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THE DISTRICTS – You Know I’m Not Going Anywhere (2020)

THE DISTRICTS - You Know I'm Not Going Anywhere (2020)1. My Only Ghost
2. Hey Jo
3. Cheap Regrets
4. Velour and Velcro
5. Changing
6. Descend
7. The Clouds
8. Dancer
9. Sidecar
10. And The Horses All Go Swimming
11. 4th of July
Music

Date de sortie : 13 mars 2020 / Label : Fat Possum / Pays d’origine : Etats-Unis

A chaque écoute des américains de The Districts un drôle de sentiment nous parcourt.  Tous ceux qui les ont déjà vu en concert vous le diront, c’est un excellent groupe de scène, très énergique, qui n’hésite pas à jouer vite et fort et à donner beaucoup de lui-même. Nous en avons nous-même été témoins à deux reprises. Malheureusement notre premier soirée avec The Districts a eu lieu un 13 novembre 2015, à la Cigale, alors qu’un drame se tramait non loin de là au Bataclan. Du coup, nous ne les avons jamais écoutés comme nous aurions dû le faire, car les émotions qu’ils génèrent en nous vont bien au-delà d’un simple souvenir, soit-il sombre ou joyeux.

Le groupe mené par Rob Grote sort aujourd’hui son troisième album, et laisse progressivement la réflexion prendre le pas sur la fougue des débuts. « You Know I’m Not Going Anywhere » est indéniablement un disque plus réfléchi, à tel point que son titre cache en fait la peur du vide à laquelle le groupe a dû faire face après son second opus, « Popular Manipulations », sorti en 2017. Après avoir vécu leur rêve de musiciens très jeunes et grandi avec la scène, le temps était effectivement venu de prendre du recul et de savoir dans quelle direction s’engager.

La réponse est dans la variété des titres et leurs arrangements plus nombreux. Ainsi le groupe explore le charme des années 80 sur « Cheap Regrets », un titre où le chant de Rob Grote nous rappelle aussi des groupes belges tels que dEUS et Sharko, des formations qui ont toujours cherché à pousser un peu plus loin les frontières de l’Indie Rock. C’est ce que semblent vouloir faire aujourd’hui The Districts avec cet album qui ne trahit pas leur ADN, mais creuse en profondeur (on ne se lasse pas de la mélodie de « Hey Jo », des touches psychédéliques de « Dancer » ou du Rock bien plus direct de « Sidecar »). Un disque qui, malgré son titre, va bien quelque part…

Pour plus d’infos :

La Maroquinerie – Paris, lundi 22 mai 2017: galerie photos

http://thedistrictsband.com/
https://www.facebook.com/thedistrictsband/
https://twitter.com/thedistrictsPA

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