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[Live Report] ROCK EN SEINE – Samedi 27 août 2011

Blonde Redhead - Rock En SeineAprès avoir quitté l’édition 2010 sous une pluie battante, c’est non sans avoir hésité que nous nous sommes décidés à aller à Rock En Seine cette année, et ce malgré une programmation encore alléchante. Alors au lieu de s’épuiser 3 jours les pieds dans la boue, on a plutôt préféré se concentrer cette fois-ci sur une seule journée. Le choix n’était pas facile, surtout que le dimanche le festival accueillait notre « chouchou » Anna Calvi, The Horrors ainsi que Lykke Li. Mais bon, on n’avait jamais vu The Arctic Monkeys en concert, ni Blonde Redhead, donc on a finalement choisi le samedi . Samedi était cependant peut-être le moins bon choix en terme de météo. Si un énorme orage nocturne avait bien arrosé le terrain pour la veille, c’est le seul jour où il sera tombé une grosse averse en journée. Décidément Rock En Seine n’est pas trop gâté par la météo.

Mais il en aurait quand même fallu plus pour nous décourager, même si l’on ne s’est pas pressé pat ce temps maussade et raté du coup la prestation de Myra lee sur la scène de l’Industrie qui jouait de bonne heure (15h45). On était en revanche bien à l’heure pour assister au concert de Blonde Redhead sur la grande scène. Malgré un dernier album en demie teinte, le groupe a choisi de présenter ses titres les plus accrocheurs (parmi ses 3 derniers albums principalement). S’il n’était pas facile de « remplir » à trois cette très grande scène, la qualité du son et l’atmosphère dégagée par leur musique nous ont séduits.

Et puis bang, voilà la pluie ! On serait un peu mauvaise langue de dire que c’est la faute aux BB Brunes qui jouaient à ce moment-là sur la scène de la cascade. Mais bien que nous ne soyons guère fans de leurs chansons, il faut bien reconnaître que ces petits Français ne manquent pas d’énergie, et qu’ils ont su créer un échange avec leur public… trempé !L’averse se termine enfin et l’on se dirige alors vers Austra sur la scène de l’industrie. Il faut peut-être être fan des années 80 pour aimer ce groupe aux tenues justement très 80’s, sans parler bien évidemment de leur son. Mais l’avantage avec Austra, c’est qu’il y a un jeu de scène. Ils, (enfin, elles, à part le batteur) sont suffisamment nombreux pour donner corps à cette musique incantatoire. Joli set, mais un peu court, dommage.

A la fin d’Austra nous n’étions qu’à quelques mètres de Cocorosie. Soyons franc, on n’a jamais réussi à accrocher au style très original des deux demoiselles. Question de goût, certainement. Il faut pourtant reconnaître qu’elles en ont, du style, avec un spectacle marqué par leurs fantaisies aussi bien vestimentaires que vocales, dont cet insupportable vocodeur sur le chant. On comprend l’engouement autour de l’originalité de Cocorosie, on comprend moins celui autour de leurs chansons cependant.

Arctic Monkeys - Rock En SeineIl nous fallait sans doute quelque chose de plus direct. En l’occurrence, rien de mieux qu’un concert d’Interpol sur la grande scène ! Et pourtant ce n’était pas encore sans crainte. Notre dernier – et seul – souvenir d’Interpol en concert, c’était au Trabendo… en 2002 ! On se souvient d’eux, raides comme des piquets, nous jouant sans verve les titres d’un album qui allait pourtant devenir culte. Mais le groupe a bien évidemment beaucoup tourné depuis. Oh, il ne seront sans doute jamais des as du live, mais on peut dire qu’on a vraiment passé un très bon moment dans ce concert où les Américains nous ont offert le meilleur de chaque album (quoiqu’on aurait aimé un peu plus du premier, bien entendu). Aujourd’hui Paul Banks parle toujours assez peu, mais il parle bien (Français). Malgré ses lunettes noires, on sent qu’il avait envie de donner du plaisir à la foule. Le son n’était pas franchement terrible malheureusement, mais Interpol a toutefois parfaitement rempli son contrat.

On aurait aimé traverser tout le parc de Saint Cloud pour aller voir WU LYF, dont on a beaucoup entendu parler mais que l’on n’a même pas eu le loisir d’écouter encore. Mais il fallait aussi prendre le temps d’aller se placer pour voir la tête d’affiche, les Arctic Monkeys sur la grande scène.

Les Arctic Monkeys… C’est fou à quel point en 5 ans ce groupe a changé, ou plutôt mûri. Il est bien loin le temps où la bande à Alex Turner n’était qu’un phénomène de mode avec un ou deux singles incendiaires. Et sur scène ils nous l’on bien démontré. Cette fois-ci le son était parfait, à la hauteur du spectacle. C’est un Alex Turner ‘nouveau look’ qui nous faisait face, américanisé, blouson de cuir et coiffure un peu à la banane qui évoquait un peu le King Elvis. Et c’était bien lui, le roi, qui titre le groupe entier vers le haut. On est quand même épaté par la qualité des morceaux des Anglais, subtils et énergiques à la fois. Quand on les voit en tête d’affiche d’un gros festival à cet âge là, on se demande bien jusqu’où iront les Arctic Monkeys dans les années à venir.

En attendant, c’est un peu engourdi par la fraicheur et l’humidité ambiantes, mais ravis de cette journée que nous quittions le Parc de Saint Cloud, pour un séjour qui fut certes de courte durée au Festival, mais qui est un bel aperçu du pourquoi Rock En Seine est d’année en année un plus grand succès, rendez-vous incontournable des Franciliens.

Pour plus d’infos :

http://rockenseine.com/
http://www.facebook.com/rockenseine

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