Certains d’entre vous nous diront que le nouvel album de The Dears que nous allons vous présenter n’en est pas un, et ils n’ont pas tort. S’il ne voit le jour qu’aujourd’hui en France, il est sorti en septembre 2015 au Canada ! Il a donc mis une éternité à traverser l’Atlantique, et le groupe s’en justifie d’ailleurs en raison de toutes les difficultés qu’il a rencontrées à faire sortir ce disque en Europe, avec un « Volume 2 » qui devrait arriver bien plus tôt qu’on ne le croit…
Chroniques
SHANNON WRIGHT – Division (2017)
Bientôt 20 ans de carrière pour Shannon Wright qui revient cette année avec son 11ème album studio qui succède à « In Film Sound » sorti en 2013. Les années passent et l’artiste n’a guère changé. Entre spleen et rage contenue, elle continue à nous hanter avec des chansons qui alternent calme et tempête.
TOOTHLESS – The Pace Of The Passing (2017)
Toothless, c’est le projet parallèle d’Ed Nash, bassiste de Bombay Bicycle Club, un groupe relativement confidentiel en France mais bien implanté au Royaume-Uni avec quatre albums sortis depuis 2009. Si, comme dans son groupe d’origine, il nous dévoile un univers relativement posé, il s’en écarte cependant musicalement pour offrir à Toothless sa propre personnalité, une Indie Pop à la fois planante et mélodique, au premier abord plutôt classique mais dont les écoutes répétées nous révèlent des qualités insoupçonnées.
KLÔ PELGAG – L’Etoile Thoracique (2017)
On n’avait pas fait attention à Klô Pelgag à la sortie de « L'Alchimie des Monstres » en 2013, et on avait eu bien tort, car cette artiste québécoise ne saurait rester cantonnée au domaine de la chanson, tant sa musique est variée, colorée et imprévisible. Bien plus qu’une simple collection de chansons au piano, son nouvel album, « L'Etoile Thoracique» est un disque follement créatif et avant-gardiste dont les compositions sont magnifiées par une orchestration riche et généreuse.
LA FELINE – Triomphe (2017)
Quel chemin parcouru depuis ce premier EP autoproduit paru en 2009! La Féline, projet « Dream Pop » d’Agnès Gayraud, n’a cessé d’évoluer depuis 8 ans. Tout en gardant les éléments qui ont fait son identité, notamment l’utilisation des claviers et de guitares parfois planantes, elle n’a cessé de peaufiner ses textes et sa musique et « Adieu L’enfance » sorti en 2014 paraissait déjà comme un point culminant dans sa carrière.
ALLISON CRUTCHFIELD – Tourist In This Town (2017)
Vous connaissez probablement déjà Allison Crutchfield sans le savoir, car s’il s’agit de son premier album en solo, elle en a déjà sorti deux en compagnie de sa sœur jumelle Katie sous le nom de Waxahatchee. Forcément vous trouverez dans ce disque des points de comparaison entre les deux projets, à la différence près qu’Allison y impose une touche vocale plus ancrée dans ses racines américaines, avec une pointe perceptible de Country et de Soul.
SLEATER-KINNEY – Live In Paris (2017)
La reformation de Sleater-Kinney en 2014 fut probablement l’une des plus excitantes dans le flot incessant des comeback de vieilles gloires des années 90. Plus d’album depuis le mémorable « The Woods » en 2006, chaque membre semblait parti vers d’autres projets (Wild Flag pour Carrie Brownstein et The Corin Tucker Band pour Corin Tucker).
CHERRY GLAZERR – Apocalipstick (2017)
Ne vous fiez pas aux apparences, avec cette pochette d’album haute en couleur, on pourrait prendre Cherry Glazerr pour un groupe de Pop ou d’Electro. On en est loin, très loin. Bien au contraire, ce quartet originaire de Los Angeles vient nous annoncer que l’année sera Rock, très Rock même, et surtout sans concessions.
ROSE ELINOR DOUGALL – Stellular (2017)
Il aura fallu 6 ans à Rose Elinor Dougall pour donner une suite à son premier album « Without Why » sorti en 2010. Autant dire une éternité, à tel point que certains d’entre vous ne savent peut-être pas de qui il s’agit. Elle avait pourtant connu son heure de gloire au milieu des années 200 au sein du trio The Pipettes, beaucoup remanié au fil des ans, et qui a continué sans elle. Chaque membre a fait son chemin depuis, notamment Gwenno Saunders qui a sorti deux albums en solo, mais notre préférence est toujours allée vers la Pop romantique de Rose Elinor Dougall.
ANNA TERNHEIM – Live In Stockholm (2016)
S’il a fallu 4 longues années pour voir Anna Ternheim enfin revenir avec un nouvel album, elle nous a cette fois-ci offert un nouveau disque à peine un an plus tard, à la différence près qu’il s’agit cette fois-ci d’un live. Une étape plutôt logique, avec déjà 5 albums à son actif elle possède désormais un répertoire suffisamment large pour pouvoir présenter une large palette de son œuvre dans cette version scénique.