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JARVIS COCKER – « Further Complications. » (2009)

JARVIS COCKER - "Further Complications." (2009)1. « Further Complications. »
2. Angela
3. Pilchard
4. Leftovers
5. I Never Said I Was Deep
6. Homewrecker!
7. Hold Still
8. Fuckingsong
9. Caucasian Blues
10. Slush
11. You’re in My Eyes (Discosong)

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Date de sortie : 18 mai 2009 / Label : Rough Trade Records – Because Music / Pays d’origine : Etats-Unis

Après avoir débuté son aventure en solo il y a trois ans avec un premier album qui faisait plus que satisfaire la simple attente des fans, Jarvis Cocker est aujourd’hui de retour avec « Further Complications. ». Et la bonne surprise, c’est que ce disque est assez différent de son prédécesseur. Alors qu’il nous avait révélé une facette plutôt intimiste sur ‘Jarvis’, le revoici avec un disque au premier abord résolument Rock.

Il semble bien loin le temps de la Britpop. Cette fois-ci, Jarvis est parti aux Etats-Unis pour enregistrer ce disque auprès de Steve Albini, que l’on ne vous présente plus. Un producteur qui ne fait pas dans la dentelle et qui a su apporter au dandy Anglais la dose d’adrénaline nécessaire pour lui permettre de retrouver une seconde jeunesse. L’album commence donc avec un riff très lourd, sur le titre – convaincant – ‘Further Complications’. Le single ‘Angela’ continue dans le même esprit mais se révèle moins surprenant tout en restant sympathique.

C’est à partir du morceau suivant, le semi-instrumental ‘Pilchard’ avec sa ‘reverb’ poussée à fond et ses sonorités vintage que les premières surprises font surface. On se croit alors parti pour écouter un disque très électrique, mais le Jarvis Cocker romantique repointe le bout de son nez sur ‘Leftovers’, puis sur le très réussi ‘I Never Said I Was Deep’ sur lequel il retrouve ses talents de conteur, sa légèreté d’écriture et son chant un peu crooner. Cette sensualité, c’est l’autre facette de cet album, et la seconde moitié de cette œuvre souligne clairement cette dualité, en alternant des titres électriques particulièrement saturés et ballades de crooner.

D’ailleurs l’album gagne en intensité et en intérêt dans cette seconde partie, avec l’entraînant ‘Homewrecker’ porté par un saxophone rugissant, ou bien l’irrésistible ‘Caucasian Blues’ sur lequel Jarvis trouve le bon équilibre entre second degré et envie de faire ‘du gros Rock’. Passons le longuet ‘Slush’, et nous voilà déjà au final, l’un des titres les plus Soul et Sexy que Jarvis ait jamais composé : ‘You’re In My Eyes (Discosong)’ qui n’a de Disco que sa pédale Wah-Wah. Avec un timbre particulièrement sensuel qui nous rappelle le bon temps de ‘David’s Last Summer’ (sur ‘His ‘n’ Hers’) ou ‘The Day After The Revolution’ (sur ‘This Is Hardcore’) Jarvis gagne définitivement ses gallons de crooner sexy… et si Jarvis Cocker était le nouveau Barry White ?

 Titres conseillés: Further Complications, I Never Said I Was Deep, Homewrecker, Caucasian Blues, You’re In My Eyes (Discosong)

Pour plus d’infos:

Lire la chronique de ‘Jarvis’
La Cigale, Paris, dimanche 12 novembre 2006 : compte-rendu / galerie photos

Chroniques de Pulp :

‘We Love Life’ (2001)
‘This Is Hardcore’ (1998)
‘Different Class’ (1995)
‘His ‘n’ Hers’ (1994)
‘Freaks’ (1987)

http://www.jarviscocker.net/
http://www.myspace.com/jarvspace
http://www.because.tv

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