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NOTHING BUT THIEVES – Nothing But Thieves (2015)

NOTHING BUT THIEVES - Nothing But Thieves (2015)

1.Excuse Me
2. Ban All The Music
3. Wake Up Call
4. Itch
5. If I Get High
6. Graveyard Whistling
7. Hostage
8. Trip Switch
9. Lover, Please Stay
10. Drawing Pins
11. Painkiller
12. Tempt You (Evocation)
Bonus version Deluxe:
13. Honey Whisky
14. Hanging
15. Neon Brother
16. Six Billion

Date de sortie : 16 octobre 2015 / Label : Voleur Records – Sony Music  – RCA Victor / Pays d’origine : Royaume-Uni

Attention, voici un groupe qui va faire du bruit! A peine plus de 20 ans d’âge et déjà un impressionnant nombre de singles ravageurs sortis depuis un an, Nothing But Thieves nous rappelle en de très nombreux points la sortie d’un certain ‘Showbiz’ il y a 16 ans, le premier album coup de canon d’un groupe qui allait faire son chemin par la suite : Muse. A tel point en fait que le chant de son leader Conor Mason rappelle lui aussi beaucoup celui de Matt Bellamy, à l’époque où Muse faisait des choses bien (jusqu’à ‘Origin Of Symmetry’), et de façon plus éloignée à  Jeff Buckley ou Thom Yorke, des artistes que le groupe reconnaît être parmi leurs influences majeures.

Mais pour le moment c’est la jeunesse qui prime, et Nothing But Thieves ne se pose donc pas de questions lorsqu’il s’agit d’aller droit à l’essentiel. La première moitié de l’album est tout simplement une avalanche de tubes imparables où l’on pensera aussi beaucoup à Royal Blood, la révélation Rock de l’an dernier, à la différence près que Nothing But Thieves est un quintet et qu’en découle logiquement une plus grande variété dans l’orchestration. Ainsi, à côté du riff monstrueux de ‘Itch’ on trouvera juste ensuite « la ballade qui tue », ‘If I Get High’, qui porte justement en elle tout ce savoir-faire « So British » hérité de Radiohead, de Muse, de Suede, de Snow Patrol, de Travis…

C’est d’ailleurs dans la seconde partie du disque que ce genre de compositions plus posées prendra le dessus. On retiendra notamment parmi celles-ci ‘Graveyard Whistling’ ainsi que l’acoustique ‘Lover, Please Stay’. C’est aussi là qu’on regrettera par moments la production très poussée de certains titres (le pré-refrain de ‘Trip Switch’ notamment) avec des effets de studio un peu trop « radio friendly » dont le groupe n’a pas nécessairement besoin pour convaincre. Il reste également à Conor Mason à s’approprier totalement ce timbre rare dont  il bénéficie pour dépasser le stade des comparaisons. On les préfère amplement en groupe de Rock jeune et fougueux qui ne manque pas d’arguments lorsqu’il veut en découdrees singles sortis jusqu’à maintenant en sont la meilleure démonstration, ils justifient amplement à eux seul l’achat de cet album.

Si l’on peut considérer Nothing But Thieves de groupe hybride entre rock musclé à la Royal Blood, envolées lyriques à la Muse, et Pop parfois trop grandiloquente, le résultat est globalement très, très efficace, surtout quand les guitares prennent le dessus.Voici un groupe qui devrait se faire autant d’admirateurs que de détracteurs, mais qui bénéficie assurément d’un très fort potentiel, suffisamment pour remplir les stades de demain.

Titres conseillés : à peu près tous!

Pour plus d’infos: 

Lire l’interview de Nothing But Thieves, le 25 novembre 2015

http://www.nbthieves.com/
https://www.facebook.com/NothingButThieves
https://twitter.com/nbthieves

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