Pour être franc avec vous, on n'attendait pas grand chose de la sortie de l'album de Lou Lesage, que l'on a pu voir récemment dans le film LOL. D'ailleurs on ne l'attendait pas du tout. Mais c'était sans savoir que la demoiselle avait pourtant grandi bercée par la Pop et le Rock insufflés par ses parents Pierre-Emery et Gil Lesage, les deux membres du groupe Ultra Orange.
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KAISER CHIEFS – The Future Is Medieval (2011)
Après avoir été particulièrement prolifiques de 2005 à 2008, avec 3 albums bourrés de tubes (surtout les deux premiers), les Kaiser Chiefs s'étaient un peu éclipsés, pour revenir aujourd'hui sur le devant de la scène non grâce à leurs nouvelles chansons, mais par la forme qu'allait prendre leur quatrième opus. 'The Future Is Medieval' est un album 'à la carte'.
CASCADEUR – The Human Octopus (2011)
Et voici l'album de l'homme dont on ne connaît pas le visage. Avec son casque vissé sur la tête, Cascadeur fait planer un grand mystère autour de sa personne et de sa musique. Enfin, lorsque l'on s'y penche de plus près, on se rend compte qu'il n'est pas si lointain de nous. Révélation du prix CQFD des Inrocks en 2008, Alexandre Longo - c'est son nom - a notamment participé au premiers albums d'Orwell, avant d'enfiler son casque.
[Live Report] PJ HARVEY – L’Olympia, Paris, jeudi 24 février 2011
Précisément 10 jours après avoir eu la chance de voir PJ Harvey en concert très privé à la Maroquinerie, nous nous sommes rendus à l’Olympia pour un ‘vrai concert’ cette fois-ci qui suscitait en nous beaucoup d’excitation mais aussi de craintes… Pourquoi ? Parce que le concert de la Maroquinerie n’avait peut-être rempli toutes ses promesses, peut-être parce c’était le jour de la sortie de l’album et nous n’avions pas encore assimilé suffisamment bien ses nouvelles chansons, mais aussi parce qu’on avait eu le sentiment qu’elle aurait pu se lâcher un peu plus, qu’elle était un peu distante alors que l’avantage d’un tel concert c’était justement sa proximité…
PJ HARVEY – Let England Shake (2011)
Il y a un mois de cela, certains auraient presque mis PJ Harvey prématurément à la retraite, suite à la sortie de l'album d'Anna Calvi. C'était quand même aller un peu vite en besogne... Certes, la relève semble aujourd'hui grandement assurée, mais de là à enterrer Miss Harvey, c'était bien mal connaître cette grande dame du Rock, qui nous a tant donné et semble avoir encore beaucoup à nous offrir aujourd'hui.
COCOON – Where The Oceans End (2010)
On peut dire que ces deux-là se sont trouvés et se sont fait un nom : d'abord révélé par une compilation, Cocoon a d'abord lentement puis subitement beaucoup plus rapidement gravi les échelons du succès. Une succès aussi bien public que critique : 'My Friends All Died In A Plane Crash' était un premier album qui donnait ses lettres de noblesses à la Folk 'Made in France'.
MADJO – Trapdoor (2010)
Après avoir sorti un EP il y a presque un an déjà, Madjo arrive aujourd'hui avec son premier album intitulé 'Trapdoor'. On avait bien senti à l'époque, à travers ses quatre titres, qu'il y avait plus chez elle qu'un nouveau phénomène de mode. Et bien qu'il sorte au beau milieu d'un mois de septembre surchargé, cet album risque de ne pas passer inaperçu.
ARCADE FIRE – The Suburbs (2010)
Enfin le voilà... Dire que le nouvel album d'Arcade Fire était très attendu est un euphémisme. Rarement un groupe n'aura suscité autant d'intérêt, et atteint le statut de 'culte' en l'espace de 2 albums seulement qui, il faut bien l'avouer, sont à la hauteur de leur réputation : la verve de 'Funeral' et la beauté solennelle de 'Neon Bible'. Deux réussites totales... Alors, Arcade Fire allait-il confirmer le bon vieil adage 'jamais deux sans trois'?
HOLE – Nobody’s Daughter (2010)
Parmi les reformations incessantes de vieilles gloires des années 90, il y en a bien une sur laquelle on n'aurait pas misé un centime : celle de Hole. Mais en y regardant de plus près, on se rend compte qu'en vérité il n'y pas de reformation. Courtney Love a simplement décidé, comme l'a fait Billy Corgan avec les Smashing Pumpkins, de relancer sa carrière solo avec un nom qui parle à toute une génération.
SOPHIE HUNGER – 1983 (2010)
Sophie Hunger a été notre premier coup de foudre de l'année 2009. On a beaucoup écouté "Monday's Ghost", avant l'explosion médiatique, le buzz, les passages TV qui ont suivi quelques mois plus tard. Un succès mérité pour une entreprise qui n'était pas gagnée d'avance, tant son univers est singulier, personnel et sans concessions. Sa prestation en résidence à la Boule Noire à Paris, sincère mais trop sage, avait un peu calmé notre enthousiasme.