La scène de Melburne en Australie est en pleine effervescence! Après Courtney Barnett, Jen Cloher, Olympia, Ali Barter, Wesley Fuller et tant d’autres, voici Alex Lahey, une jeune chanteuse de 24 ans qui vient de sortir son premier album chez Dead Oceans.
Chroniques
ST. VINCENT – Masseduction (2017)
Il y a 10 ans déjà, nous écrivions notre première chronique de St. Vincent, avec son album, « Marry Me » qui aujourd’hui encore tourne régulièrement sur nos platines. « Une belle découverte » affirmions-nous à l’époque… On ne croyait pas si bien dire ! Au fil des ans nous avons vu Annie Clark grandir en dehors des sentiers balisés, imposant album après album son style et ses fantaisies, collaborant avec les plus grands (« Love This Giant » sorti avec David Byrne en 2012). Au fil de ses projets son succès n’a cessé de grandir, jusqu’au Grammy Award de la meilleure artiste de musique alternative en 2015 pour son disque éponyme sorti l’année précédente.
INTERGALACTIC LOVERS – Exhale (2017)
Intergalactic Lovers est un groupe Belge originaire de la ville d’Alost. Trop peu connus en France, peut-être effacés par le succès international de leurs compatriotes dEUS ou Girls In Hawaii, ce quatuor a pourtant, pour une fois, l’avantage de ne pas faire de l’Indie Rock estampillé « made in Belgium ».
JESSICA LEA MAYFIELD – Sorry Is Gone (2017)
Depuis 2011 et son délicieux second album “Tell Me”, Jessica Lea Mayfield s’est imposée en figure de proue de la musique Country Folk alternative américaine. Peut-être moins connue en Europe que ses consœurs Sharon Van Etten, Laura Veirs ou Laura Gibson, cette native de Kent dans l’Ohio nous a pourtant offert jusqu’ici une discographie parfaite.
MERMAIDENS – Perfect Body (2017)
Mermaidens est un groupe Néo-Zélandais qui a vu le jour à Wellington en 2013, composé de Lily West (basse / chant), Gussie Larkin (guitare / chant) et Abe Hollingsworth (batterie). Bercé par le Post Punk et le Grunge, le trio s’est vite bâti une belle réputation « live » et a sorti son premier album, « Undergrowth » au printemps 2016
PALE SEAS – Stargazing For Beginners (2017)
Pale Seas aurait pu être la révélation Indie Rock du début des années 2010. Ce groupe originaire de Southampton avait déjà fait parler de lui dès 2012 avec une poignée de singles plébiscités par la presse. Trop vite, trop tôt, le leader Jacob Scott ne se sentait probablement pas encore prêt à plonger dans le grand bain.
TORRES – Three Futures (2017)
Lorsque nous avions découvert Mackenzie Scott - AKA Torres - en 2013, à l’heure d’un premier album sorti dans une relative confidentialité, la force émotionnelle de cette jeune auteure-compositrice nous avait soufflés. Héritière de l’Indie Folk et Rock américaine, elle avait su rapidement évoluer pour revenir en 2015 avec « Sprinter » qui fut pour beaucoup une véritable révélation, la pierre fondatrice d’une carrière passionnante.
WOLF ALICE – Visions of a Life (2017)
Vu de la France on ne s’en rend pas trop compte, mais de l’autre côté de la Manche Wolf Alice porte fièrement l’étendard du renouveau du Rock depuis plus de deux ans. Tout est allé très vite pour ces quatre londoniens encensés hier comme aujourd’hui par le NME qui avait eu beaucoup de flair dès leur tout premier single, bien avant de sortir « My Love Is Cool » en 2015, un disque qui allait prendre à contre-pied toutes les attentes générées par ce jeune combo.
ZOLA JESUS – Okovi (2017)
Souvenez-vous, c’était il y a déjà 8 ans : Zola Jesus arrivait sur la scène Electro-Pop en nouvelle grande prêtresse gothique, dévoilant un univers sombre qui avait atteint un premier sommet sur « Stridulum II » en 2010. Mais rapidement, l’envie d’explorer de nouveaux horizons s’est faite sentir, avec la réinterprétation de ses titres en version acoustique et orchestrale sur l’excellent « Versions » (2013) qui lui ouvrit les portes d’une musique plus Pop mais toujours exigeante sur « Taiga » (2014).
THE HORRORS – V (2017)
Le dernier album de The Horrors sorti en 2014 s’intitulait « Luminous » et, à juste titre, il était particulièrement lumineux. Une montée progressive vers la lumière entamée avec « Skying » en 2011 et sur laquelle le groupe de Southend-On-Sea maitrisait à merveille son art, parvenant à rendre Rock jadis si noir et psychédélique encore plus fédérateur sans vendre son âme.