Ça faisait déjà quelques mois que l’on sentait le buzz monter, par le biais de quelques petits articles encore discrets mais pertinents au sujet de cette nouvelle venue de la scène rock hexagonale. Aujourd’hui il ne s’agit plus de buzz, mais d’une réalité : le premier album de Mademoiselle K, ‘Ca Me Vexe’ sorti le 21 août dernier va bien au-delà des quelques espoirs et bons pressentiments que l’on avait sur cette jeune artiste.
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LE MAXIMUM KOUETTE – Et Alors (2006)
Le Maximum Kouette est un groupe de scène, un vrai. De ceux qui parviennent à mettre le feu à une salle en un rien de temps. Leur secret ? Un rock ‘festif’ et énergique, une arme imparable pour réveiller les foules. Et c’est d’ailleurs surtout par la scène que le groupe s’est fait connaître. L’aventure dure aujourd’hui depuis plus de 10 ans. Le Maximum Kouette s’est formé en 1993 à Paris.
UNCOMMONMENFROMMARS – Scars Are Reminders (2006)
Dans un monde où le terme ‘Punk-Rock’ semble avoir depuis un bon moment perdu ses lettres de noblesse, les Uncommonmenfrommars s’affirment peut-être aujourd’hui comme l’un des derniers grands représentants du genre. A l’heure où les grosses cylindrées américaines ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes et ont sacrifié leur naturel à la loi des radios, jusqu’à frôler la supercherie (Green Day, Blink 182…), les Unco’ reviennent pour un nouvel album avec une authenticité intacte.
ARMAN MELIES – Les Tortures Volontaires (2006)
Arman Méliès. Avec un nom pareil on aurait pu le prendre pour un descendant direct de l’un des précurseurs du cinéma... Mais il ne s'agit là que d'un pseudonyme, derrière lequel se cache Jan Fiévé, ex-chanteur du groupe Enola. Lauréat du FAIR 2006, auprès de nombreux jeunes talents (dont, entre autres, Anaïs, Mansfield TYA, Amélie-les-crayons, The Patriotic Sunday, Spleen…) il n’en est pourtant pas à ses débuts en solo.
CLAIRE DITERZI – Boucle (2006)
Claire Diterzi est un véritable ovni dans le paysage musical français. Un peu rock, mais aussi électro, world, chanson, et bien plus encore... Tout bonnement inclassable, ce premier album, ‘Boucle’, sorti en janvier dernier. Et si son nom n’est pas très évocateur pour nombre d’entre nous, elle est pourtant bien loin d’être une débutante.
DEAD POP CLUB – Trailer Park (2006)
Enfin, le voilà! Il faut dire qu’il se sera fait attendre ce nouveau Dead Pop Club! Enregistré avant l’été 2005, il aura donc fallu patienter de longs mois avant la mise en bac de ce troisième album, successeur de l’excellent ‘Autopilot Off’. Un disque qui avait propulsé les parisiens comme modèles pour pas mal de groupe punk/rock/emo de l’hexagone.
RHESUS – Sad Disco (2005)
Rhesus…Cela va faire bientôt deux ans que l’on entend leur nom circuler sur la scène indépendante française. Souvenez-vous : CQFD 2004, le concours des Inrocks et ses jeunes lauréats Grenoblois. Gagner un concours n’est pas forcément un signe évident de talent précoce, ni de réussite pour un groupe.
CELLAR DOOR – Shell Home (2005)
Cellar Door est un groupe originaire de Lyon dont la naissance remonte à l’année 2002, lorsque Aurélien et Vira, membres du groupe de rock instrumental Shade décident de se lancer dans une nouvelle aventure. Une aventure poétique à souhait. L’année suivante Sandra rejoint le duo et sa contribution au chant sera l’élément clé de la direction dans laquelle s’aventurera la jeune formation, finalement complétée par l’arrivée de Jean-Sébastien (samples / basses).
MICROFILM – A Journey To The 75th (2004)
Microfilm est un groupe originaire de Poitiers, ou plutôt, comme ils se définissent eux-mêmes, une entité musicale. Des musiciens d’horizons divers (Seven Hate, Gum…) qui ont su développer ensemble une approche originale du rock. Un ensemble guitares, basse, batterie, sampler sans chanteur, élément intelligemment remplacé par des voix (nous y reviendrons plus tard).
SEXYPOP – Strange Days (2005)
Rome ne s’est pas bâtie en un jour, ce qui n’altère en rien sa grandeur. Pour Sexypop il aura fallu quatre ans. Quatre années de labeur intense, mais surtout quatre années d’évolution constante. Les Angevins nous ont aujourd’hui offert l’album dont on les savait capables. Plus pro, avec moins de blancs. Si l’on pouvait sentir une différence entre le premier EP de Sexypop et ‘Access To The Second Floor’, l’évolution est ici d’autant plus grande. Et grand, c’est bien le terme qui s’applique à cet album.