On ne vous parle quasiment jamais d’aucun album chanté en français et hop, Voilà Louise Thiolon ! Pourquoi ce choix ? Peut-être parce que celle-ci a jadis chanté en anglais (au sein du groupe Cars On Rooftops) et qu’une certaine sensibilité Pop héritée de la culture anglo-saxonne lui est inconsciemment restée.
Chroniques
LISA HANNIGAN AND STARGAZE – Live In Dublin (2019)
Pour un artiste sortir un album live a toujours été une forme d’aboutissement, l'occasion de marquer un premier bilan de sa carrière et d’immortaliser une étape importante de sa vie sur scène. Et pourtant les « live » sont souvent les mal-aimés d’une discographie, les moins vendus, surtout parce qu’ils ne proposent que peu de nouveautés et proposent des versions auxquelles viennent se greffer des applaudissement qui, s’ils décrivent l’ambiance, ne constituent pas toujours un atout face aux versions studios enregistrées dans des conditions optimales.
THE DIVINE COMEDY – Office Politics (2019)
Il y a 9 ans déjà Neil Hannon enfilait sa tenue de banquier afin de dénoncer avec humour les débordements de la crise financière. En 2017, c’est en costume napoléonien qu’il fit son grand retour avec un « Foreverland » qui renouait avec un certain classicisme et l’identité orchestrale de The Divine Comedy. Un album réussi, mais sans risques.
AURORA – A Different Kind Of Human – Step 2 (2019)
Sur la pochette de son premier album, « All My Demons Greeting Me As A Friend », la jeune Aurora s’affichait en papillon sortant de son cocon, mais aussi en étendard des « warriors & weirdos » qui l’avaient suivie depuis ses débuts. Un clin d’œil à sa fanbase très fidèle, son univers hanté de démons bienveillants et surtout un premier pas important dans une carrière qui s’annonçait déjà couronnée de succès.
FAYE WEBSTER – Atlanta Millionaires Club (2019)
THE AMAZONS – Future Dust (2019)
Avec leur premier album éponyme sorti en 2017, The Amazons, groupe originaire de Reading, avait montré tout son talent mais aussi toutes ses limites. Porté par deux singles incendiaires (« In My Mind » et « Black Magic »), ce disque souffrait d’essoufflement sur la longueur mais laissait derrière lui de belles promesses.
Chroniques express #3 : The National, Big Thief, Wy, Shana Cleveland…
WHENYOUNG – Reasons To Dream (2019)
En Irlande le talent n'attend pas le nombre des années, et les groupes prometteurs, tous genres confondus, semblent se multiplier à une vitesse assez impressionnante ces derniers temps. Après avoir été charmé par le nouvelle scène Post Punk de Dublin (Fontaines D.C., The Murder Capital) voici un groupe qui incarne la facette Indie Pop Irlandaise comme aucun ne l’avait fait depuis les Cranberries.
HONEYBLOOD – In Plain Sight (2019)
Pour tous les groupes qui ont connu des débuts en fanfare, le cap délicat du second album est une rengaine familière. Pourtant, c’est plutôt avec son troisième album qu’Honeyblood a rencontré les plus grandes difficultés. Stina Tweeddale, tête pensante du groupe depuis 7 ans est pourtant une habituée des aléas de parcours.
VAMPIRE WEEKEND – Father of the Bride (2019)
Il y a tellement longtemps que l’en n’avait plus entendu parler de Vampire Weekend que l’on pouvait se demander si le groupe n'avait pas mis fin à ses activités, bien qu'il ne l'ait jamais officiellement annoncé. Et le départ de l’un de ses piliers, Rostam Batmanglij, qui avait sorti son album solo « Half-Light » en 2017 ne faisait que renforcer cette impression.