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MITSKI – Be The Cowboy (2018)

MITSKI - Be The Cowboy (2018)1. Geyser
2. Why Didn’t You Stop Me
3. Old Friend
4. A Pearl
5. Lonesome Love
6. Remember My Name
7. Me And My Husband
8. Come Into the Water
9. Nobody
10. Pink in the Night
11. A Horse Named Cold Air
12. Washing Machine Heart
13. Blue Light
14. Two Slow Dancers

Date de sortie : 17 août 2018 / Label : Dead Oceans – Pias / Pays d’origine : Etats-Unis

Longtemps cantonnée au statut de secret le mieux gardé de la scène indépendante américaine, la très prolifique Mitski est aujourd’hui de retour avec son cinquième album qui était enfin très attendu. L’évolution un peu moins Lo-Fi de « Puberty 2 » sorti en 2016 lui a permis de conquérir un public plus large qui a ensuite eu le loisir de se plonger dans sa discographie déjà bien fournie, dont on ne retrouve vraiment que « Bury Me At Makeout Creek », ses deux premiers albums autoproduits étant pour ainsi dire introuvables.

Restait à savoir si elle parviendrait à conserver cette patte sonore qui faisait tout le charme de son précédent disque. Rançon du succès, on la découvre en chanteuse un peu plus accessible, un peu plus Pop, mais elle ne trahit pas pour autant son style, ni le côté imprévisible de ses chansons qui passent de l’atmosphérique « Geyser » à l’électro Rock de « Why Did You Stop Me », puis au plus Indie Rock « A Pearl » en passant par la ballade au piano « A Horse Named Cold Air ».

Autant dire qu’elle passe allègrement du coq à l’âne, mais elle le fait à merveille, avec un certain second degré qui alimente parfaitement le propos de son album, le parcours d’un personnage solitaire et torturé qui s’invente des histoires, des aventures avec elle-même sur « Lonesome Love » (‘Nobody fucks me like me’…), où elle s’en amuse, mais elle en souffre aussi sur le single « Nobody » (‘My God, I’m so lonely / So I open the window / To hear sounds of people’…).

Le tout est orchestré avec la nonchalance et le génie de cette artiste qui n’est jamais là où on l’attend. Si l’album prend des allures plus Pop que par le passé, il l’est à la manière de St. Vincent, inventif et effronté, avec quelques joyaux tels que « Me and my Husband », « Washing Machine Heart ».  On ne s’ennuie pas tout au long de ce disque riche en rebondissements qui met toujours en avant un songwriting irrésistible et décalé, celui d’une chanteuse Pop caméléon nappée à la sauce indé, décidément pas comme les autres.

Pour plus d’infos :

Lire la chronique de « Puberty 2 » (2016)
Le Pop Up du Label – Paris, vendredi 30 septembre 2016 : galerie photos

http://mitski.com/
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https://twitter.com/mitskileaks

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