1. The Beach
2. Delicious Things
3. Lipstick On The Glass
4. Smile
5. Safe From Heartbreak (if you never fall in love)
6. How Can I Make It OK
7. Play The Greatest Hits
8. Feeling Myself
9. The Last Man On Earth
10. No Hard Feelings
11. The Beach II
Date de sortie : 4 juin 2021 / Label : Columbia / Pays d’origine : Angleterre |
Jadis grand espoir de la scène Indie Rock britannique, Wolf Alice a parcouru un long chemin depuis ses premiers EPs et son incendiaire « Moaning Lisa Smile » sorti en 2014. Si leur succès a toujours été au rendez-vous et leur renommée n’a cessé de grandir, les anglais avaient esquissé l’envie d’essayer autre chose sur « Blue Weekend » (2021), mais sans savoir encore exactement quoi.
Après un rythme assez soutenu, les quatre années qui séparent « The Clearing » de son prédécesseur se sont avérées bénéfiques car Wolf Alice revient aujourd’hui reposé et certainement changé, prêt à entamer un nouveau départ sur le label Columbia, et pas forcément celui qu’on imaginait. Le premier single « Bloom Baby Bloom » était en fait un parfait moyen de brouiller les pistes, derrière son ambiance particulièrement pop et enjouée, car si « The Clearing » marque effectivement un tournant plus Pop, il ne s’opère pas tout à fait de la façon dont on pourrait l’entendre.
Depuis les Beatles, tous les groupes britanniques bénéficiant d’un certain succès en Europe rêvent d’une aventure américaine, et l’heure est venue pour Wolf Alice de tenter l’aventure. Enregistré à Los Angeles en compagnie du producteur Greg Kurstin (Ben Harper, All Saints, Lily Allen, Peaches), « The Clearing » est une révolution sonore pour le groupe qui fait renaître à sa façon le Classic Rock des années 70, celui de Fleetwood Mac en tête. Les synthés, Moog et mellotron, de « Just Two Girls » sont sans équivoque : les Anglais semblent avoir la ferme intention de faire sonner leur quatrième album comme un vieux classique. Et ils le font parfaitement bien sur « Passenger Seat » ou « Bread Butter Tea Sugar » qui semblent sortis d’un autre temps.
Ellie Rowsell n’a probablement jamais chanté aussi bien, mais c’est peut-être le titre d’abord interprété par le batteur Joel Amey puis relayé par Ellie, l’imparable « White Horses » qui s’avère être le plus efficace avec son rythme et sa guitare acoustique en arrière-plan. Tout sonne juste sur « The Clearing », un disque à la fois ambitieux et libéré des contraintes du passé. Le groupe Indie Rock des débuts semble bien loin et cet album – follement bon – risque d’en surprendre plus d’un !
Pour plus d’infos :
Chroniques :
Blue Weekend (2021)
Visions of a Life (2017)
My Love Is Cool (2015)
Interview – Paris, vendredi 27 octobre 2017
La Maroquinerie, Paris, vendredi 27 octobre 2017 : galerie photos
Lire l’interview de Wolf Alice, le 13/11/2015
Galerie photos du concert au festival des Inrocks, la Cigale, Paris, vendredi 13 novembre 2015
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