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PALACE – So Long Forever (2016)

PALACE - So Long Forever (2016)1. Break The Silence
2. Bitter
3. Live Well
4. It’s Over
5. Fire In The Sky
6. Family
7. Have Faith
8. So Long Forever
9. Blackheath
10. Holy Smoke
11. Slaving On

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Date de sortie : 4 novembre 2016 / Label : Fiction Records – Caroline Records / Pays d’origine : Royaume-Uni

Il n’aura fallu qu’une poignée d’EPs à Palace, groupe originaire de Londres, pour attirer l’attention des médias et d’un public avisé. Après quatre années d’existence ils ont déjà beaucoup de choses à démontrer, avec ce premier album qui ne reprend finalement qu’un titre de leurs précédents EPs (‘Bitter’). Et pour un premier essai, ce quatuor composé de Leo Wyndham (chant/guitare), Rupert Turner (guitare), Will Dorey (basse), Matt Hodges (batterie) impressionne par la maturité qu’il dégage.

« So Long Forever » fait souffler un vent de renouveau sur la scène Rock britannique, Palace ne cherchant pas trop à s’inspirer de vieilles gloires des années 80 et 90, venant d’emblée jouer dans la cour des grands d’aujourd’hui, notamment Foals à qui ils nous font beaucoup penser, ainsi que les Maccabees. C’est certain, la voix et les intonations de Leo Wyndham ressemblent à celles de Yannis Philippakis, mais globalement ce disque se détache relativement bien de ses illustres aînés en empruntant son propre chemin. Et la première chose à faire lorsque l’on veut convaincre, c’est composer un titre dont tout le monde se souviendra. Bonne nouvelle, les morceaux de cet acabit sont légion sur « So Long Forever ». On se délecte particulièrement du lyrisme de ‘Break The Silence’ qui ouvre l’album. Cette chanson qui n’est effectivement pas si lointaine d’un ‘Mountain At My Gates ‘ de Foals (tout comme ‘Fire In The Sky ‘ qui évoque ‘Spanish Sahara’ du même groupe) brille notamment par sons sens du rythme, et la complémentarité des guitares et des percussions devient évidente sur ‘Bitter’.

Cette entrée en matière crée déjà une brèche de taille pour pénétrer avec aisance dans l’univers de Palace qui fait d’emblée preuve d’une impressionnante maîtrise. Et le voyage est passionnant. ‘It’s Over’ est un morceau follement beau et envoûtant que n’aurait pas renié Jeff Buckley… Vers la fin de l’album la musique de Palace s’envole vers les contrées du Surf Rock Californien sur ‘Holy Smoke’, avant de terminer sur planant et mélancolique ‘Slaving On’. Le personnel aguerri qui accompagne le groupe sur cet enregistrement a certainement contribué à faire ressortir la magie de ses compositions : Adam Jaffery à la production (Beach Baby, Dev Hynes) et Cenzo Townshend au mixage (The Maccabees, Florence and the Machine, Wild Beasts).

Ce premier album de Palace est un coup de maître, peut-être le dernier grand disque de 2016 qui, au-delà de sa réussite, nous convainc que la relève musicale est déjà arrivée de l’autre côté de la Manche. Les années à venir s’annoncent bien belles…

Pour plus d’infos :

Lire l’interview de Palace, le lundi 20 mars 2017

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