu’il fait durer ses chansons plus de 8 minutes (‘Hole In The Ocean Floor’), Andrew Bird ne parvient ici jamais à nous ennuyer. Il renoue ainsi avec les meilleurs moments de ‘The Mysterious Production Of Eggs’ et ‘Armchair Apocrypha’, avec une nouvelle livraison pleine de grâce. Titres conseillés : Desperation Breeds, Danse Caribe, Give It Away, Eyeoneye, Near Death Experience Experience, Lusitania, Oropheo Looks Back, Fatal Shore Pour plus d’infos : http://www.andrewbird.net https://www.facebook.com/AndrewBirdMusic/ https://twitter.com/andrewbird Articles similaires :Andrew Bird : nouvel album le 3 juinANDREW BIRD - Noble Beast (2009)ANDREW BIRD - Le Trianon - Paris,…ANDREW BIRD - My Finest Work Yet (2019)ANDREW BIRD - Armchair Apocrypha (2007)MARISSA NADLER - 'All The Colors…