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ELISAPIE – The Ballad of the Runaway Girl (2018)

ELISAPIE - The Ballad of the Runaway Girl (2018)1. Arnaq
2. Wolves Don’t Live By The Rules (feat. Joe Grass)
3. Rodeo (Yadi Yada)
4. Don’t Make Me Blue
5. Una
6. Ikajunga
7. Call of the Moose
8. Qanniuguma (feat. Beatrice Deer)
9. The Ballad of the Runaway Girl
10. Darkness Bring the Light
11. Ton vieux nom

Date de sortie : 14 septembre 2018 / Label : Yotanka – Pias / Pays d’origine : Canada

Au fil des ans vous avez bien dû remarquer que nous aimons bien vous parler des chanteuses Folk venues du Nord. La Suède, la Norvège, voire l’Islande, c’est bien beau tout ça, mais cette fois-ci nous avons décidé de vous emmener en voyage encore plus au Nord, dans l’Arctique canadien où a grandi Elisapie. D’une mère inuit et d’un père terre-neuvien, Elisapie Isaac y passe son enfance avant de partir pour Montréal en 1999 et d’y entamer une carrière musicale, journalistique, et même cinématographique en tant que réalisatrice.

Relativement méconnue en France jusqu’ici, elle en est donc pourtant déjà à son quatrième album, dont un primé en 2004 au sein du duo Taima avec Alain Auger, puis deux en solo. C’est en tout cas aujourd’hui un univers Folk parfois épuré, parfois particulièrement orchestré et bercé par ses racines que nous propose aujourd’hui Elisapie. Un disque en Anglais et en Inuit qui possède le charme des musiques du monde, mais qui s’inscrit en définitive comme une œuvre sans frontières, expressive et bouleversante, à l’image du refrain habité de « Don’t Make Me Blue », autant bercé par la culture américaine, et tout particulièrement le Blues et le Rock.

La musique Folk d’Elisapie est lumineuse et moderne, sous la forme d’un hommage à ses origines où sa voix, porteuse d’émotions, donne souvent des frissons (sur « Una », ou la ballade « Rodeo (Yadi Yada) » dans un esprit très proche de Mazzy Star. On pense aux références indiennes d’Amérique d’Alela Diane, mais aussi de façon plus directe à sa terre natale sur « Qanniuguma (feat. Beatrice Deer) », qui prend des allures contemplatives sur « Darkness Bring the Light » (composé avec Joseph Yarmush, le guitariste de Suuns). Particulièrement créative, Elisapie parvient tout au long de son œuvre à allier avec beaucoup de talent modernité et tradition. Après l’Arctique on ne vous emmènera désormais pas beaucoup plus haut, et Elisapie non plus…

Pour plus d’infos :

https://www.elisapie.com/
https://www.facebook.com/elisapieisaac/
https://twitter.com/elisapie

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