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MIYA FOLICK – Premonitions (2018)

MIYA FOLICK - Premonitions (2018)1. Thingamajig
2. Premonitions
3. Cost Your Love
4.Stock Image
5. Leave The Party
6. Stop Talking
7. Freak Out
8. Deadbody
9. Baby Girl
10.What We’ve Made

Date de sortie : 26 octobre 2018 / Label : Terrible Records – Interscope / Pays d’origine : Etats-Unis

Nous avions eu un très gros coup de cœur pour les premiers EPs de Miya Folick, une jeune auteure-compositrice californienne en qui on voyait déjà la relève de la toujours relativement jeune scène Folk-Rock américaine, quelque part entre Angel Olsen et Sharon Van Etten. Plus Rock que ses aînées même, lorsqu’elle entonnait avec rage son titre « Trouble Adjusting ». Mais elle avait déjà les yeux rivés vers l’avenir et une terrible envie d’indépendance. Voici chose faite avec ce premier album, qui s’avère particulièrement surprenant après avoir connu ses précédentes compositions.

« Premonitions », c’est un peu le virage Pop de Miya Folick avant l’heure, mais dans le bon sens du terme. Co-produit avec Justin Raisen (Sky Ferreira, Charli XCX, Santigold et… Angel Olsen) et Yves Rothman, son disque bénéficie de l’expérience effectivement plus Pop du premier de ses collaborateurs, mais sans sacrifier pour autant ses compositions sur l’autel du succès auquel elle a d’ailleurs furtivement goûté en voyant l’une de ses chansons, « Talking With Strangers », utilisée dans la série de Netflix « 13 Reasons Why ».

Plus ample, plus aventureux, ce premier album a au moins l’avantage de répondre à l’exigence des attentes suscitées par ses débuts, et notamment le titre qui donne son nom à ce disque. Du coup son univers se rapproche aujourd’hui beaucoup plus de celui de la jeune britannique Pixx, en mêlant claviers et guitares, Pop et Rock, mais en observant aussi le monde de son œil d’artiste. Beaucoup de morceaux traitent plus ou moins directement de l’image que l’on renvoie à soi-même et au monde, des chansons d’amour et de confiance en soi particulièrement bien écrites, notamment « Stock Image » et le tubesque « What We’ve Made » avec son envoûtant refrain aux sonorités 80’s. Miya Folick semble très à l’aise lorsqu’il s’agit de naviguer entre joie et tristesse. Il y a notamment un côté le très enjoué « Leave The Party » dont l’approche rythmique oscille entre la Soul music et les compositions aux rythmiques élaborées de David Byrne et St. Vincent, puis le léger et très 80’s « Stop Talking », et de l’autre le noir et absolument imparable « Deadbody ».

Nul doute que Miya Folick devrait parvenir à séduire sans mal avec la variété et l’originalité de ses compositions un public à la fois large et exigeant, car son album bénéficie déjà d’une forte identité et ne tombe pas dans la facilité, même lorsqu’il explore des contrées plus Pop. Un beau succès à venir, c’est notre prémonition !

Miya Folick sera en concert à Paris le lundi 3 décembre au Supersonic à Paris, toutes les infos ici !

Pour plus d’infos:

https://miyafolick.com/
https://www.facebook.com/MiyaFolickMusic/
https://twitter.com/miyafolick

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