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VAMPIRE WEEKEND – Vampire Weekend (2008)

VAMPIRE WEEKEND - Vampire Weekend (2008)1. Mansard Roof
2. Oxford Comma
3. A-Punk
4. Cape Cod Kwassa Kwassa
5. M79
6. Campus
7. Bryn
8. One (Blake’s Got a New Face)
9. I Stand Corrected
10. Walcott
11. Kids Don’t Stand a Chance

 

Date de sortie : 26 février 2008 / Label : XL Recordings / Pays d’origine : Etats-Unis

Mesdames et Messieurs, cette année il faudra ranger vos cols roulés. Afin de vous faire apprécier pour le printemps qui n’est pas encore arrivé nous vous proposons pour cette nouvelle saison un retour à la pop légère et colorée. Ah ! Qu’il est difficile d’être un groupe entraîné par la spirale infernale de la Hype et son effet à double tranchant : d’un côté tout le monde veut les voir et les écouter, de l’autre on les évite et on se demande surtout combien de temps durera cette nouvelle mode.

Alors qu’en est-il de Vampire Weekend, ce jeune groupe américain qui fait fureur outre Atlantique et est déjà annoncé comme la révélation de l’année 2008 par des revues aussi sérieuses et influentes que les Inrocks. Difficile à dire, mais une chose est sûre à la découverte de ce premier album éponyme, ces jeunes New-Yorkais qui ont fait connaissance à l’Université de Columbia étaient probablement loin d’imaginer ce qui les attendait et ne cherchaient surtout qu’à se faire plaisir.

Un plaisir contagieux, cela va sans dire, tant les mélodies très pop de l’album sont simples, efficaces et si faciles à assimiler. Le groupe n’existe que depuis 2005 et son œuvre est caractéristique d’une formation d’un si jeune âge : bourrée d’influences. Mais là où la plupart des étudiants américains vont jouer soit du Punk Rock pompier hérité de Green Day, soit se démarquer en rejoignant les mouvements Indés bien plus arty apparentés à Stars, Arcade Fire, Broken Social Scene (en un mot : au Canada), Vampire Weekend fait le pari audacieux – et risqué – de donner un nouveau souffle à un genre plutôt oublié.

Une musique baignée de soleil, que l’on croirait tout droit sortie des îles, notamment ‘A-Punk’ et ses penchants Ska, ‘Cape Cod Kwassa Kwassa’ ou ‘One (Blake’s Got a New Face)’, quelque part entre le Reggae, Police et, euh… les Beach Boys ! C’est sûr, ça ne va pas plaire à tout le monde. Dans un premier temps on est perplexe, mais on ne cesse d’y retourner dans le désir de mieux comprendre cette œuvre aussi simple que déroutante. On parlait des Beach Boys, le secret est peut-être là : cette capacité à réaliser une musique joyeuse et fédératrice. C’est alors que l’on comprend combien la Pop est reine chez Vampire Weekend, et voilà que le spectre des Beatles et de leur ‘Sergent Pepper’s Lonely Hearts Club Band’ se met à flotter au-dessus que quelques titres aussi léger qu’indispensables, à savoir le superbe ‘Walcott’.

Le dernier titre, ‘The Kids Don’t Stand a Chance’, illustre parfaitement combien Vampire Weekend parvient à faire du neuf avec du vieux, un grand bœuf entre la musique de la Jamaïque, le psychédélisme des Seventies et la Pop de Liverpool. Il fallait oser…

Pour plus d’infos :

https://www.vampireweekend.com/
https://www.facebook.com/VampireWeekend/
https://twitter.com/vampireweekend

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