PUMAROSA – The Witch (2017) Chroniques On aime by David Servant - 17 janvier 201825 février 2019 1. Dragonfly 2. Honey 3. The Witch 4. Priestess 5. Lions’ Den 6. My Gruesome Loving Friend 7. Red 8. Barefoot 9. Hollywood 10. Snake Date de sortie : 19 mai 2017 / Label : Fiction Records – Caroline Records / Pays d’origine : Royaume-Uni Né de la rencontre de la chanteuse Isabel Muñoz-Newsome et du batteur Nicholas Owen, Pumarosa voit le jour à Peckham, dans la banlieue de Londres. Rejoint par Henry Brown (basse), puis Tomoya Suzuki (synthés/saxophone) puis Neville James (guitare), le groupe part alors en résidence en Italie, dans un cinéma désaffecté de Calabre où sa musique va prendre forme et grandir, suffisamment pour attirer l’oreille du producteur Dan Carey qui, après avoir enregistré leur single « Priestess », produit le premier album du groupe. « The Witch » est né, et c’est un impressionnant voyage sonore et visuel que nous propose Pumarosa. Derrière le rouge vif de sa pochette, dessinée par Isabel Muñoz-Newsome, le quintet nous entraîne dans un univers où se mêlent expérimentations sonores et envolées lyriques, à mi-chemin entre New Wave, Post Punk et psychédélisme, avec en toile de fond cette atmosphère très « chamanique », notamment sur le bien nommé « Priestess », mais aussi sur la plupart des titres de l’album qui n’ont pas peur de s’étaler en longueur sur plus de cinq ou six minutes. L’ensemble prend alors des allures de voyage initiatique, où la chanteuse semble parfois sortir de son corps et planer au-dessus de ses propres chansons, comme elle le dit d’une certaine façon sur « Dragonfly » : « Slide out of your skin And let me in I’m a dragonfly for you »… Mais c’est surtout par sa variété que “The Witch” s’impose, ne tombant pas dans le piège du concept album planant en nous offrant des morceaux bien plus énervés comme l’excellent « Honey » ou le plus Pop « My Gruesome Loving Friend ». En définitive la relative longueur de ce disque n’est pas un défaut, c’est un régal. Le groupe clôt l’album sur un « Snake » totalement habité et psychédélique, derrière lequel on peut aussi bien trouver des références Rock qu’l’Electro et même des musiques du monde. Un mélange de saveurs particulièrement rare pour un premier album qui ne devrait être que le premier chapitre d’une longue et belle histoire. Pour plus d’infos : http://www.pumarosamusic.com/ https://www.facebook.com/pumarosamusic/ https://twitter.com/pumarosamusic Vous aimerez aussi… WOLF ALICE – Visions of a Life (2017) PALE SEAS – Stargazing For Beginners (2017) JANE WEAVER – Modern Kosmology (2017) Articles similaires :PUMAROSA - 1er album le 19 maiPUMAROSA - Interview - Paris,…PUMAROSA - Le Point Ephémère -…SHEEDUZ – The Barefoot Fairies (EP - 2004)TEMPLES - Hot Motion (2019)Sinead O'Brien, pour les enfants