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BETTER OBLIVION COMMUNITY CENTER – Better Oblivion Community Center (2019)

BETTER OBLIVION COMMUNITY CENTER - Better Oblivion Community Center (2019)1. Didn’t Know What I Was In For
2. Sleepwalkin’
3. Dylan Thomas
4. Service Road
5. Exception To The Rule
6. Chesapeake
7. My City
8. Forest Lawn
9. Big Black Heart
10. Dominos

Date de sortie : 24 janvier 2019 / Label : Dead Oceans / Pays d’origine : Etats-Unis

En solo, avec Boygenius (Lucy Dacus, Julien Baker), sur le nouvel album de Mercury Rev… Décidément, Phoebe Bridgers est sur tous les fronts. Nous avions décelé en elle une carrière prometteuse avant la sortie de « Stranger In The Alps » (notamment à l’occasion de cette interview), mais elle a fait bien plus que cela. Le succès de son disque et l’apparition de plusieurs de ses chansons dans des séries télévisées ont propulsé la jeune auteure-compositrice vers d’autres sphères.

C’est ainsi qu’elle se retrouve aujourd’hui en compagnie d’une vieille connaissance, Conor Oberst, que l’on a beaucoup écouté du temps de Bright Eyes, et avec qui elle sort cet album fait à quatre mains sur lequel ils partagent tous deux le haut de l’affiche et surtout leurs talents d’écriture. Le duo a d’abord collaboré sur le single de Phoebe Bridgers « Would You rather » en 2017, puis écrit et composé cet album à Los Angeles durant l’été 2018.

Le résultat est à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre de ces deux-là : une sensibilité évidente couplée d’une atmosphère souvent Folk, parfois Rock, où ils chantent soit à l’unisson, sur l’impeccable single « Dylan Thomas », soit à tour de rôle. Chacun apporte alors son timbre de voix et cette dualité confère beaucoup de relief à ce disque au titre à rallonge. Mais c’est aussi le concept de cette œuvre : « Better Oblivion Community Center », c’est un centre de bien-être fictif dans une dystopie (un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur – wikipedia).

A l’écoute de l’album le bonheur de l’auditeur n’a pour sa part rien d’utopique. Bien au-delà de la mélancolie que pourraient décliner nos deux auteurs tout au long du disque comme sur « Service Road » et « Chesapeake » se succèdent des ambiances finalement assez entraînantes, avec une escapade plus électronique sur « Exception To The Rule » et un refrain bien accrocheur sur « Sleepwalkin’ ». Si parfois les collaborations capotent, celle-ci s’avère donc particulièrement créative et réussie. Un modèle de complicité et de complémentarité.

Pour plus d’infos :

https://www.betteroblivioncommunitycenter.org/
https://www.facebook.com/betteroblivioncommunitycenter/
https://twitter.com/better_oblivion

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