Sautons sur l’occasion et profitons de cette réédition du premier album de School Of Seven Bells, initialement sorti l’an dernier aux Etats-Unis, pour vous présenter ce groupe peu commun. Derrière ce nom obscur - qui est en fait tiré d’une mythique « école » de pickpockets sud américaine – se cache un trio non moins étrange, dont la musique est à la fois en dehors des courants actuels et en même temps en plein dedans.
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ASOBI SEKSU – Hush (2009)
Asobi Seksu nous avait laissé il y a déjà trois ans au beau milieu d’un bain de larsens, avec nos oreilles sifflantes, mais heureuses pour un bon bout de temps. Mais là on commençait à trouver le temps long. Alors que s’est-il passé pendant tout ce temps ? Des problèmes de groupe, tout simplement. James Hanna et Yuki Chikudate, les têtes pensantes d'Asobi Seksu, se sont une nouvelle fois retrouvés à deux, après un premier départ des membres à la suite du premier album.
ASOBI SEKSU – Citrus (2006)
Dreampop, Shoegaze, Noise…appelez cela comme vous voudrez, si les étiquettes collent encore aujourd’hui à la peau des groupes, l’intérêt que l’on porte envers eux reste toujours le même. Dans le cas d’Asobi Seksu, je me suis senti presque ‘happé’ par ce nom étrange et cette musique noyée sous des effets et des murs de guitares dignes de My Bloody Valentine.
LUSH – Split (1994)
Tout commence comme dans un rêve : Les violons, seuls, puis une discrète mélodie, au xylophone probablement, et enfin la douce voix Miki Berenyi qui vient se poser naturellement sur l’ensemble…c’est ‘Light From A Dead Star’, le titre d’ouverture de ‘Split’, le troisième album studio de Lush. Un titre planant, sombre, troublant, à l’image de l’ensemble de cette œuvre.
GIANT DRAG – Hearts & Unicorns (2005)
Alors que les groupes britanniques ne cessent de s’auto plagier, pour donner naissance à des groupes allant du meilleur au pire, du durable à l’éphémère, les américains se sont montrés bien plus discrets ces dernières années, peut-être pour mieux amorcer leur révolution rock. Hormis quelques bombes soudaines (Clap Your Hands Say Yeah) ou perles folk (Sufjan Stevens, Laura Veirs…) pour une fois les Etats-Unis ont laissé passer l’excitation britannique pour nous offrir à chaque fois des œuvres marquantes.
RIDE – Nowhere (1990)
Ressurgi du passé il y a quelques années via cette nouvelle édition, ‘Nowhere’ nous replonge au cœur d’une époque où les guitares noisy de Ride prenaient les rênes du rock britanniques. Un temps lointain où le style ‘baggy’ et planant des Stones Roses allait bientôt être supplanté par la déferlante shoegazing.
THE BOO RADLEYS – Kingsize (1998)
L’album d’adieu des Boo Radleys… à l’écoute de ce disque on aurait pu s’en douter. Malgré la joie pop des Boo Radleys une certaine mélancolie s’en dégage. Le groupe aura traversé jusqu’ici des hauts et des bas, des deux premiers albums, noisy et expérimentaux, au succès pop de 'Wake Up !', puis de l’échec commercial de ‘C’Mon Kids’. Malheureusement c’est sur un relatif échec commercial que se terminera la carrière du groupe. Mais uniquement commercial. Si ‘C’Mon Kids’ souffrait d’un manque de cohérence, la bande à Martin Carr nous a ici offert un album riche, digne des bons vieux jours de 'Giant Steps'.
THE DRIFT – Never So Loud (1991)
The Drift est un groupe originaire de Montreuil-Bellay dans le Maine & Loire. Pour simplifier, disons qu’il faire partie de la vague des groupes angevins actifs durant la première moitié des années 90. C’est ainsi que Fabrice Nau (guitare/chant), Laurent Audouin (basse) et Guillaume Colas (batterie) recrutent le lavallois Franck Bergère à la guitare.
THE VERVE – Urban Hymns (1997)
Jadis icône incontournable de la pop anglaise, The Verve s’est séparé d’un commun accord en 1999. Le groupe est originaire de Wigan, dans le Lancashire. Ses débuts remontent à 1990, composé de Richard Ashcroft (guitare, chant), Nick McCabe (guitare), Simon Jones (basse), Peter Salisbury (batterie), et, rejoints à la fin de l’année 1995 par Simon Tong, vieux copain d’école, qui aujourd’hui accompagne Blur en tournée suite au départ de Graham Coxon.