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[Live report] PULP – L’Olympia, Paris, mardi 13 novembre 2012

Festival des Inrocks – L’Olympia, Paris, mardi 13 novembre 2012 (voir la galerie)

1ère partie : TRISTESSE CONTEMPORAINE

PulpIl y a longtemps que l’on n’avait plus rédigé de compte-rendu de concert. Surtout par manque de temps, peut-être un peu par manque d’envie aussi. Mais voilà, on ne pouvait pas repartir d’un concert de Pulp sans ne rien avoir à en dire ! Il faut dire que l’attente fut longue ; nous avions eu la chance de voir Jarvis Cocker et sa bande tardivement sur la tournée ‘We Love Life’ à l’occasion d’un concert à Dublin en 2001 pendant lequel un public fortement alcoolisé ne s’était pas gêné pour lancer des pintes de Guinness sur Jarvis Cocker. Le groupe avait quand même assuré le spectacle comme il sait si bien le faire, mais avait raccourci ses rappels. Ça, c’était il y a 11 ans déjà…

Aujourd’hui, rien de tout cela. Cela fait déjà plusieurs semaines que le public parisien ronge son frein depuis l’annonce de la venue de Pulp à l’Olympia. Une grand-messe qui rassembla une foule largement trentenaire, forcément nostalgique de la sainte époque de la Britpop, mais aussi quelques fans plus jeunes. Et on peut dire qu’on en a eu – largement – pour notre argent ! Si la Dark Wave mollassonne de Tristesse Contemporaine en première partie nous a passablement ennuyés, nous avons vite oublié tout cela avec l’arrivée de Pulp.

C’était le grand show. Le début du spectacle fut précédé de phrases projetée sur un rideau transparent qui ne faisaient que monter la pression avant l’arrivée du groupe. « Ca va bien ?» « Faites du bruit ! »… Et puis d’un seul coup ce fut l’explosion. Le rideau tombe. Jarvis bondit d’un côté à l’autre de la scène, avec un déhanché intact et une forme incroyable qui nous fait nous demander si ce dernier ne s’est pas mis sérieusement aux cours de fitness pour préparer un tel marathon. Car il a tout donné. Pulp à l’Olympia, ce fut 2 heures de générosité absolue etd’échange avec le public.

La set list était construite de façon à peu près chronologique, les titres des albums se mélangeant, mais respectant à peu près l’ordre « His ‘N’ Hers », « Different Class », «This Is Hardcore», puis « We Love Life », avec juste ‘Sunrise’, avant de clôturer le premier set par « Common People », repris en chœur par une foule déchaînée, comme dans un karaoké géant mené à la perfection par Jarvis Cocker. Surtout qu’on ne l’a pas senti venir celui-ci. Après avoir joué de nombreux tubes ils nous dit qu’ils allaient jouer un vieux titre (‘d’avant la gloire’) que la plupart d’entre nous ne connaissent sans doute pas, et bam ! Voilà « Common People » qui démarre et la réaction enflammée du public conquis.

[Live report] PULP - L'Olympia, Paris, mardi 13 novembre 2012Ce sont en fait les rappels qui furent plus propices à jouer d’anciens morceaux, notamment le dansant ‘Countdown’ qui est le titre le plus connu de « Separations », l’album sorti en 1992, peu après les débuts de Pulp sur une scène française… au festival des Inrocks en 1991 ! Puis ensuite un chanson vraiment plus vieille : ‘Little Girl (With Blue Eyes)’ qui date de 1985, mais que l’on peut retrouver sur la compilation ‘Masters Of The Universe’. Après un Mis-Shapes éclatant qui semblait marquer la fin du concert, le groupe est revenu pour un dernier titre, avant la fermeture obligée pour cause de couvre feu, une version longue de ‘Live Bed Show’.

En dehors de la set list de rêve (on en aurait toujours voulu plus, mais c’était déjà formidable), on a eu le sentiment d’avoir participé à une grande fête, quelque chose de précieux qui aura marqué les 2500 privilégiés qui se trouvaient là. Pour les fans d’hier et de demain à qui Pulp, et Jarvis en particulier, a fait d’un vieux rêve une réalité. Vous pouvez imaginer que nous voyons beaucoup de concerts tout au long de l’année, et franchement il y a très longtemps que l’on n’avait pas vibré comme ça. On en est ressorti avec des étoiles dans les yeurx. Ces retrouvailles avaient une saveur particulière, on s’en souviendra longtemps, avec l’envie de dire « j’étais là! ». Merci Pulp. Infiniment.

Set list :

1. Do You Remember the First Time?
2. Pink Glove
3. Razzmatazz
4. Something Changed
5. Disco 2000
6. Sorted for E’s & Wizz
7. F.E.E.L.I.N.G.
C.A.L.L.E.D.L.O.V.E.
8. Acrylic Afternoons
9. Have You Seen Her Lately?
10. Babies
11. Help the Aged
12. This Is Hardcore
13. Sunrise
14. Bar Italia
15. Common People

Rappel 1:

16. Countdown
17. Little Girl (With Blue Eyes)
18. Mis-Shapes

Rappel 2:

19. Live Bed Show

Pour plus d’infos :

Chroniques de Pulp :

‘We Love Life’
‘This Is Hardcore’
‘Different Class’
‘His ‘n’ Hers’
‘Freaks’

Dublin Ambassador, Irlande, Theatre, 7 Decembre 2001 : compte-rendu / photos

Chroniques de Jarvis Cocker :

‘Further Complications’
Lire la chronique de ‘Jarvis’

La Cigale, Paris, dimanche 12 novembre 2006 : compte-rendu / galerie photos

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