LAURA VEIRS – Found Light (2022) Chroniques On aime by David Servant - 25 juillet 202213 septembre 2022 1. Autumn Song 2. Ring Song 3. Seaside Haiku 4. Haked Hymn 5. My Lantern 6. Signal 7. Can’t Help But Sing 8. Eucalyptus 9. New Arms 10. Sword Song 11. Time Will Show You 12. T & O 13. Komorebi 14. Winter Windows Date de sortie : 8 juillet 2022 / Label : Bella Union / Pays d’origine : Etats-Unis Le onzième album de Laura Veirs, « My Echo », sorti en 2020, avait marqué un tournant majeur dans la carrière de l’américaine. Il annonçait son nouveau départ artistique à la suite de sa séparation de son compagnon Tucker Martine, tout en restant accrochée au passé puisque celui-ci avait encore produit cet album. Ce n’est plus le cas aujourd’hui puisqu’elle devient co-productrice de son nouveau disque avec le musicien Shahzad Ismaily. « Found Light » est donc le véritable nouveau départ de Laura Veirs qui a longtemps douté d’elle-même et de sa capacité à réaliser un album sans l’égide de son ex-partenaire. Elle en a profité pour élargir son champ artistique, s’adonner à l’écriture et à la peinture, et profiter de cette liberté pour faire de nouvelles rencontres. Elle n’aurait sans doute pas pu trouver de meilleur titre que « Trouver la lumière » pour exprimer ce renouveau, ni de meilleur choix comme premier extrait que « Winter Windows » qui est à la fois une métaphore de sa transformation et une chanson qui brouille les pistes, nous laissant supposer que Laura Veirs s’engage dans son album le plus rock à ce jour, car ce n’est pas du tout le cas. Ce morceau fait même plutôt figure d’exception au milieu d’une collection de compositions donc à l’identité bien plus Folk. Le disque privilégie donc les ambiances acoustiques et le caractère intime de ses chansons. Une formule qui marche à merveille sur « Naked Hymn », notamment grâce au saxophone alto de Charlotte Greve. Entre guitare acoustique, Moog, clarinette, flute, fiddle (sur « Time Will Show You » qui retrouve l’atmosphère de l’album « Carbon Glacier ») et duos de voix – avec elle-même sur « Can’t Help But Sing » – Laura Veirs déploie une fois de plus les charmes simples de sa musique aussi personnelle que lumineuse, et laisse la porte ouverte à d’autres sonorités, qu’elles restent acoustiques grâce aux instruments à vent qui l’accompagnent par moment (« Komorebi ») , ou plus synthétique sur le nostalgique « Eucalyptus ». S’il y a en réalité bien longtemps que Laura Veirs a trouvé la lumière, cet album entretien une fois de plus la flamme de sa Folk touchante. Pour plus d’infos : Chroniques : My Echo (2020) The Lookout (2018) Warp & Weft (2013) July Flame (2010) Saltbreakers (2007) Year Of Meteors (2005) Carbon Glacier (2004) Lire l’interview de Laura Veirs, le 30 octobre 2009 Le Divan du Monde, Paris, mercredi 6 novembre 2013 : galerie photos Galerie photos : la Maroquinerie, Paris, dimanche 20 janvier 2011 Galerie photos Showcase Fnac Les Halles, Paris, mercredi 13 janvier 2010 La Maroquinerie, Paris, mardi 24 avril 2007 : compte-rendu / galerie photos La Maroquinerie, Paris, mardi 28 février 2006 : compte-rendu / galerie photos http://www.lauraveirs.com/ http://www.facebook.com/LauraVeirs http://twitter.com/lauraveirs Vous aimerez aussi… LAURA VEIRS – July Flame (2010) JESCA HOOP – Stonechild (2019) MINA TINDLE – Sister (2020) Articles similaires :LAURA VEIRS - My Echo (2020)LAURA VEIRS - Saltbreakers (2007)LAURA VEIRS - "The Lookout" -…LAURA VEIRS - Warp & Weft (2013)LAURA VEIRS - The Lookout (2018)LAURA VEIRS - La Maroquinerie -…