En l’espace de trois albums, Bat For Lashes est passé sans peine du statut de meilleur espoir féminin à celui de star. Son ambitieux dernier album intitulé « The Haunted Man » avait sans aucun doute enfoncé le clou, en peaufinant toujours un peu plus sa Pop onirique et sensuelle.
Chroniques
EMMY THE GREAT – Second Love (2016)
BIG DEAL – Say Yes (2016)
MITSKI – Puberty 2 (2016)
Le nom de Mitski ne vous dit peut-être pas grand-chose, pourtant cette jeune artiste New-Yorkaise de 25 ans née au Japon en est déjà à son quatrième album. Presque un disque par an depuis 2012, avec un succès toujours relatif mais grandissant à chaque fois, notamment depuis « Bury Me At Makeout Creek » sorti en 2014. Et cette fois, c’est probablement la bonne, l’album de la révélation est arrivé.
KINO KIMINO – Bait Is For Sissies (2016)
Il y a trois ans nous découvrions Kim Talon avec son excellent projet solo intitulé « Jan » qui avait longuement tourné sur nos platines. Elle n’en était pas à ses débuts puisqu’elle faisait déjà partie du duo Eagle & Talon dans les années 2000, mais cette adepte du ‘do it yourself’ n’a pourtant jamais connu un succès à la hauteur de ce qu’on pourrait lui prédire.
EMILY LOIZEAU – Mona (2016)
Depuis le début de sa carrière, Emily Loizeau a toujours été une artiste à part sur la scène musicale française. Enrichie par sa double culture franco-britannique, ses premiers ‘tubes’ (‘Je Suis Jalouse’, ‘L’autre Bout du Monde’) font presque figure d’accident dans son parcours principalement axé sur une exigence artistique aigue. Après avoir sorti un disque « presque » grand public (« Pays Sauvage », en 2009) elle était revenue avec un disque beaucoup intime (« Mothers & Tygers ») en 2012.
RUPPERT PUPKIN – Run (2016)
Derrière Ruppert Pupkin se cache Emmanuelle Destremau, une artiste dont les compétences vont bien au-delà de la musique, puisqu’elle a également tourné dans de nombreux films, écrit des scénarios, réalisé et composé des B.O. de films. C’est peut-être pour cela que le nom de ce projet fait lui-même référence à un personnage de cinéma, celui de Martin Scorsese dans « La Valse des Pantins » (« The King Of Comedy » en version originale).
KATE JACKSON – British Road Movies (2016)
Kate Jackson, souvenez-vous, c’était la chanteuse des Long Blondes. Un groupe dont la carrière ne fut pas si longue (2003 – 2008) mais qui, en l’espace de deux albums (et surtout le premier), avait fait souffler un vent de Britpop au beau milieu des années 2000. Depuis tout ce temps, on aurait pu croire qu’elle avait quitté la musique, mais ce ne fut jamais le cas. Les choses ont pris du temps tout simplement, puisque cela fait déjà plusieurs années qu’elle enregistrait ses démos avec Bernard Butler (Suede) qui a produit cet album.
MOURN – Ha, Ha, He. (2016)
Mourn, c’était la révélation Rock surprise de la fin de l’année 2014. Venus d’Espagne, ces quatre très jeunes musiciens avaient déjà en eux, le temps d’un album court et direct, tout ce qu’il faut pour se faire un nom dans le monde du Rock alternatif. Un beau conte de fées qui aurait pu mal tourner : les Espagnols, forts de leur succès, ont sorti leur album à l’international chez Captured Tracks, mais leur label local, Sones, n’entendait apparemment pas les choses de la même oreille, refusant de les payer.
THE KILLS – Ash & Ice (2016)
Qui aurait cru, en 2003, que VV et Hotel, jeune duo fougueux et sans concessions, allait devenir l’un des groupes de Rock les plus attendus de la planète quelques années plus tard ? Pas grand monde en effet, car Jamie Hince and Alison Mosshart – qui ont depuis bien longtemps repris leur vrai nom – n’étaient pas le genre de personnes à se plier face au diktat des modes et de l’industrie du disque.