Vous êtes ici
Accueil > Chroniques > LIZA ANNE – Fine But Dying (2018)

LIZA ANNE – Fine But Dying (2018)

LIZA ANNE - Fine But Dying (2018)1. Paranoia
2. Small Talks
3. Panic Attack
4. Socks
5. Closest To Me
6. Turn For The Worse
7. Kid Gloves
8. Control
9. Get By
10. I Love You, But I Need Another Year
11. I’m Tired, You’re Lonely

Date de sortie : 9 mars 2018 / Label : Arts & Crafts – Caroline Records / Pays d’origine : Etats-Unis

Grosse erreur, nous avons cru l’an dernier en la découvrant que Liza Anne était une nouvelle venue et que “Fine But Dying” serait son premier album. Ce n’est pas tout à fait le cas, même si nous n’étions pas si loin de la vérité, puisqu’elle a sorti deux disques en 2014 et 2015, mais celui-ci est le premier à voir le jour sous un label, et pas des moindres : Arts and Crafts. Du coup on comprend mieux pourquoi cet album fait déjà preuve d’une étonnante maturité.

Installée à Nashville, Liza Anne Odachowski – aka Liza Anne, a débuté sa carrière au début des années 2010. Plutôt apparentée à la scène Folk, son premier album « Colder » sorti en 2014 était relativement minimaliste et acoustique. Elle a pris un virage plus Pop Rock sur son deuxième album sobrement intitulé « Two » l’année suivante. Elle enregistra également en 2014 un split EP avec Torres, « Daytrotter Presents No. 34 ».

Aujourd’hui il ne reste que peu de choses de la Folk de ses débuts, si ce n’est le titre finale du disque, le mélancolique « I’m Tired, You’re Lonely » et « Closest To Me » qui possèdent toutefois chacun une instrumentation globalement assez électrique. En dehors de cela Liza Anne a plutôt mis un tigre dans son moteur et opté pour une musique à la fois Pop (« Turn For The Worse ») et saturée (« Paranoia », et surtout « Kid Gloves »). A travers les titres de ses chansons on devine facilement les démons qui hantent l’artiste et qu’elle chasse d’un riff de guitare avec une certaine rage derrière le charme de sa voix qui laisse apparaître l’influence de la Country alternative de Nashville.

C’est un comble d’avoir si peu entendu parler de cet album en sachant qu’il a été enregistré au studio La Frette à Paris, et produit par Zachary Dyke qui avait déjà enregistré son précédent album. On entend même le nom de l’arrêt de train, capturé dans le transilien La Frette Montigny à la fin du titre « I Love You, But I Need Another Year ».  Que ce disque soit cathartique ou non pour son auteure, ses refrains particulièrement accrocheurs mêlés à sa sensibilité vont droit au but. Elle ne craint pas les explosions sonores pour illustrer en musique la rage et le combat contre la dépression, voire la folie porté pas son propos. Un merveilleux mélange de douleur et de douceur. Liza Anne est sur le point de devenir l’une des meilleures représentante de la scène Indie/Rock/Folk américaine, à découvrir absolument.

Pour plus d’infos :

http://www.lizaannemusic.com/
https://www.facebook.com/lizaannemusic/
https://twitter.com/lizaannemusic

Vous aimerez aussi…

2 thoughts on “LIZA ANNE – Fine But Dying (2018)

  1. Un album stupéfiant! Par contre c’est pas pour chipoter mais la gare La Frette – Montigny est située sur la ligne du Transilien et non du RER 🙂

Laisser un commentaire

Top